Le 20 octobre, Sana, l'agence de presse d'Etat syrienne, a rapporté que la coalition militaire dirigée par les Etats-Unis avait mené des frappes aériennes dans les villages d'Al-Susah et d'Al-Bubadran, près de Deir ez-Zor en Syrie, faisant plus de 62 morts civils. L'agence affirme que ces bombardements ont eu lieu « dans les dernières 24 heures ».
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© Sana
Deux jours auparavant, le 18 octobre, une source militaire syrienne avait confié à Sputnik que la coalition avait frappé une zone résidentielle à Al-Susah. Citant des sources locales, la télévision d'Etat syrienne avait fait état « de morts et de blessés parmi les civils », sans donner le nombre exact de victimes.

Damas, qui a invité l'Iran et la Russie à l'assister dans son combat contre les groupes terroristes, dénonce l'intervention américaine sur son territoire comme étant illégale, au regard du droit international. Washington, qui n'a pas été convié par le gouvernement syrien à l'aider dans sa lutte contre les terroristes, ne dispose ainsi d'aucun mandat de l'ONU pour intervenir en Syrie.

Présentes en Syrie depuis 2014, les forces américaines travaillent avec plusieurs milices, notamment kurdes, avec pour objectif affiché de combattre l'Etat islamique dans l'est du pays.

Les forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par la coalition menée par Washington, ont lancé dans cette optique le 10 septembre la « phase III de l'opération Roundup », présentée comme l'ultime étape de l'offensive visant à mettre un terme à la présence de l'EI dans l'est de la Syrie.