Les analyses n'ont rien donné et aucun dénominateur commun n'a, pour l'heure, été identifié entre les collégiens victimes de malaises vendredi 17 mai au trinquet Darmendrail.
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© E. ST. G.
L'origine des malaises qui ont frappé une cinquantaine de collégiens, vendredi 17 mai dans l'après-midi à Hasparren, reste inexpliquée. Aucun nouveau cas n'a été signalé depuis vendredi, alors que les 13 adolescents qui avaient été évacués vers le centre hospitalier de la Côte basque à Bayonne, en sont ressortis dès vendredi soir. Tous étaient de retour dans leur collège respectif, lundi matin, selon le communiqué de la préfecture reçu lundi 20 mai à 20 heures.

Durant le week-end, les gendarmes ont effectué de nouveaux prélèvements et d'autres tests au trinquet Darmendrail, mais le bâtiment semble hors de cause. L'hypothèse du monoxyde de carbone avait été écartée, dès vendredi, par les premiers relevés effectués par les sapeurs-pompiers.

« Cela reste une énigme »

L'Agence régionale de santé (ARS) s'est saisie du dossier. Selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, les résultats des analyses bactériologiques effectuées sur l'eau des sanitaires et des vestiaires sont conformes. La piste alimentaire est aussi écartée. "Aucune trace de contamination n'a été mise en évidence", précise la préfecture. "Cela reste une énigme parce qu'il n'y a pas un dénominateur commun entre les quatre établissements", confie un enquêteur. À savoir les collèges de Bidache, Amikuze de Saint-Palais, Elhuyar et Ursuya d'Hasparren, qui comptaient tous des élèves malades dans leurs rangs.

Vendredi, 300 collégiens étaient réunis dans la salle du trinquet pour répéter un spectacle.

« L'hypothèse privilégiée est celle du syndrome collectif inexpliqué. Il résulte de l'apparition de symptômes non spécifiques, essentiellement de type neurologique, se manifestant par des malaises ou des nausées. Il peut être dû à la température élevée dans la salle, au nombre d'élèves importants et à des activités à charge émotionnelle qui peuvent constituer une source de stress », conclut le communiqué de la préfecture. Le mystère demeure.