Patrick Bellier, pneumologue
« Ils sont où les malades ? Ils sont où les morts ? Ils sont dans des fosses communes qu'on nous cache ? Il n'y a plus de morts, il y a plus rien.

Ces 42 673 [cas positifs] ce sont des porteurs sains comme moi je suis porteur sain de pneumocoques, de méningocoques, de staphylocoques, etc., de tas de germes dégoûtants. Je suis porteur sain. Le monsieur en face de moi il est porteur sain. Vous êtes porteur sain, tout le monde est porteur sain. A quoi ça sert un porteur sain ? S'il n'y avait pas les porteurs sains pour en retenir la bactérie ou le virus, mais on serait tous malades ! Ce serait une hécatombe ! Il y aurait des morts partout, ça sentirait le cadavre partout dans les rues, on marcherait sur les cadavres, etc. Il faut arrêter la psychose, l'épidémie est finie depuis fin mai et comme en virologie respiratoire, il n'y aura pas de deuxième vague. Il n'y a jamais eu de deuxième vague en virologie respiratoire sauf peut-être pour la grippe espagnole en 18/19 mais ça c'est un autre problème. »

« On a une petite remontée et elle est synchrone et parallèle à la petite remontée due à l'obligation du port de masque parce qu'on empêche les porteurs sains de se multiplier. »

31 juillet 2020 - Port du masque en extérieur : Martin Blachier, médecin épidémiologiste, est contre :


Coup de gueule du Pr Toussaint face au Dr Martin Blachier 5 septembre 2020 qui a visiblement retourné sa veste :

« Vous êtes en train de dire depuis six mois qu'il va y avoir une augmentation en avril avec le relâchement, elle n'a pas eu lieu. En mai avec le déconfinement, elle n'a pas eu lieu. En juin avec la fête de la musique, elle n'a pas eu lieu et en juillet avec les clusters de Mayenne, elle n'a pas eu lieu. Donc ça fait quatre fois, cinq fois, que vous vous trompez sur les pronostics qui sont donnés. Il est important de comprendre ce que les déterminants de cette épidémie font, que c'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu, or les conséquences de ce confinement actuellement vont être portées par eux et c'est sur eux qu'il faut mettre maintenant l'accent et l'aide. »