Plusieurs dizaines de Gilets jaunes, entre 40 et 80 personnes selon les différentes informations communiquées par des médias français, se sont retrouvés vendredi soir aux abords de la villa du Touquet (Pas-de-Calais) d'Emmanuel et de Brigitte Macron.
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© La Voix du Nord
Comme l'indique La Voix du Nord, les manifestants ont voulu agir par surprise et s'y sont rendus de plusieurs villes, dont Étaples, Berck, Boulogne-sur-Mer, Calais ou Saint-Omer

Bien que le rassemblement se soit déroulé plutôt dans le calme, il s'est terminé avec de légères tensions entre les manifestants et les forces de l'ordre qui ont utilisé du gaz lacrymogène.

Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, le rassemblement s'est déroulé dans le calme. Comme l'indique La Voix du Nord et Franceinfo, les Gilets jaunes ont crié des slogans hostiles à l'encontre du Président, tels que « Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi », « On est là, on est là, même si Macron ne veut pas, on est là. Pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, on est là ».

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Une quarantaine de minutes après le début de la manifestation, le dispositif de gendarmes, qui sont habituellement sept à surveiller la villa présidentielle, a été doublé et renforcé également par une trentaine de policiers. L'ambiance s'est tendue vers 22h30, lorsque les manifestants de Boulogne ont rejoint le rassemblement. Selon La Voix du Nord, les forces de l'ordre ont eu recours au gaz lacrymogène pour faire reculer les manifestants qui y « résistaient et venaient au contact ».

Les Gilets jaunes ont finalement quitté les lieux vers 22h40.

Au fil des actes de leur mobilisation, des Gilets jaunes ont essayé à plusieurs reprises de s'approcher de cette résidence secondaire d'Emmanuel et de Brigitte Macron, mais en vain. Par exemple, au mois de janvier, quelque 200 Gilets jaunes, selon les estimations de l'administration préfectorale, se sont retrouvés à côté de la villa présidentielle. Ils ne sont pas parvenus à se rapprocher de la maison du couple Macron car les rues ont été barrées par des fourgons de CRS.