Tout en reconnaissant que « les connaissances sur les futurs vaccins et leur capacité à limiter la contagion du virus » mettront « un certain temps » à arriver, l'idée même d'une vaccination globale semble relever pour l'institution de l'évidence et y être un non-sujet.
La prudence, ou même le simple questionnement, face à ce vaccin développé en dix-huit mois au lieu des dix ans habituels et au cœur de profits financiers colossaux, semble être remplacée par la nécessité impérieuse de « convaincre les personnes hésitantes ».
On peut également légitimement s'interroger sur une stratégie consistant à « construire la confiance dans la vaccination le plus tôt possible en amont de l'arrivée des vaccins » lorsque les données cliniques complètes sur leurs possibles efficacité et innocuité, à l'exception de communications émanant des laboratoires eux-mêmes (générant de faramineuses hausses du cours de leurs actions en bourse), demeurent inaccessibles, y compris à nos propres représentants politiques.
Si la HAS juge « inopportun » de rendre la vaccination obligatoire en début de campagne, elle l'envisage si « les outils de persuasion n'ont pas permis d'atteindre une couverture vaccinale suffisante pour protéger la population », soit 75 % minimum de la population (alors que les derniers sondages indiquent que seuls 54 % des Français accepteraient actuellement un tel vaccin).
Alors qu'un vaccin pourrait être disponible au premier trimestre 2021, la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques a engagé des discussions avec l'Union européenne afin d'organiser un système d'indemnisation « en cas de problèmes » de type effets secondaires. La Commission européenne a déclaré au Figaro qu'elle prévoyait en effet d'« indemniser les fabricants pour certaines responsabilités encourues [...] afin de compenser les risques élevés pris par les fabricants du futur vaccin Covid ».
Les citoyens en tant qu'entités individuelles ne sont pas conviés à participer à l'élaboration de cette stratégie vaccinale, mais les associations de patients et autres organismes du monde de la santé peuvent participer à la consultation publique organisée par la HAS jusqu'au 30 novembre en remplissant un formulaire en ligne.
Sources :
« Stratégie vaccinale contre la Covid-19 : recommandations intermédiaires sur les modalités de mise en œuvre de la vaccination », HAS, 9 novembre 2020.
« COVID-19 vaccination intent is decreasing globally", Sondage IPSOS, 5 novembre 2020.
« Vaccins Covid-19 : l'UE indemnisera les laboratoires en cas de problèmes », Le Figaro, 27 août 2020.
Nul acte médical ne saurait-être pratiqué sans le consentement plein et éclairé du patient .
Cette règle a été édicté suite aux trop nombreux abus des médecins nazis qui pratiquaient certaines expériences plus que limite en terme d'éthique même si on leur doit certaines informations utiles.
Mais bon on est plus à une violation près quand même les droits les plus élémentaires sont bafoués quasiment tous les jours par une bande de parasites s'étant accaparé le pouvoir et s'en servant pour contraindre et malmener les autres qu'ils placent en dessous de tout.