« Je n'en veux absolument pas à Cochin qui n'a pas pu m'opérer », explique-t-elle avec le recul. Simplement, ces budgets coupés à l'hôpital me révoltent. À travers ce texte, j'ai voulu dénoncer aussi l'incurie politique », la Ville de Paris n'ayant pas mis, selon elle, les moyens qu'il aurait fallu pour rendre accessibles ce soir-là stations de métro et trottoirs.
L'auteur raconte avoir mis un peu de temps avant de coucher son incroyable récit sur le papier. « L'urgence était de reconstruire mon poignet, explique-t-elle. Mais j'en ai beaucoup parlé autour de moi. Mon récit trouvait chez les autres un écho grandissant, j'ai décidé de l'écrire. »
Sur la situation dans les hôpitaux ce mardi-là, elle s'indigne encore : « J'ai vu des centaines de personnes aux urgences de Cochin et des choses très graves. C'est ahurissant, tout ce dysfonctionnement. Mais la presse en a très peu parlé. » « Le mercredi, j'apprends que Cochin ne peut pas m'opérer. Le jeudi, je suis chez moi, j'ai mal, mes doigts deviennent noirs. Mais ma colère est un moteur. Je passe 6 heures au téléphone, de 8 h 30 à 14 h 30 : tous les services d'orthochirurgie sont débordés. Finalement, c'est un chirurgien, ami de ma généraliste, qui m'a sauvé la vie. » Mais l'épreuve n'est pas terminée pour autant. La scène se passe alors dans un établissement spécialisé du 16e arrondissement : « La salle d'attente était bondée, il y avait des gens debout. Mais au départ, le médecin commence par m'expliquer : "Je suis désolé, je n'ai plus de plaques"... »
Son récit-témoignage en dit long sur la pagaille d'un soir pas tout à fait ordinaire aux urgences de la capitale...
La résistible hécatombe du 6 février 2018 à Paris
Le mardi 6 février 2018, et les jours suivants, l'incurie et l'irresponsabilité de la maire de Paris, Anne Hidalgo, faisaient d'une banale tempête de neige hivernale, annoncée depuis plusieurs jours, un enfer qui allait conduire plusieurs centaines de personnes à l'hôpital. J'en fus, et paye très cher la facture : 3 fractures du poignet, dont une majeure : radius éclaté, ce qui me vaut une plaque tenue par 7 vis, mais aussi, outre la douleur et l'angoisse, des semaines de kiné intensive, une 2e opération prévue dans un an. Mais encore : des frais médicaux et autres nombreux frais annexes, deux contrats annulés, irrécupérables, total chiffré à ce jour : 4 000 euros ! D'autres paient bien plus cher encore.
J'ai hurlé, de colère plus que de douleur. Une colère noire qui ne m'a pas quittée.
La Mairie a assez peu communiqué sur ce qui est un beau scandale, rien de surprenant. A peine quelques articles elliptiques dans la presse... Glissez, mortels ! Voici mon témoignage.
Au sortir de la galerie Montpensier, la carte postale idyllique d'un Palais-Royal poudré, où quelques flocons égarés dansaient entre les lanternes, virait au cauchemar. Avenue de l'Opéra, on pataugeait dans une bouillasse déjà noire, dangereuse. La place de la Comédie-Française s'était transformée en une véritable patinoire aux éclats de diamant où personne ne se risquait. Sur le flanc du théâtre, une queue s'était formée, composée d'étudiants et d'adultes frigorifiés, qui espéraient acheter, au minuscule guichet, une place restée libre jusqu'à la dernière minute.
Voir « Tartuffe » ! puis regagner le bar de l'Hôtel du Louvre, se plonger dans un fauteuil, demander un verre de bon vin, puis un plaid, vers 3 heures du matin, attendre que le jour se lève... C'était le scénario idéal, la belle vie. Oui, mais... la queue était très longue, le froid dissuasif, et l'hôtel en travaux ! affichant en grand sur sa façade ce slogan publicitaire caustique : "Vous seriez venu plus tôt, vous auriez croisé Freud, Zola ou Pissarro."
