Emmanuel Macron, Brigitte
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D'après une information du "Canard enchaîné", l'Élysée prenait très au sérieux, le 8 décembre, la menace qui semblait peser sur Emmanuel Macron.

On imagine sans mal Emmanuel Macron, reclus au cœur du palais présidentiel, craignant pour sa vie... Comme le rapporte Le Canard enchaîné ce mercredi 12 décembre, les autorités avaient mis en place un dispositif particulièrement imposant pour éviter que la vie du président ne soit menacée, samedi 8 décembre dernier, à l'occasion de la mobilisation des « gilets jaunes », notamment à Paris.

« Un hélico prêt à exfiltrer le chef de l'État »

D'après le journal, « 500 gardes républicains du premier régiment d'infanterie, plus une petite centaine de flics et de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République ont rappliqué » à l'Élysée, équipés de « lances à eau », de « drones », « tandis qu'à l'extérieur, un hélico était prêt à exfiltrer le chef de l'État ».

« Le palais présidentiel était isolé au centre d'un immense no man's land, baptisé 'bunker institutionnel', englobant le ministère de l'Intérieur, la place de la Concorde et l'Assemblée nationale », précise l'hebdomadaire, qui ajoute que l'Élysée, « croyant dur comme fer à une déstabilisation russe sur les réseaux sociaux, a d'ailleurs déclenché, le jour même, une enquête de la Sécurité intérieure ».

Les chars de la gendarmerie sont hors d'âge

L'article du Canard enchaîné relève aussi l'usage, durant la journée de manifestation parisienne, des VBRG, les « véhicules blindés à roues de la gendarmerie ». Un matériel hors d'âge, selon des rapports de la Cour des comptes et du Sénat mais « qui vient d'être repeint », précise le journal. Et d'ajouter : « Sûrement pour fournir de belles images à BFMTV... »