« Il est des hommes qui incarnent le mensonge à un degré tel qu'ils commenceront à vous débiter un mensonge avec la certitude que vous n'en croirez pas un traître mot. »

Alexandre Mercereau, éd. E. Figuière, Pensées choisies, 1922

autoflagellation
© Asif Hassan - AFP
La trahison, disait Paul Léautaud[i], peut être le fait d'une intelligence supérieure, entièrement affranchie des idéologies civiques.

On se rappelle l'imbroglio qui a suivi en 2005 le vote par le Parlement français de la loi sur les rapatriés parlant dans son article 4 du « rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord », formule interprétée par beaucoup comme une apologie de la colonisation. Jacques Chirac, alors chef de l'Etat, avait, sinon abrogé, du moins enterré cette loi en précisant : « Dans la République, il n'y a pas d'histoire officielle, ce n'est pas à la loi d'écrire l'histoire. »

Il me semble que la fonction présidentielle n'offre pas non plus licence d'écrire comme de réécrire l'histoire.

Dans les relations plutôt troubles qu'il entretient avec l'histoire coloniale franco-algérienne et le thème très « fashion woke » du racisme, il semblerait que M. Macron, malgré les apparences, soit particulièrement sensible à la question mémorielle qu'il a manifestement beaucoup de mal à comprendre.

« Les historiens », disait Khrouchtchev, « sont des gens dangereux », qu'il faut surveiller. Je ne sais pas s'ils sont dangereux, mais je constate que l'on commence à les surveiller disait Marc Ferro[ii], interrogé à propos de ses histoires parallèles.

Aujourd'hui, avec la dernière déclaration présidentielle, il ne s'agit pas tant de surveiller les historiens que d'éviter de voir apparaître des travaux ou des rapports qui, singulièrement orientés et à la limite de la flagornerie historique, en viennent à biaiser une réalité temporelle et historique qu'il ne saurait être question de revisiter pour complaire à tel ou tel acteur.

Je serais donc assez enclin à surveiller le président pour le rappeler à l'ordre et l'inviter à cesser de faire n'importe quoi avec l'histoire algérienne et l'importation du racisme des Etats-Unis en France - problématique et sujet qu'il ne connaît pas, j'insiste fortement-, et dont les implications géopolitiques, telle la manipulation d'un explosif instable, pourraient bien lui sauter à la figure.

Sortir une ânerie telle que celle proférée par M. Macron devant la chaîne américaine CBS n'est pas le fait d'une intelligence dite « supérieure », bien au contraire, tant elle participe et procède d'une attitude sournoise précisément affranchie des idéologies civiques.

Un public attentif aura certainement repéré la bouillie temporelle de la série diffusée sur Netflix intitulée La Révolution[iii] et qui s'ouvre sur une citation prêtée à Napoléon : « L'histoire est un tissu de mensonge sur lequel on est d'accord », avec, dans le fond, juste audible, une voix qui chuchote : « On dit que l'histoire est racontée par les vainqueurs. On oublie de dire qu'elle est réécrite avec le temps, transformée par les livres, réinventée par ceux qui ne l'ont pas vécue. » Nous y sommes.

M. Macron a donc entrepris de réécrire l'histoire de France en la « déconstruisant ».

Au cours d'un entretien avec le média américain CBS ce 18 avril 2021, https://www.cbsnews.com/news/transcript-french-president-emmanuel-macron-on-face-the-nation-april-18-2021/ , le président de la République est en effet revenu sur « la question de la race » et le passé colonial de la France, expliquant qu'il fallait « d'une certaine manière déconstruire notre propre histoire ».

Interrogé sur l'une de ses précédentes déclarations à propos des différences entre la France et les Etats-Unis concernant les questions ethniques, le chef de l'Etat a expliqué qu'en dépit d'un passé différent, les deux nations avaient en commun de devoir faire face à la « question de la race, qui est au cœur même de notre société et qui crée beaucoup de tensions quand des gens sont fondamentalement victimes de discrimination ».
"We have in a certain way to deconstruct our own history."
Mais comment donc !

Propos édifiants de M.Macron sur CBS[iv] qui a expliqué que la France souffre de racisme, le lie à son passé colonial et justifie un projet de "déconstruction de notre histoire" (!)

« Ma conviction, a ainsi déclaré le chef de l'Etat, est que nous devons nous attaquer à ce sujet en faisant, premièrement, preuve de transparence et de jugement équitable. C'est pourquoi j'ai lancé de nouvelles plateformes pour lutter contre la discrimination, le racisme, etc. Deuxièmement, un dialogue calme et ouvert pour comprendre comment cela s'est passé et d'une certaine manière déconstruire notre propre histoire », a développé Emmanuel Macron à propos du passé colonial de la France, avant d'ajouter, à propos des points de comparaison avec les Etats-Unis, que « sans aucune confusion, nos histoires sont très différentes[v] ».
Personne ne se trompera sur la nature profondément déstabilisatrice de cette resucée du discours dit « de Philadelphie » prononcé le 18 mars 2008 par Barack Obama, alors candidat démocrate à la Maison Blanche.

On voit ce qu'il en est, côté algérien, du « dialogue calme et ouvert » qui s'inscrit dans une hostilité obsessionnelle constante de la clique militaro-politique nourrie par un ressentiment auxquels seule une fin de non-recevoir définitive de la France pourrait mettre un terme[vi].

