En ces temps de déprime marqués par les mensonges, la peur et le nihilisme, j'aimerais vous remonter le moral en partageant une histoire qui réchauffe le cœur ; un événement de la vie réelle encore plus merveilleux qu'un conte de fées, qui devrait raviver votre foi en l'humanité et dans notre société postmoderne florissante.

Un conte de fées moderne

Gassama climbing up to save the boy
Spiderman à la rescousse du garçonnet
Quel est cet événement ? En gros, le 26 mai, à 20h, dans le 18e arrondissement de Paris, un individu héroïque a sauvé un petit garçon de 4 ans d'une chute mortelle. Livré à lui-même (son père ayant quitté le domicile pour aller jouer à Pokémon Go), le petit garçon est allé sur le balcon et, passant par-dessus la balustrade, est tombé du 6e étage.

Durant la chute, le vigoureux petit garçon a réussi (on ne sait trop comment) à s'agripper au barreau de la balustrade du 4e étage tandis qu'il dégringolait, et à tenir en équilibre précaire. La mort semblait proche.

Heureusement, Mamoudou Gassama, un migrant malien, se trouvait au bon endroit au bon moment. Apercevant le garçonnet en détresse, il escalade rapidement les 4 premiers étages de la façade, soulève le garçonnet à bout de bras, le passe par-dessus la balustrade et le dépose sur le balcon sous les applaudissements et les clameurs de la foule.

Voici la vidéo, filmée par un témoin :


Moins de 24 heures après ce sauvetage héroïque, le président Macron recevait Gassama à l'Élysée. Ce dernier se voyait immédiatement accorder la nationalité française ainsi qu'un emploi de sapeur-pompier.

Macron receiving Gassama at the presidential palace
Macron reçoit Gassama à l'Élysée
Ensuite, Gassama était reçu à la Mairie de Paris pour y recevoir la plus haute distinction : la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris. Son exploit dépassant les frontières, le héros recevait quelques jours plus tard un BET Award à Los Angeles.

Nous avons donc tous les ingrédients d'une belle histoire : Gassama, le héros issu d'une minorité opprimée ; l'innocente victime aux abois ; la tension dramatique ; un cliffhanger littéral ; et enfin, le happy end. Franchement, on dirait une scène tout droit sortie d'un film de la franchise Spiderman.

Mais comme dans tous les contes de fées ou les films de superhéros, il faut un méchant. Ici, le méchant est apparu 4 jours après le sauvetage héroïque, sous les traits d'André Bercoff.

La Méchante Sorcière de la Réalité

French journalist and writer André Bercoff
André Bercoff
Bercoff, éminent journaliste et écrivain français, a travaillé pour les journaux les plus prestigieux, du Monde à Libération. Sa carrière s'étend sur 6 décennies, au cours desquelles il a écrit 30 ouvrages de politique et de sociologie. Il préside également le Press Club de France, la plus grande association de journalistes en France.

Vu la carrière professionnelle de Bercoff, on peut raisonnablement supposer que ce n'est pas un marginal ou un type qui transgresse l'ordre établi - bien au contraire.

Toutefois, le 30 mai, Bercoff a franchi une ligne rouge implicite et a osé remettre en question le discours officiel adopté à l'unanimité par les médias mainstream dans la foulée de l'événement, et bien avant les conclusions d'une enquête approfondie. Pourtant, s'interroger et chercher la vérité n'est-il pas l'essence du journalisme ?

Questions déroutantes

Croyant à ce principe journalistique apparemment désuet et politiquement incorrect, Bercoff a commencé à examiner la version officielle et y a décelé des incohérences. Tout d'abord, il a relevé des changements dans la version officielle :

The boy fell from the 6th floor and was found at the 4th floor
Le garçon est tombé du 6e au 4e étage
- Le garçonnet était censé habiter au 4e étage (où il a été sauvé), puis au 5e étage, et puis finalement au 6e étage, puisque le concerge a déclaré que l'appartement du 5e était inoccupé et que les parents du garçonnet vivaient effectivement au 6e (et dernier) étage.

