Après que deux médecins du NHS vaccinés mardi, hier donc, aient été victimes de réactions graves, l'autorité britannique de réglementation des médicaments et des soins de santé a exhorté les personnes présentant des antécédents de réactions allergiques « importantes » à ne pas opter pour le vaccin de Pfizer-BioNTech. C'est quoi « importantes » ? Nombreuses ? Sévères ? Les deux ? On ne sait pas....

Vaccination Pfizer anti-Covid
© Jeff J Mitchell/Pool via REUTERSUn médecin reçoit le vaccin anti-Covid-19 de Pfizer le premier jour du plus grand programme d'immunisation de l'histoire britannique, à l'hôpital Louisa Jordan, à Glasgow, en Écosse
Le professeur Stephen Powis, directeur médical national du NHS [le système de santé publique de Grande-Bretagne - NdT], a déclaré mercredi que la MHRA [l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé - NdT] avait émis un avertissement concernant l'administration du vaccin anti-Covid-19 de Pfizer-BioNTech.
« Comme c'est souvent le cas avec les nouveaux vaccins, la MHRA a conseillé, à titre de précaution, que les personnes présentant des antécédents importants de réactions allergiques ne reçoivent pas cette vaccination. »
Cet avertissement fait suite à des réactions indésirables à l'injection pour deux membres du personnel du NHS, qui ont été vaccinés mardi dans le cadre de la première journée de lancement du vaccin au Royaume-Uni. Powis a déclaré que
« deux personnes ayant des antécédents de réactions allergiques importantes ont réagi négativement hier. Les deux se remettent bien. »
Le NHS a déclaré que tous les hôpitaux avaient été informés et qu'ils demanderaient à toutes les personnes inscrites pour recevoir le vaccin si elles ont des antécédents de telles réactions. Le Dr June Raine, directrice de la MHRA, a déclaré mercredi lors d'une audition du comité mixte restreint que la « vigilance en temps réel » se poursuivrait pendant la campagne de vaccination.

Et elle a ajouté :
« Mardi a marqué le premier jour du programme britannique de vaccination à grande échelle, dans ce qui a été présenté comme un moment décisif dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Jusqu'à présent, l'agence britannique de réglementation des médicaments n'a approuvé que le vaccin américain Pfizer-BioNTech, mais le ministre de la santé Matt Hancock a suggéré mardi que le vaccin britannique AstraZeneca pourrait être approuvé cette année. »
Par ailleurs, Stephen Evans, professeur de pharmacoépidémiologie à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, a déclaré que le régulateur avait fait ce qu'il fallait, mais que le grand public ne devait pas craindre d'être vacciné :
« Pour la population en général, cela ne signifie pas qu'elle devrait être inquiète de recevoir le vaccin. Il faut se rappeler que même des choses telles qu'une marmite peuvent provoquer des réactions allergiques graves et inattendues. »
Ils osent, les bougres... Une marmite, franchement. Ça vole aussi aussi que le premier homme britannique à se faire vacciner — après Margaret pour les femmes qui est devenu la première patiente au monde à recevoir le vaccin Pfizer/BioNTech — et qui s'appelle William Shakespeare. Vous n'avez pas un peu l'impression que l'on se fiche de nous, et dans les grandes largeurs encore !? Se faire vacciner ou ne pas se faire vacciner ? That is the question !

Bien sûr, Pfizer-BioNTech se fend d'un communiqué de presse propre à laisser entendre que le vaccin est très, très, très, mais vraiment très sûre, puisque selon eux, les derniers essais du vaccin n'ont révélé « aucun problème sérieux quant à son innocuité », et que plus de 42 000 personnes ont reçu deux doses du vaccin au cours de ces essais. Ils précisent aussi que les données détaillées des essais du vaccin ont montré des réactions allergiques potentielles chez 0,63 % des personnes qui ont reçu le vaccin, contre 0,51 % des personnes qui ont reçu le placebo. Les examinateurs de la Food and Drug Administration américaine ont appelé cela un « léger déséquilibre numérique ».

Mais, c'était quoi le placebo ? Un autre vaccin ?

Nous attendons toujours les études scientifiques publiées après revues des pairs... Les verrons-nous même un jour ?
À vot' bon cœur m'sieurs dames...

Sources de l'article : Russia Today et RiverBender
Traductions : Sott.net