Une terrible pandémie sévit dans le monde aujourd'hui et comme les médias dominants ne nous en parlent pas, de celle-là, avec des chiffres quotidiens de décès, je m'empresse de réparer cette injustice :
tyhh
Un décès toutes les 6 secondes, tout de même [1] ! 14 400 par jour ! 5 millions de morts par an ! D'autres maladies feraient la une des journaux pour moins que ça !

Bien sûr, je ne pense à rien de précis en VID en disant cela.

Aujourd'hui, c'est plus de 460 millions de personnes atteintes dans le monde [2] par cette épidémie silencieuse, chaque année de plus en plus.

En France, plus de 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour [3]. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, 1 personne sur 4 est contaminée !

Au début, c'est une maladie invisible, pas de toux, pas de difficultés respiratoires, pas de fièvre, pas de fatigue ni même de perte du goût ou de l'odorat.

1 personne sur 2 ne sait même pas qu'elle en est atteinte !

Attention, cela peut vous concerner, même si vous pensez aller bien, mangez sainement et que votre poids semble « correct ».

On associe souvent cette maladie à l'obésité ou aux mauvaises habitudes alimentaires. Détrompez-vous. Evidemment, l'obésité et les mauvaises habitudes alimentaires vont ajouter d'autres maladies, d'autres complications, ce n'est pas bon.

Mais dans cette pandémie particulière, une étude états-unienne a montré que les personnes minces ou de poids « normal » avaient deux fois plus de risques de décéder [4].

Pourquoi ?

Justement, comme elles se pensent en bonne santé, elles passent sous le radar et la maladie a le temps d'évoluer plus longtemps avant de sonner l'alarme et là, c'est trop tard.

Cette maladie a beaucoup de complications vitales potentielles, cardiaques, vasculaires (accidents vasculaires cérébraux notamment), rénales.

2 à 6 x plus de risques d'infarctus myocardique.

2,6 % de toutes les cécités dans le monde.

La durée de vie est, en moyenne, raccourcie de 15 ans.

Un point commun avec l'autre pandémie (celle en VID) qui, elle, a occulté l'importance de toutes les autres maladies humaines pourtant bien plus meurtrières*, est que nous avons sur cette maladie épidémique des idées reçues qui n'ont rien à voir avec la réalité ou la vérité.
* Comme on le constate sur le site de l'OMS, le palmarès des 10 maladies humaines les plus meurtrières ne comporte que 3 maladies transmissibles (infectieuses). Parmi les 7 autres, nous retrouvons les maladies cardio-vasculaires en numéro 1 (près de 10 millions de morts en 2016), les AVC en numéro 2 (près de 6 millions de morts en 2016), les pathologies pulmonaires chroniques en numéro 3 telles que la Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO).
Ainsi, l'un des acteurs majeurs de cette maladie est souvent banalisé, quand il n'est pas carrément ignoré.

C'est un fléau insidieux dont on sous-estime la portée et la dangerosité.

Pendant 40 ans, des chercheurs ont suivi 6800 personnes sans aucun des facteurs de risque de cette maladie [5].

Aucun.

Près de 900 personnes ont pourtant bien développé cette terrible maladie.

Quel était leur point commun ?

Le stress.

Divorce, difficultés professionnelles, trop de sollicitations extérieures, décès de proche, peurs...

Oui, le stress psychologique.

Ce stress affecte tout le corps, notamment au travers de trois systèmes très importants, interconnectés et contrôlant toutes les réactions physiologiques :
  1. Système nerveux
  2. Système endocrinien (hormones)
  3. Système immunitaire
Les chercheurs ont conclu que les personnes stressées avaient 45% de « chances » en plus de développer la maladie, par rapport aux personnes non stressées ou qui apprennent à gérer ce stress.

En fait, les traumatismes psychologiques, dont le stress post-traumatique est la pire des formes, et les émotions négatives telles que la peur, la frustration, la colère seraient parmi les causes principales de cette épidémie, comme de bien d'autres d'ailleurs.

J'arrête ici le mystère.

Il s'agit du diabète. Dans ce cas, le stress a épuisé le pancréas, les cellules productrices d'insuline, l'hormone régulatrice de la glycémie.

Le stress.

Le diabète arrive en 7ème position [6].

Vous imaginez, si tous les jours, les présentateurs de journaux télévisés commençaient en nous disant :

« Diabète : 14 400 morts de plus aujourd'hui ! »

Tous les jours, sans interruption.

Ils pourraient le faire également pour les maladies cardio-vasculaires (infarctus ou AVC), les cancers (1 décès sur 6 dans le monde), les insuffisances respiratoires chroniques...

Ce qu'ils ont fait pour le COVID-19, annoncer tous les jours le nombre de décès, le nombre de nouveaux cas, je n'avais jamais vu ça durant toute ma carrière de médecin.

Pas un jour sans parler de COVID-19 !

Comme s'il n'y avait plus que ça qui comptait.

Tout décès y était rapporté, retenant le COVID-19 comme la cause unique de la mort. Pendant 6 mois, tout s'est arrêté pour ne plus parler que de cette maladie infectieuse, n'envisager que cette cause de décès. Et apparemment, cela continue.

Qu'en pensez-vous ?

Prenez un moment pour réfléchir à cela.

