Une enquête a été ouverte à la suite du décès d'un homme de 24 ans en bonne santé qui avait reçu une injection d'AstraZeneca dix jours plus tôt. Selon l'ANSM, «à ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination».


Commentaire : Évidemment, quand il s'agit du vaccin, rien ne permet jamais de faire le lien. C'est juste une coïncidence, la « faute à pas d'chance » - malgré qu'il s'agisse d'un jeune homme d'une vingtaine d'années sans problème de santé !


AstraZ
Un étudiant en médecine de 24 ans a été retrouvé mort le 18 mars à Nantes, dix jours après avoir été vacciné avec le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca, comme le rapporte Ouest France, qui précise que le rapport d'autopsie évoquerait «une hémorragie interne causée par une thrombose». Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes.

Une thrombose à l'origine du décès, selon le rapport d'autopsie

Etudiant en sixième année de médecine et interne au CHU, Anthony R. a été retrouvé par les pompiers vers 18h le 18 mars, alors que ses proches s'inquiétaient car il ne donnait pas de nouvelles. Les secours ont également mis la main sur un document indiquant qu'il avait été vacciné le 8 mars avec le vaccin AstraZeneca. Son frère a expliqué à Ouest France l'avoir eu au téléphone pour la dernière fois le 17 mars au soir : « Mon intime conviction, c'est que le vaccin a déclenché la thrombose qui a causé sa mort. Je veux bien que l'on me dise tout ce que l'on veut, mais je vous mets au défi de trouver une personne qui a une thrombose à 24 ans », a-t-il assuré au quotidien local.

« Anthony avait 1,7 litre de sang dans le ventre »

Un porte-parole de l'Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a néanmoins souligné le fait qu'«à ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination». «Les médecins nous ont dit qu'Anthony avait 1,7 litre de sang dans le ventre. La seule consolation, c'est qu'il est décédé dans son sommeil. On se raccroche à ça : au moins, il n'a pas souffert», a poursuivi le frère de la victime.

Ce dernier insiste sur le fait qu'Anthony R. «prenait soin de lui». «Il faisait attention à ce qu'il mangeait, il faisait du sport. Surtout, il n'avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c'est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s'est passé», a expliqué le frère.

Selon l'ANSM et le fabriquant AstraZeneca, les cas de thromboses après injection de ce vaccin sont nettement moins fréquents que la moyenne dans la population. Cela ne veut pas dire pour autant que le vaccin est sans effets indésirables. En France, les données du régulateur des médicaments montrent qu'ils sont plus fréquents à être signalés chez des vaccinés AstraZeneca (0,66%) que Pfizer/BioNTech (0,19%) ou Moderna (0,12%).

L'ANSM a précisément listé dans son dernier rapport 4 184 cas d'effets indésirables depuis le début de la vaccination avec AstraZeneca, et «13 cas d'événements thromboemboliques (pour plus de 1 041 000 injections)». Après une suspension temporaire dans plusieurs pays de l'UE, l'Agence européenne du médicament (EMA) a jugé le 18 mars que le vaccin AstraZeneca était «sûr et efficace», ajoutant néanmoins que «la possibilité de lien entre le vaccin et des cas de coagulation intravasculaire disséminée et de thrombose veineuse cérébrale ne peut être écartée ». La France, parmi d'autres, a repris la vaccination, alors que certains pays ont fait le choix de poursuivre la suspension.