Trop tard, donc, sur toute la ligne.
Trafic ralenti, piétons titubants. Je traversai, avisant l'arrêt du bus 68. Là, plusieurs personnes battaient la semelle, transis jusqu'à l'os. Pas le moindre bus à l'horizon, ni dans un sens, ni dans l'autre, écran des horaires muet.
C'est alors qu'une femme, aux cheveux hirsutes, et très en colère, déboula. Elle marchait sur la chaussée et dans le caniveau, au risque de se faire renverser, plutôt que sur le trottoir où d'épaisses couches de glace se formaient, et cria à la cantonade qu'il n'y avait plus aucun bus. Puis elle disparut dans la nuit. Le vide sidéral de l'avenue confirmait ses dires. Je quittai l'abri, mal nommé, abri ouvert aux quatre vents, dont la conception volontairement très inhospitalière interdit précisément que l'on s'y abrite. Je renonçai une fois encore au théâtre, trouvai refuge quelques minutes sous les lampes chauffantes et grésillantes de la terrasse du Ruc, contemplai la pub narquoise qui m'incitait à regretter d'être née trop tard dans un monde trop vieux, traversai le carrefour, rasai les murs d'un café... Plus que quelques mètres à franchir pour retrouver le métro, sa chaleur, rentrer.
Pas de bus, pas de taxi, rien...
En haut de l'escalier, je stoppai net : les marches étaient bombées, verglacées, mais point de sel, point de sable ! L'autre bouche de métro de l'autre côté de la place du Conseil d'Etat était inaccessible. Alors, j'agrippai des deux mains la rambarde, suivie dans ma descente par une femme, chaussée de boots à la semelle crantée. Bottines à crampons ou pas, c'était une entreprise éminemment périlleuse ! Ne manquaient que la cordée et les pics à glace pour sommets himalayens.
J'optai pour un itinéraire pas vraiment direct, différant au maximum le RER incertain : ligne 1, Etoile, puis la 6, Denfert, je sautai dans le dernier train. Tous les suivants étaient retardés, annulés, laissant des centaines de personnes en rade sur des quais venteux. Comment ont-elles fait pour rentrer chez elles, en lointaine banlieue ? Pas de bus, pas de taxi. Rien.
Le RER débloque dès que ses rails se couvrent de givre, mais le Transsibérien, lui, assure quotidiennement la liaison Moscou - Vladivostok, via Irkoutsk et Novgorod ! Cela reste pour moi un insondable mystère. Et quid des trains allemands, suisses, transalpins ? Pendant plusieurs jours, Paris devint la risée de la presse internationale, et à coups de clics, twittos ou youtubeurs, les Canadiens nous tancèrent, vertement, et ils eurent bien raison, les Canadiens moqueurs. Paris, capitale cultivée, à la pointe de tout, et parfois si arrogant éternel centre du monde, Paris future capitale des JO, tralala ! Paris, Ville Lumière, paralysée, en 2018, par des intempéries, pourtant claironnées par tous les JT, toutes les radios !
Mais...
Aucun communiqué spécial, incitant conducteurs et piétons à s'affubler de pneus d'hiver ou d'après-ski. Aucun camion de la Mairie de Paris pour déblayer les rues ce soir-là. Aucune mesure pour rendre cette ville viable sous la neige. Ignorerait-on, à l'Hôtel de Ville, pour s'en tenir à cette seule considération du fric, que prévenir coûte moins cher que guérir ?
J'ai habité plusieurs années Montmartre et connu deux épisodes neigeux bien plus importants et plus longs. Mais un passage dégagé quotidiennement sur les trottoirs permettait aux gens de vaquer à leurs activités, les escaliers étaient sablés, ceux du métro en particulier. Il fallait calculer son itinéraire, éviter la rue de la Mire, et les pentes abruptes de la rue Tholozé ou Tourlaque. Pendant une semaine, aucune voiture ne put escalader la butte. Mais il y eut peu de chutes, et en aucun cas cette hécatombe de février 2018.
