L'activité des taches solaires n'a pas repris après avoir atteint un creux de 11 ans en mars de l'année dernière, ce qui fait craindre que - loin de se réchauffer - la planète est sur le point de revenir à une ère glaciaire.

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Retournement de veste... Les scientifiques disent que nous devrions être moins préoccupés par le réchauffement de la planète et plus préoccupés par une nouvelle ère glaciaire...
L'astronaute et géophysicien Phil Chapman, le premier Australien à devenir astronaute avec la NASA, a déclaré que les photos de l'Observatoire Solaire et Héliosphérique Américain ne montraient aucune tache sur le soleil.

Il a ajouté que le monde s'est refroidi rapidement entre janvier de l'année dernière et janvier de cette année, d'environ 0,7C.

"C'est le changement de température le plus rapide enregistré par les instruments, et cela nous ramène là où nous étions en 1930", écrit le Dr Chapman dans The Australian aujourd'hui.

"Si la température ne se rétablit pas rapidement, nous devrons conclure que le réchauffement climatique est terminé."

Le Bureau de météorologie indique que les températures en Australie ont été plus chaudes que la moyenne des années 1960-1990 depuis la fin des années 1970, sauf quelques années plus fraîches, et qu'elles sont maintenant de 0,3C plus élevées que la moyenne à long terme.

Une tache solaire est une région du soleil qui est plus froide que le reste et qui apparaît plus foncée.

Certains scientifiques supposent qu'un champ magnétique solaire fort, lorsqu'il y a beaucoup de taches solaires, protège la terre des rayons cosmiques, réduisant ainsi la formation de nuages, mais que lorsque le champ est faible - pendant la faible activité des taches solaires - les rayons peuvent pénétrer dans la basse atmosphère et la couverture nuageuse augmente, refroidissant la surface.

Mais les scientifiques du US National Centre for Atmospheric Research à Bolder, Colorado, ont publié en 2006 un rapport qui montrait que le soleil avait un effet négligeable sur le changement climatique.

Les chercheurs ont écrit dans la revue Nature que la luminosité du soleil ne variait que de 0,07 % sur des cycles de 11 ans, et que c'était beaucoup trop peu pour tenir compte de la hausse des températures depuis la révolution industrielle.

Le Dr Chapman propose des mesures préventives, ou retardatrices, pour ralentir le refroidissement, comme "passer la neige sibérienne et canadienne au bulldozer pour la salir et la rendre moins réfléchissante".

"Je pense que les chances sont maintenant d'au moins 50:50 que nous verrons un refroidissement significatif plutôt qu'un réchauffement dans les décennies à venir", écrit-il.

Traduction Sott. Source.