Beaucoup de personnes sont probablement mortes, ou meurent avec le coronavirus mais en réalité, elles sont mortes, meurent de leur diabète, ou d'une complication fatale de ce diabète, cardio-vasculaire, rénale ou respiratoire.

Elles sont mortes, meurent de leur AVC.

Elles sont mortes, meurent d'une autre infection.

Elles sont mortes, meurent de leur BPCO.

Personne ne peut imaginer que ces maladies si meurtrières jusqu'en janvier 2020, soient devenues subitement bénignes. Comme par magie.

Ce n'est pas un jugement cynique ou ironique que je fais ici.

Seulement une analyse, 6 mois plus tard.

Je comprends qu'une nouvelle maladie, contagieuse de surcroît, accapare comme cela toute l'attention des humains, du moins au début.

Mais de là à oublier que depuis toujours les êtres humains meurent de nombreuses causes variées, bien plus terribles que le COVID-19 !

Cela, encore 6 mois après le début de la crise, alors que le nombre d'hospitalisations et de décès dus au SRAS-CoV-2 a considérablement diminué, c'est inadmissible.

Pour revenir au diabète, dans cette étude états-unienne de grande ampleur, nous avons vu combien le stress, toxique et dangereux, était souvent le véritable déclencheur de la maladie.

Il est lui aussi très contagieux ! Son taux de reproduction (R) est bien plus élevé que celui du COVID.

Il tue au travers de toutes ces maladies (infarctus, diabète, cancers...) qui, COVID ou pas, continuent et continueront d'accaparer le haut du palmarès de la mortalité humaine.

En plus, imaginez le surplus de stress engendré aujourd'hui par les mesures imposées contre le COVID-19 en particulier :
  • Peur de perdre son emploi ou désespoir de l'avoir perdu
  • Peur de sortir de chez soi
  • Peur de prendre ses proches dans ses bras
  • Peur d'être pris dans les bras de ses proches
  • Peur d'aller à l'hôpital
  • Respiration entravée par le port continu du masque, même à vélo dans certains endroits avec tous les effets délétères de la sous-respiration chronique [7] dont le pire sera l'aggravation de l'acidité du sang et l'hypoxémie
  • Psycho-traumatismes d'enfants en leur imposant la distance sociale et la mise à l'écart de leurs camarades
  • Psycho-traumatismes des parents qui voient leurs enfants ainsi traités
  • Peur de voyager
  • Entrave aux relations sociales
Saviez-vous qu'une piètre qualité des relations sociales était en elle-même un facteur de surmortalité, comme le décrit très bien cette étude parue le 27 juillet 2010 :

Social Relationships and Mortality Risk : A Meta-analytic Review

(Traduction : Le rapport entre les relations sociales et le risque de mortalité).

Il serait bon que tous les médecins se penchent à présent sur le prix sanitaire énorme et disproportionné (aujourd'hui) des mesures anti-COVID :
  1. Confinement (quarantaine inverse, imposée à des sujets sains et non malades)
  2. Port continu de masques obstruant nos voies respiratoires
  3. Distanciation sociale et même isolement dans des bulles, avec interdiction de contacts et de gestes sociaux...
D'autant plus que de nombreux médecins disent qu'il y a un traitement simple et peu coûteux dans le COVID-19, pour les personnes qui deviennent malades, un traitement à donner le plus tôt possible, dès les premiers symptômes, à savoir la triple association hydroxychloroquine, azithromycine, zinc, sous prescription médicale, avec à la clé réduction drastique de la charge virale, raccourcissement de la période contagieuse et protection de ses congénères.

Il serait bon que les pneumologues se lèvent pour leurs BPCO, les endocrinologues pour leurs diabétiques, les cardiologues pour leurs patients coronaropathes, les néphrologues pour leurs dialysés, les neurologues pour leurs patients accablés d'AVC... et s'assurent que la prise en charge de la maladie COVID-19, aussi réelle et importante soit-elle, ne vienne pas mettre en péril la lutte contre ces terribles maladies plus répandues et plus mortelles.

Il serait bon également que nos autorités soient aussi sévères envers ceux qui répandent la peur et le stress à propos de ce virus, qu'elles ne le sont envers ceux qui ne portent pas leur masque correctement, surtout qu'aujourd'hui, ils ne peuvent prétendre ignorer le terrible poids de ces fléaux dans la mortalité humaine que sont l'angoisse et le stress post-traumatique.

Expliquons aux gens comment atténuer tout ce stress.

De nombreux moyens fiables et efficaces existent [8-9-10].

Voilà ce dont les journaux télévisés devraient parler, ainsi que les médecins.

Sauvons des vies.
Notes :

[1] https://destinationsante.com/

[2] https://www.who.int/fr/

[3] Une des plus terribles pandémies mondiales

[4] https://www.selection.ca/sante/

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23075206/

[6] Les 10 principales causes de mortalité, site OMS, 2018, comparaison 2000/2016 et en fonction du niveau de revenus.

[7] En finir avec la sous-respiration

[8] Comment transformer votre vie avec les thérapies courtes, Cécile Wyler Roulet, éditions Favre, 2015

[9] Des ressources pour guérir, Pascal Ide, éditions Desclée de Brouwer psychologies, 2012

[10] Se protéger des stress, inflammations chroniques et maladies chroniques, grâce au nerf vague, l'approche par la coach-respiration®, Jean-Marie Defossez, éditions Jouvence, 2018