Je sortis, montai un escalator grippé, et découvris un autre chaos.
Le boulevard Jourdan, excentré, avait perdu quelques degrés, froidure oblige, et orienté en plein axe du vent, Est - Nord-Est, ressemblait à un indicible foutoir d'autos-tamponneuses, certaines s'étant arrêtées au feu ne pouvaient plus repartir, patinaient, se mettaient en travers de la route, ou des rails du tramway. Sur les quais, des groupes de gens figés d'où se détachaient des silhouettes solitaires qui se risquaient à pied. J'avançai prudemment sur la poudreuse, puis traversai un carrefour.
Mon talon droit glissa, dérapa, je pirouettai...
J'étais enfin sur du plat, et étudiai comment rejoindre l'étroite langue d'asphalte noir qui longeait les immeubles, probablement parce qu'un
concierge consciencieux avait œuvré pour éviter aux gens de se casser
la figure. Je pourrai marcher plus vite, comme cet homme, là-bas. Je me rapprochai d'un poteau électrique pour m'y appuyer et étudier où poser exactement mes pieds. Traître faux-plat ! C'était sans compter sur quelque chose d'épais, invisible sous la neige : un socle de pierre blanche, aux bords biseautés. Mon talon droit glissa, dérapa, je pirouettai, tentai de tomber intelligemment, en roulé-boulé, comme au taekwondo, je réussis très bien d'habitude, mais là, ce fut un désastre, je parai de mon poignet droit en une chute sèche sur la glace. Je regardai l'angle bizarre formé à la jonction bras-main. Cassé ! Je hurlai.
L'homme accourut, m'aida à me relever et à regagner la bande d'asphalte noir. Il appela les urgences. De longues minutes, au cours desquelles il ne cessa de me supplier de ne pas bouger, tenta de me rassurer, ce n'est peut-être pas cassé, juste déboîté. Mais ni le SAMU, ni les pompiers, débordés, ne pouvaient venir. Il aperçut soudain le lumineux vert d'un taxi qui descendait le boulevard avant de rejoindre la banlieue, et se lança dans la traversée du carrefour. Je le vis slalomer au milieu des voitures et camions aux embardées incontrôlées, héler le taxi, forcer le passage de ses bras en hurlant : "Hôpital ! Hôpital !"
Le taxi avait accepté de me conduire. Je m'engouffrai à l'arrière, le remerciai beaucoup.
Les rues, désertes. Seules, des ombres qui rasaient les murs, s'y agrippaient maladroitement.
Comment allais-je pouvoir travailler ? écrire ? J'avais mal, mais c'était l'après qui m'angoissait. Les fesses dans la neige, je sus immédiatement que mon poignet était cassé et que je devrai être opérée. Mais par qui ? où ? quand ? comment ? envisageant tous les risques que ce type d'opération, délicate, comporte.
Il faut aussi savoir que tout ceci a un coût, énorme lorsque l'on est freelance et que la législation des accidents du travail ne s'applique pas. Nombreux sont ceux qui, ce jour-là, en firent les frais, mandatés par des boîtes qui imposent sans vergogne le bâtard statut d'autoentrepreneur en place d'un salariat déguisé.
De ces deux aberrations modernes : irresponsabilité des pouvoirs publics, et détricotage sournois des lois travail, je ne sais laquelle est la plus révoltante. Mais les deux vont de pair et s'associent parfaitement.
Devant l'entrée des urgences, comme je sortais mon porte-monnaie, le chauffeur se retourna vers moi : il refusa catégoriquement que je le paye. Et cet homme, au beau visage d'ébène, me dit dans un sourire : "Vous n'avez pas choisi de prendre un taxi ce soir, j'ai remplacé les pompiers." Il ajouta, toujours avec cette même douceur : "Dépêchez-vous de guérir, et d'écrire. Vous allez écrire vite." Puis : "Vous êtes la seizième personne que je conduis aujourd'hui à l'hôpital."