- dans la vidéo du sauvetage, le voisin est pour le moins trapu et porte une barbe ; au cours de son interview quelques heures après l'événement, il apparaît mince et imberbe.

Bercoff demande alors : sachant que Gassama est parvenu à soulever l'enfant avec une seule main et qu'à un moment, le voisin trapu tenait l'enfant à deux mains, pourquoi ce dernier ne l'a t-il pas soulevé ? Pour info, un garçonnet de 4 ans pèse environ 15 kg.

Bercoff se demande également comment l'enfant a pu tomber, puisque la balustrade (transparente) est plus haute que lui et qu'aucun meuble n'est visible à travers.

Dernier élément et non des moindres, Bercoff se demande comment un enfant de 4 ans a pu agripper la balustrade après une chute de 2 étages. Pour vous donner une idée, après 6m en chute libre (deux étages), un corps tombe à une vistesse de 40km/h.

N'importe quel alpiniste vous dira qu'il est impossible pour un adulte sportif d'arrêter sa chute en s'agrippant à quelque chose avec les bras tout en chutant à 40 km/h. Il est encore plus improbable pour un enfant d'accomplir un tel exploit, étant donné que le centre de gravité d'un enfant - en raison du ratio inégal tête / corps - fait qu'il a tendance à tomber tête la première.

Et pourtant, ce gamin y est parvenu en s'en tirant avec un orteil ensanglanté. Cet élément est tellement déroutant que même un site dédié au débunking des « théories du complot » s'est vu contraint d'écarter ce fait dérangeant en le qualifiant de miraculeux.

La police de la pensée : « interdit de poser des questions »
S'interroger est désormais un délit

Bercoff s'est unaninement fait traiter de complotiste, malgré le fait qu'il n'a jamais mentionné le mot « complot » et a même rejeté l'idée que cet événement relevât d'un complot.

La vérité est que Bercoff n'a jamais franchi la moindre ligne. Au contraire, c'est plutôt la ligne idéologique imposée par la culture dominante - qui considère comme tabou le fait de poser des questions dérangeantes - qui a franchi Bercoff. L'essence même du progrès humain - poser des questions, et donc apprendre - est désormais interdite.

Pour justifier cette dérive totalitaire dont même Orwell n'aurait pas rêvé, l'élite politico-méditatique suggère que ce genre de questions sont « tendancieuses ». C'est la définition même du crime-pensée, où les faits tangibles et les paroles ne comptent pas, et où seules importent les pensées qui les sous-tendent, l'intention, l'implicite. Le hic, c'est que les pensées étant intangibles, n'importe quel censeur ou inquisiteur pourra prêter à sa cible n'importe quelle pensée déviante, laquelle servira ensuite à le criminaliser et à le faire taire. C'est le terrorisme de l'arbitraire.

Le contexte politique

Le sauvetage miraculeux accompli par Gassama soulève des questions et des doutes légitimes. On ne saura peut-être jamais ce qui s'est vraiment passé, mais on peut se faire une idée de la validité du récit officiel en examinant la façon dont l'événement a été politiquement instrumentalisé et en analysant le contexte politique de cette instrumentalisation. Jetons un œil aux récentes décisions politiques de Macron :

1 - 10 avril : Macron reçoit le roi saoudien Salmane.

2 - 15 avril : Macron justifie des frappes militaires contre la Syrie (et non contre l'ÉI).

3 - 28 mai : Macron reçoit et félicite Gassama, et lui attribue la nationalité française ainsi qu'un emploi.

4 - 21 juin : Macron organise une soirée LGBT, avec des rappeurs noirs, au palais de l'Élysée.

5 - 23 juin : Macron soutient les sanctions financières contre les pays de l'UE qui refusent d'accueiller des migrants.

Ces 5 événements, qui s'étalent sur deux mois, pourraient paraître anodins et sans rapport, à première vue. Toutefois, comme nous le verrons plus bas, ce sont là des aspects complémentaires d'une seule et même posture politique. Ils résument parfaitement l'essence de la doctrine libérale en termes d'immigration. Analysons ces événements et leurs implications politiques, sociales et culturelles.

