
Note de l'éditeur Sott.net : Marre des images de coronavirus, place à un peu de beauté naturelle...
Mais le nouveau variant anglais (séquencé pour la première fois en Angleterre), nourrit toutes les hypothèses et tous les paris, plus contagieux, plus dangereux ?
En regardant les séquençages pour la France sur la même période, on voit deux variants majoritaires, le 20B et le 20I/501Y.V1 (variant anglais, aussi appelé B.1.1.7 ou VOC 202012/01) :
Ce variant semble en baisse en France, mais c'est en fait qu'il n'y a qu'un seul séquençage pour la France mis à disposition que la base de données NextStrain a pu exploiter, une base de données publique.
La France séquence peu, à part quelques hôpitaux spécialisés et centres de recherches, peut-être simplement par ce que ça n'a qu'un intérêt limité en dehors d'études et recherches fondamentales.
Santé publique France publie aussi des chiffres sur un panel plus vaste :
On a donc 169 « cas » venant du Royaume-Uni, des voyageurs contraints de se faire tester pour circuler, mais aucune forme d'une quelconque transmission n'est démontrée, toute l'agitation repose sur un préprint qui ferait l'hypothèse d'une transmission plus élevée à partir de modèles et de prédictions encore hypothétiques.
La science ne sait même pas pourquoi il y a des variants, ni pourquoi ils sont différents en fonction des zones géographiques. Faudra-t-il décider d'un reconfinement demain en France pour méditer encore une fois sur notre profonde et incurable ignorance ?