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Des chercheurs britanniques viennent de rendre publique une étude qui révèle que les structures cérébrales pourraient dévoiler les orientations politiques de leurs propriétaires.

Des scientifiques britanniques dévoilent dans une étude publiée dans la revue Current Biology, aux Etats-Unis, qu'il est possible de connaitre les orientations politiques d'une personne en fonction des caractéristiques physiologiques de ses structures cérébrales. Selon eux, les "progressistes" auraient par exemple un système cingulaire antérieur plus développé que les conservateurs. Une zone du cortex qui assure le transfert des informations entre les deux hémisphères, comme le rappelle l'AFP.

Ainsi, plus développée, elle faciliterait la gestion d'informations contradictoires. Les progressistes auraient alors davantage tendance à se montrer ouverts à de nouvelles expériences contrairement aux conservateurs, plus sensibles à la menace et à l'anxiété en cas d'incertitude. Chez ces derniers, ce sont d'autres structures cérébrales qui apparaissent plus développées. "Il est possible que les structures cérébrales ne soient pas figées tôt dans la vie mais qu'elles puissent être façonnées au cours du temps par nos propres expériences de la vie" indiquent les chercheurs.

Toutefois, il convient de rester prudent quant aux résultats de cette étude car de nombreuses zones d'ombres persistent dans les liens observés. Le même scientifique précise qu'"il est très improbable que l'orientation politique soit codée dans ces régions cérébrales" et que "plus de recherches sont nécessaires pour déterminer comment ces structures du cerveau facilitent la formation de ces attitudes politiques".