Smily Ben Salman and Macron during Saudi official visit
En visite officielle, Salmane, tout sourire, pose avec Macron
Premier événement : Macron accueille le roi saoudien Salmane.

L'Arabie saoudite est le principal financeur de l'ÉI.

Elle est aussi le berceau du wahhabisme/salafisme, une forme d'islam littéral et fondamentaliste qui prêche le djihad et la charia.

Pour les fondamentalistes, la loi religieuse est la seule et unique loi. L'islam fondamentaliste est une théocratie qui, par définition, est incompatible avec les nations occidentales.

Avec les Frères musulmans - l'autre figure dominante de l'islam fondamentaliste, soutenue elle par le Qatar - le wahhabisme, forme émergente de l'islam, est en train d'acquérir une présence de plus en plus forte en France.

Aujourd'hui, 200 mosquées et lieux de prière wahhabites/salafistes sont répertoriés en France. Entre 2010 et 2016, le nombre de mosquées salafistes a augmenté de 170%. Les frères musulmans contrôlent 100 mosquées.

Country of origin for asylum seekers
Pays d'origine des demandeurs d'asile
Deuxième événement : Macron bombarde la Syrie, et pas l'ÉI.

Comme d'autres pays européens, la France participe activement à la destruction du Moyen-Orient et de l'Afrique (dont le Mali, où est né Gassama).

Les guerres punitives arbitraires menées par l'Occident sont l'une des causes fondamentales des flux migratoires : les gens fuient la guerre.

En outre, Macron soutient l'ÉI en affaiblissant ses principaux opposants : la Syrie, via des attaques contre le gouvernement et l'armée syriens, et la Russie, via des sanctions économiques. L'ÉI terrorise les populations locales, augmente les flux migratoires et diffuse l'islamisme sous sa forme la plus extrême.

Sans surprise, la Syrie, l'Afghanistan et l'Irak, trois pays détruits par les guerres occidentales et aujourd'hui foyer du terrorisme islamique (Talibans en Afghanistan, ÉI en Syrie et en Irak), sont les trois principaux pourvoyeurs de réfugiés atteignant l'Europe.

Troisième événement : Gassama devient un héros national.

Macron, comme le reste de la sphère politico-médiatique, félicite Gassama tout en ignorant le fait que des gens sauvent des vies chaque semaine. Par exemple, quelques jours après la prouesse de Gassama, un soldat français a sauvé un bébé de 18 mois suspendu à un balcon. Les médias en ont à peine parlé.

L'affaire Gassama résume la doctrine libérale : les migrants sont des héros, les autochtones européens sont méprisables, ils ne sont même pas capables de s'occuper de leurs propres gosses et préfèrent jouer à Pokémon Go. Le résultat de cette incompétence, c'est que le père est poursuivi en justice, risque de se voir retirer la garde de son enfant, et encourt deux ans d'emprisonnement et 30 000€ d'amende.

Cet événement n'est pas un fait isolé, il fait partie de la fabrication du consentement au sein des nations européennes. Un autre exemple frappant d'un événement orchestré pour servir l'idéologie libérale est l'affaire Théo, qui fit la Une des médias français en 2017.

Hollande visting Theo Luhaka
Hollande au chevet de Théo Luhaka
Des policiers français auraient sodomisé un jeune Africain innocent (Théo) avec une matraque. Vous auriez dû voir l'indignation, la fustigation des méchants policiers blancs français et, par extension, de l'ensemble des autorités et du peuple français blancs ; le limogeage des policiers racistes ; les détails sordides : Théo qui se fait arracher son pantalon, la fissure de 10 cm à l'anus, le sphincter explosé, les insultes racistes, les humiliations. Et le déferlement de compassion : des manifestations de masse en soutien à Théo, le président Hollande au chevet de Théo à l'hôpital.