Pénurie de chirurgiens et d'anesthésistes
Cochin : des centaines de personnes affluaient depuis plusieurs heures et allaient continuer à affluer toute la nuit, et les jours suivants, à Cochin comme dans tous les hôpitaux parisiens et de banlieue, puisque les trottoirs et les rues, avenues, boulevards, escaliers de métro, ne seraient pas dégagés de sitôt. Conséquence : de nombreuses chutes, pour certaines terribles.
Autre conséquence : pénurie de blocs, de chirurgiens, d'anesthésistes, et de plaques, car les camions qui devaient livrer les hôpitaux, cliniques et autres centres spécialisés restaient bloqués sur les autoroutes.
En tête d'affiche : les poignets cassés, droits ou gauches, selon le réflexe. Mais aussi : colonne vertébrale, bassin, col du fémur, hanche, coude, omoplate, épaule.
Dans le box où j'allais entrer, un homme, carrure de lutteur, cheveux de neige, en brosse. Colonne et bassin brisés. Je le vis partir en chirurgie. Nos regards se croisèrent.
Je n'oublierai jamais ce couloir jaune, les roues bleu pétard de mon fauteuil roulant, le silence qui paradoxalement régnait au pôle informatique où médecins et infirmiers, penchés sur leurs écrans, se concertaient à voix basse, puis, véritables météores, couraient sans relâche entre les différents box et blocs, traitant en priorité les cassures, celles ouvertes, celles qui pouvaient attendre, ensuite autres entorses, foulures, déplacements... Je contemple ma radio : tout mon bras a atterri en force sur la main, tassé, en diagonale, et la base du radius est éclatée. "On ne va pas vous mentir, c'est cassé, et il va falloir vous opérer. Mais on ne sait pas quand... C'est le problème." Mine consternée du jeune médecin qui me dit cela.
Une jeune interne vive, pétillante, me fit un plâtre, trop ajusté, on me fit avaler une grosse gélule bleue qui contenait de l'opium, pour ne pas trop "morfler" dans la nuit, puis on me laissa seule, un temps absolu.
On me renvoya dans mes pénates, sauf que... sauf qu'il n'y avait ni ambulance, ni taxi, ni pompiers, trop occupés à conduire à l'hôpital les victimes de la neige parisienne, sans doute plus sournoise qu'au fin fond de la Saskatchewan ou de la Sibérie septentrionale.
La salle est silencieuse, il est tard, les gens sont abattus. Je me cale dans un fauteuil et j'attends le matin. Une femme s'approche de moi, elle est peintre, elle ne pourra pas faire sa future expo, poignet droit fracassé elle aussi. Soudain, une secrétaire m'appelle : une ambulance doit arriver, et repartir aussi sec dans le 14e, elle fera un détour pour me raccompagner. Je quittai les urgences.
J'étais chez moi vers minuit, le cerveau fonctionnant à plein régime, la rage au ventre. Le lendemain matin, je reçus un appel de la jeune interne de Cochin : mon dossier avait été examiné en commission, l'opération jugée nécessaire, mais quand ? "Peut-être pas avant la semaine prochaine !" Je fis répéter la phrase. En attendant, il fallait que tous les soirs à partir de minuit je sois à jeun, pas une goutte d'eau, pas une miette de pain, et si le lendemain à 9h30 on ne m'avait pas appelée, ce ne serait pas pour ce jour-là. Je fis, aussi, répéter.
