
Les travaux menés par les chercheurs suggèrent un événement beaucoup plus marquant que ceux de Toungouska (Russie, 1908) et de Tcheliabinsk (Russie, 2013). Mais insuffisant tout de même pour laisser derrière lui la trace d'un cratère au sol. D'où la difficulté pour les chercheurs d'identifier et de caractériser de tels événements.
Évaluer le risque pour nos sociétés
Cette étude souligne ainsi l'importance de réévaluer la menace portée par les objets de taille moyenne. Car il est probable que ce type d'événements se produisent plus souvent qu'on le pense. Les chercheurs recommandent ainsi que des travaux soient lancés pour identifier des événements similaires qui se seraient produits par le passé du côté des sous-sols océaniques notamment. La calotte antarctique ne représentant, elle, que 9 % de la surface de la Terre.
Les chercheurs de l'université du Kent rappellent que si un événement météoritique comme celui qu'ils ont identifié du côté de l'est de l'Antarctique devait se produire au-dessus d'une zone densément peuplée, il pourrait provoquer de graves dommages matériels. Et surtout, des millions de victimes. Jusqu'à des centaines de kilomètres à la ronde.
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