Après des mois d'enquête incluant l'analyse de séquences vidéos et les conclusions des experts médicaux, la vérité a fini par émerger, en contradiction quasi totale avec la première version : Théo fait partie d'une famille impliquée dans une affaire d'escroquerie massive, il a lui même été personnellement impliqué dans un trafic de drogue, il a résisté à son arrestation, il a frappé l'un des policiers, ils l'ont arrêté. Il n'y a eu aucune insulte raciste, aucune sodomie, on ne lui a jamais baissé son pantalon de force.

En contraste avec le message que ces deux affaires hypermédiatisées ont tenté de faire passer, tous les migrants ne sont pas des héros ou des victimes, tous les autochtones ne sont pas incompétents ou violents. La réalité est bien plus nuancée. En se focalisant sur des événements orchestrés ou soigneusement sélectionnés qui présentent les migrants sous un jour favorable et les autochtones sous un mauvais jour, l'élite mondialiste tente de manipuler l'opinion publique.

Mais le retour de bâton se fait déjà sentir.

Un à un, les pays européens (Italie, Hongrie, Autriche, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie) ont commencé à reprendre possession de leur souveraineté, et imposent désormais des limites à l'immigration via le contrôle des frontières. Les gouvernements européens et les pouvoirs centraux de l'UE qui promeuvent encore la migration de masse deviennent de plus en plus isolés et déconnectés de la volonté de la majorité des gens qu'ils sont censés représentés.

Les libéraux et les gauchistes radicaux autoproclamés veulent imposer à tout un chacun leur vision du monde multiculturaliste idylllique sans frontières, mais ils sont totalement déconnectés de la réalité. Ils font mine d'ignorer les conséquences destructrices d'une migration de masse non-intégrée : l'augmentation de la criminalité, du chômage, les coûts financiers, la dissolution de la culture, la fragmentation des sociétés et la perte identitaire ; dans un nombre grandissant d'enclaves, les Européens ont l'impression de traverser la Méditerranée quand ils passent le pas de leur porte.

Quatrième événement : Macron organise une fête LGBT black à l'Élysee.

Macron aurait pu inviter des artistes qui représentent l'identité française, son Histoire et sa culture. Mais selon le président français, il n'y a pas de culture française, comme il l'a déclaré : « Il n'y a pas de culture française, il y a une culture en France. Elle est diverse. »

Non seulement Macron nie la culture française, mais il dénonce également la barbarie d'une nation française qui célèbre les guerres, le colonialisme, le patriarcat et la suprématie blanche. Macron a officilellement déclaré le 15 février 2017 :
« La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ».
Une nation qui se complaît dans le sentiment de culpabilité, les regrets et la honte ouvre la porte à la mentalité et la compétition victimaires. Aujourd'hui en France, n'importe qui peut avoir l'impression que la minorité à laquelle il s'identifie a été maltraitée par la France à un certain moment. La déclaration de Macron renforce le sentiment victimaire et sa dérive subséquente, à savoir l'impression que tout vous est dû, que vous avez droit à des réparations et, au final, à une vengeance éternelle.

The afro LGBT band Kiddy Smile and the Macrons
Le groupe afro-LGBT Kiddy Smile pose avec le couple Macron. Classe !
Ainsi, fidèle à son déni de l'identité française et sa condamnation de la barbarie historique française, Macron a invité un groupe de rap composé d'activistes noirs LGBT. Le rap est le bras « artistique » du libéralisme, il prêche la non-intégration, la haine des nations blanches et des Blancs, le non-respect des lois, le meurtres de policiers (entre autres).

Cette célébration de la décadence s'est produite dans l'un de lieux les plus symbolique de la nation française, le palais présidentiel qui a accueilli De Gaulle, Kennedy, Trump et Poutine. Les temps changent, ça c'est certain !

La cerise sur le gâteau est que cette insulte faite à la France a été financée par ceux-là-mêmes qui ont été directement insultés : les contribuables français. Le cynisme du gouvernement français ne semble connaître aucune limite.

La doctrine libérale du gouvernement français a remplacé l'assimilation par le multiculturalisme au nom de la diversité, du respect de la différence, de la tolérance et de l'ouverture d'esprit.