Une colère furieuse à l'encontre des politiques
Que Cochin ne puisse pas m'opérer immédiatement était difficile, le stand-by imposé, intenable. Mais je n'ai, à aucun moment, eu la moindre colère ou pensée noire contre l'hôpital public. J'ai été propulsée dans ce que je savais abstraitement et appréhendais déjà lors des attentats terroristes de novembre 2015 contre le Bataclan et les cafés : l'arrivée en masse de blessés en état grave et choqués dans un hôpital exsangue. Le vivre est un cauchemar.
En revanche, j'éprouve une colère furieuse à l'encontre de tous les politiques, de droite comme de gauche, qui, depuis plus de trente ans ont rogné tous les budgets de la santé publique et mis à mal un système que le monde entier nous envie, ont saboté la recherche fondamentale, que nombre de pays nous envient aussi, et n'ont pas tenu compte des nombreuses mises en garde d'Étienne-Émile Baulieu, par exemple, qui depuis des décennies sonne le tocsin. Et qui serait en droit de juger ces jeunes chercheurs qui après un bac + 15 se voient proposer un salaire de misère, mais à qui des pays étrangers font des ponts d'or, mettant à leur disposition des labos équipés de technologie dernier cri ?
Je décidai de ne pas attendre...
Le mercredi soir, je décidai de ne pas attendre "10 jours peut-être", mon bras gonflait, le plâtre serrait, mes doigts devenaient noirs et fourmillants, je sentais, à chaque micromouvement, l'os bouger dans la chair. Je ne devais pas fermer l'œil durant 4 nuits et 4 jours, bras et poing levés vers le ciel.
Le jeudi, à 8h dans les starting-blocks, je passai à l'attaque, appelai sans relâche. Tous les services d'orthochirurgie étaient sens dessus dessous, débordés par le nombre de fractures à opérer. Je n'arrivais plus à penser. Mais à 14h30 j'avais un rendez-vous le lendemain matin dans un institut spécialisé dans la chirurgie de la main. Je ressentis un soulagement immédiat, j'avais pris ma décision et traversé le gué dangereux, c'était déjà derrière.
Le vendredi, il neigeait à nouveau beaucoup. Et seuls les grands axes étaient dégagés.
La salle d'attente de l'institut, bondée, vit débarquer soudain plusieurs urgences, fractures ouvertes, envoyées sans attendre au bloc. Et toujours, le même scénario. Je fus reçue par un chirurgien venu en renfort, mais il m'annonça qu'il ne pouvait pas m'opérer car il n'avait plus de plaques ! Les camions qui devaient les livrer n'étaient jamais arrivés. "Demain, samedi, 14h ? Vous pouvez ? et si ce n'est pas demain, ce sera dimanche." Ce fut le samedi après-midi, comme il me l'avait promis.
C'est un très grand médecin, qui a sauvé mon poignet, et prononcé au bloc cette phrase magique : "Ce sera exactement comme si rien ne s'était passé."
Je ne souffrais plus.
Cinq jours plus tard, je pouvais prendre des notes, malhabiles, certes, mais je pouvais écrire. Une semaine après, je commençai la rééducation.
Freelance actuellement, hors donc la législation sur les accidents du travail, je repris mon activité le 14 février au lieu du 15 mars prescrit par Cochin, soit 2 jours après l'opération.
Vinrent ensuite les déferlantes de questions qui accompagnent les moments de doute et de fatigue, mais surtout un fort sentiment d'injustice.
D'autres n'ont pas eu cette immense chance, d'autres n'ont pas croisé la route de cet homme qui me secourut, arrêta ce chauffeur de taxi d'une exceptionnelle bonté, d'autres n'ont pas eu accès à cet institut et aux soins qu'il prodigue, d'autres souffrent encore et pour longtemps. Je repense à cet homme à la stature de lutteur, parti au bloc sous mes yeux, le dos fracturé. Ses yeux lançaient des poignards, de rage.
Mesdames et Messieurs les politiques, Madame la Maire, mesurez-vous seulement le scandale de votre criminelle incurie ?
La résistible hécatombe du 6 février 2018, à Paris by Le Quotidien du Médecin on Scribd
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