Un séisme de magnitude 5,9 s'est produit jeudi au large des côtes du Japon et un autre, de magnitude 5,5, quelques heures plus tard en Nouvelle-Zélande, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
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L'épicentre du premier séisme a été détecté à une profondeur de 25 kilomètres, à une quarantaine de kilomètres de la préfecture de Chiba, à l'est de Tokyo, mais aucune alerte au tsunami n'a été lancée.

L'agence météorologique japonaise a quant à elle évalué la magnitude à 6,2, tout en précisant sur son site internet qu'il ne posait « aucun risque de tsunami ».

La secousse, qui s'est produite à 4h47 locales (19h47 GMT), a été ressentie dans la banlieue de Tokyo, selon les médias japonais.

Le deuxième séisme, en Nouvelle-Zélande, s'est quant à lui produit à 10h20 (22h20 GMT) au large de la côte de la région isolée de Milford Sound, sur l'île du Sud.

Le service néo-zélandais de sismologie GeoNet a évalué le séisme à 5,9, contre 5,5 pour l'USGS.

Le tremblement de terre a été ressenti par la population, mais sans faire de dégâts matériels selon la police.

Le Japon et la Nouvelle-Zélande se trouvent sur la «ceinture de feu» du Pacifique, un arc d'intense activité sismique qui s'étend à travers l'Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique.

En mars 2011, un séisme dévastateur de magnitude 9,0 avait secoué l'archipel du Japon avant qu'un gigantesque raz-de-marée ne s'abatte sur les côtes nord-est du pays, tuant près de 16 000 personnes et déclenchant la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.

En Nouvelle-Zélande, un séisme de magnitude 6,3 a fait 185 morts en février 2011 à Christchurch, sur l'île du Sud. En novembre 2016, une secousse de magnitude 7,8 à Kaikoura, sur la côte plus au nord, a été la deuxième plus puissante jamais enregistrée dans le pays, mais n'avait fait que deux morts.