Les immigrés assimilés deviennent des Français à part entière : ils adoptent et épousent la culture française, son histoire, ses coutumes, sa langue. Au final, ils deviennent plus français que les Français eux-mêmes, comme en témoigne la surreprésentation des descendants d'immigrés espagnols et italiens au sein des partis nationalistes français.

Le modèle d'assimilation à la française date de 1860, bien avant les autres pays européens. Il était l'antithèse du multiculturalisme qui prévalait et prévaut toujours dans les pays d'Europe du Nord, tels que la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas.

Pendant plus d'un siècle, la France a réussi à assimiler les immigrés venus d'Europe de l'Est, d'Europe du Sud et d'Afrique. Cette immigration assimilée a joué un rôle moteur dans le développement de la France durant cette période. Mais l'assimilation a pris fin dans les années 1960, avec l'avènement de la doctrine postmoderne qui nie l'identité, la culture, l'Histoire. En effet, s'il n'y pas d'identité nationale, comment quiconque peut-il s'assimiler ?

Cinquième événement : Macron favorable aux sanctions contre les pays qui veulent contrôler l'immigration de masse.

The Aquarius carries 629 migrants to Europe
L'Aquarius et ses 629 migrants à destination de l'Europe
Cette position arrogante et ignorante montre que Macron souhaite une immigration de masse en Europe et en France, parce qu'il sait très bien que les migrants qui atteignent l'Italie n'y resteront pas. Pour info, la moitié des 630 migrants de l'Aquarius veulent venir en France.

Cette position est hypocrite au niveau national, parce qu'au cours de sa campagne présidentielle, Macron a réclamé une meilleure protection des frontières européennes et la déportation des migrants clandestins. Elle est également hypocrite au niveau international, parce que Macron veut que l'Italie accepte les migrants, alors que lui-même refuse d'ouvrir les ports français aux bateaux migrants.

Macron souhaite une migration de masse, mais que ça se fasse discrètement, parce qu'il sait qu'une majorité de Français la rejette. D'après un récent sondage, 76% des Français veulent un référendum sur l'immigration. Ainsi Macron prend des décisions qui promeuvent l'immigration de masse, tout en multipliant les déclarations officielles sur le contrôle de l'immigration.

Jihadists in Northern Mali
Djihadistes dans le nord du Mali
Si vous étiez migrant

Imaginez être un étranger, un musulman malien, par exemple. Votre pays a été colonisé par la France, puis pillé par les multinationales (uranium), et enfin bombardé par la France (Voir le point 2 - Macron bombarde la Syrie, et pas l'ÉI). On pourrait comprendre votre ressentiment envers la France.

Vous quittez votre pays à cause de la guerre et de la présence grandissante de l'ÉI (Voir le point 2 - Macron bombarde la Syrie, et pas l'ÉI) et vous débarquez en France à cause de la politique d'ouverture des frontières (voir le point 5 - Macron en faveur de l'immigration de masse).

Les pouvoirs temporels, qu'il s'agisse des ONG, des politiciens, des médias, de l'administration ou des artistes, disent tous la même chose : « ne vous assimilez pas à la culture blanche toxique qui, de toute façon, n'existe pas. Restez fidèles à vos racines et vos traditions » (voir le point 4 - la fête de la musique à l'Élysée)

The great Mosque of Lyon, funded by Saudi Arabia
La grande mosquée de Lyon, financée par l'Arabie saoudite
Si la réaction des autochtones à votre non-intégration vous inquiète, pas de panique : les immigrants illégaux sont des héros nationaux, et les autochtones sont des losers (voir le point 3 - Gassama le super-héros).

Si vous êtes mécontent de ce discours clivant concernant la nation qui, après tout, vous a accueilli, vous pourriez vous tourner vers les puissances spirituelles pourvoyeuses d'un message de sagesse. Malheureusement, les mosquées contrôlées par les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans portent un message tout aussi clivant : soumets-toi à la loi divine avant le droit civil, ta nation est la nation musulmane. Autrement dit : sois un musulman, non un citoyen (voir le point 1, Macron reçoit Salmane).

