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Semaine israélo-palestinienne en vue à Washington. Le 17, le président des Etats-Unis, Barack Obama, s'entretiendra avec le roi de Jordanie (dont les précoces Mémoires sont publiées en France chez Odile Jacob sous le titre La dernière chance). Le 19, M. Obama livrera un nouveau discours sur le monde arabe au département d'Etat. Le 20, il recevra le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Ce sera sans son émissaire George Mitchell, l'ancien sénateur nommé envoyé spécial pour le Proche Orient, et donc le conflit israélo-palestinienn, dès l'intronisation du président démocrate. Avant cette nomination, M. Mitchell avait introduit pour la première fois parmi les termes de référence du conflit, dans un rapport consacré aux racines de la deuxième intifada (pubié en juin 2001) la notion de gel de la colonisation, y compris la croissance naturelle des implantations existantes.

Pendant deux ans, cet objectif a été ressassé par la diplomatie américaine. Qui a bien obtenu un moratoire partiel de dix mois, historique de la part d'un gouvernement nationaliste comme celui que dirige M. Nétanyahou, lequel s'est cependant opposé à la reconduction demandée lors du lancement de nouvelles négociations directes israélo-palestiniennes en septembre 2010. Echec sur le moratoire, échec sur les négociations, M. Mitchell quitte la scène sans stratégie de rechange côté américain. Sa lettre de démission est un modèle de laconisme :
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