Le pire de la gauche épouse le pire de la droite

J'ai utilisé le mot « libéralisme » plusieurs fois dans cet article, et ce terme possède une définition différente en Europe et aux États-Unis.

Aux États-Unis, le libéralisme est une idéologie sociale promouvant la liberté, c'est-à-dire la destruction de toute autorité : nations, familles, religions. En Europe, le libéralisme est une idéologie économique qui promeut également la liberté : le libre échange et sa conséquence, la destruction des États, des lois et des régulations.

Le libéralisme économique et le libéralisme social sont deux facettes d'une même médaille. Ils œuvrent en synergie, le second produisant des individus déracinés, sans valeur, sans identité et économiquement exploitables, tandis que le premier produit des individus abêtis, harassés, qui gobent les inepties de la postmodernité.

Le libéralisme économique et le libéralisme social ont en commun un élément fondamental : la destruction au nom de la liberté. Le libéralisme économique détruit physiquement les travailleurs et la planète. Le libéralisme social détruit l'âme même des individus en annihilant tout ce qui la nourrit : l'amour, la vérité, le sens et la beauté, autrefois transmis par les « systèmes traditionnels » tels que la famille, la nation, la religion, l'art.

Historiquement, la droite imposait le libéralisme économique tandis que la gauche imposait le libéralisme social. Aujourd'hui, ces deux mouvements ont fusionné et des politiciens comme Macron (et bien d'autres, comme Obama, Merkel, Hillary Clinton...) nous offrent le pire de la droite : le capitalisme prédateur, et le pire de la gauche : le nihilisme postmoderne.

Conclusion

Le monde occidental a détruit l'ordre ancien au nom de la liberté. Mais les individus et les sociétés ont profondément besoin d'ordre, comme le poète français Alfred Auguste Pilavoine l'écrivit en 1845 :
« Ordre et liberté, deux mots parfaitement corrélatifs et qui n'ont de sens réel que l'un par l'autre. Point de liberté sans ordre, point d'ordre sans liberté. L'ordre sans la liberté, c'est la tyrannie ; la liberté sans l'ordre, c'est la licence. »
La Révolution française et son corollaire, la révolution de 1968, ont créé un vide spirituel, social, moral et culturel. Ce vide des sociétés nihilistes sera bientôt comblé par une nouvelle autorité, et à cette fin, l'islam est un candidat de premier choix :
  • En Europe, l'ordre religieux millénaire (le christianisme) a été détruit, tandis que l'islam offre une religion forte, à l'influence croissante.
  • L'autorité patriarcale incarnée par le père, le maître, le prêtre, a été détruite, tandis que l'islam offre un modèle de société fondamentalement patriarcal.
  • La révolution sexuelle a éradiqué toute forme de chasteté, tandis que l'islam est très clair et très ferme sur ce point.
  • Les communautés traditionnelles, la famille et la nation ont été détruites, tandis que l'islam permet de développer un profond sentiment d'appartenance (l'oumma).
  • L'Occident a remplacé les devoirs légaux par des droits légaux, tandis que l'islam offre un système exhaustif de devoirs légaux (la charia).
  • Toute notion d'idéal, toute raison d'être ont été annihilés en Occident, tandis que l'islam offre un but très clair (le djihad).
Ironie suprême : au nom de la liberté, les postmodernes ont détruit l'ordre ancien - les sociétés patriarcales occidentales - et ce faisant, ont ouvert la voie à un nouvel ordre - l'islam - éminemment plus autoritaire et arbitraire.

Comme si les tensions en Europe n'étaient pas assez fortes, certaines factions libérales s'emploient à verser de l'huile sur le feu via une série d'attentats « terroristes islamiques » : le massacre du Bataclan, l'attentat de Charlie Hebdo, l'attentat de Manchester, l'attentat de Westminster (entre autres). Tous ces attentats portent l'empreinte non de l'islamisme, mais du terrorisme d'État.

Manifestement, certains de ceux qui tirent les ficelles veulent noyer l'Europe sous l'immigration de masse et maximiser les tensions intercommunautaires. Le résultat escompté est manifestement la destruction de l'Europe. La question est : réussiront-ils ?