Quitte à en rajouter une louche dans l'inféodation et la volonté de plaire à son suzerain complètement sénile, le président de la République a annoncé au cours du même entretien une levée progressive, « début mai », des restrictions de voyage pour les Américains ayant reçu deux doses de vaccin.
« Nous travaillons activement à l'élaboration d'une solution concrète, notamment pour les citoyens américains vaccinés qui pourront bénéficier, en quelque sorte, d'un certificat spécifique », a-t-il expliqué, alors que les discussions se poursuivent à ce sujet avec la Maison Blanche.
M. Macron s'est par ailleurs déclaré favorable à « un dialogue ouvert, apaisé et respectueux avec la Russie », tout en demandant de « définir de claires lignes rouges », sans lesquelles a-t-il ajouté « nous ne pouvons pas être crédibles », se disant ainsi prêt à des sanctions en cas de « comportement inacceptable ». Alors qu'avec les vaccins seuls autorisés malgré leurs dangers la plus grande expérimentation sur le vivant se déroule en Europe et en France au travers notamment d'un vaccin non finalisé et dont l'issue en matière d'intégrité de l'humain est plus qu'inquiétante, M. Macron a fait preuve d'une russophobie maladive en écartant d'un coup de patte l'utilisation du vaccin Sputnik V (sans doute encore trop soviétique).

A ce stade de la discussion, de deux choses l'une : la Russie a compris soit que le propos était insignifiant, soit qu'elle avait affaire à un féru d'histoire parallèle, complètement à côté de la plaque et en parfaite mésintelligence des réalités du monde ambiant, ne se donnant même pas la peine de répondre et attendant de pouvoir discuter avec un interlocuteur sérieux.

Propos scandaleux et inacceptables

S'agissant de la réécriture de l'histoire, outre son insigne stupidité le propos est scandaleux, indigne du chef de l'Etat et du président de la République, et révélateur de quelque chose de beaucoup plus profond qui touche l'intégrité même de la France et de ses habitants.

En politique, il n'y a pas de traîtres, il n'y a que des perdants[vii].

La traîtrise n'est finalement pas grand-chose, surtout en politique, où elle est affaire de conquête du pouvoir et de carrières longues, d'affrontement entre morale et pragmatisme. Pour Machiavel, l'exercice du pouvoir est d'ailleurs un domaine dans lequel il est dangereux pour l'homme politique de s'encombrer de scrupules moraux : « L'homme qui en toutes choses veut faire profession de bonté se ruine inéluctablement parmi tant d'hommes qui n'ont aucune bonté. De là il est nécessaire au Prince, s'il veut se maintenir au pouvoir, d'apprendre à pouvoir ne pas être bon, et d'en user et n'en pas user selon la nécessité », lit-on dans le Prince. Chacun sait depuis Machiavel[viii] dans Le Prince, que la morale n'est qu'un obstacle à la pérennité de l'exercice du pouvoir.

Mais ce serait gravement se tromper que de prendre cet aphorisme à la lettre tant il est vrai que dans l'esprit de Machiavel la morale - la virtù, ses qualités personnelles -, bien qu'adaptée aux réalités politiques de l'instant, ne se départit jamais d'une fidélité absolue à la fonction politique exercée par ledit prince qui peut être tout dans l'exercice de son pouvoir et de ses fonctions...sauf un traître, précisément.

Ainsi, au-delà d'une catégorisation des formes de trahison en fonction des raisons d'agir du traître tout comme d'une analyse qui se focaliserait uniquement sur ses multiples manifestations, il faut considérer la trahison comme manifestation d'une « crise » ou d'une « rupture de la réalité » et effectuer une différenciation entre la trahison comme rupture d'un lien personnel et celle ayant trait à un collectif ou un groupe. Un peuple, une nation, une patrie, un pays, la France, par exemple.

On se prend à rêver qu'au moins dix millions de compatriotes puissent à leur tour décider de « déconstruire » ce traître à la nation à la prochaine élection présidentielle en 2022.

De l'Antiquité à nos jours, la trahison représente une constante absolue dans la transgression des règles du jeu. Quelle qu'en soit sa nature - une parole non tenue, une désertion, un mensonge -, « l'acte de trahison revêt toujours un caractère disruptif », définit Sébastien Schehr, professeur de sociologie à l'université de Savoie-Mont-Blanc. « Ce qu'ont en commun ces actions par-delà leur diversité, c'est qu'elles impliquent la violation des normes d'un ensemble social donné et le non-respect des attentes qui y prévalent. » D'où les réactions outrancières sur lesquelles débouche l'attitude du traître. Mais l'émotion suscitée par un tel comportement n'est pas nécessairement due aux conséquences factuelles de la traîtrise.

Dans un très bon article publié dans le quotidien Libération, Simon Blin donne un éclairage très précis de la traîtrise et de son mécanisme[ix].
« Mais le traître, écrit-il, n'est pas seulement celui qui se joue des liens de fidélité à base de coups bas, il peut parfois être capable, par son action, de renverser une situation et d'en ressortir avec les habits du héros. » « Tout dépend de la manière dont le traître s'y prend, souligne Nathalie Peyrebonne. On peut trahir sans être fourbe, voire renverser le stigmate et le faire passer pour un signe de supériorité d'esprit. C'est la différence entre Ulysse et Judas. Le premier est rusé quand le second a trahi pour de l'argent. » Toutes les trahisons ne se valent pas, estime l'historienne de la psychanalyse, Elisabeth Roudinesco : certaines peuvent même être synonymes de créativité...avec certaines limites, toutefois.

Dans sa préface au livre d'André Thérive intitulé Essais sur les trahisons (1951), Raymond Aron exposait les incohérences de l'absolutisme national en matière de politique internationale et les limites d'une justice qui se base sur le critère « d'intérêt national » : « La trahison, définie par l'intelligence avec l'ennemi ou atteinte à la sûreté de l'Etat, se renverse selon que tel gouvernement ou tel autre représente l'Etat et désigne l'ennemi. De Gaulle est l'exemple du traître fidèle à la France dont il écrit l'histoire en s'opposant à Pétain ».
Mais ici, ni De Gaulle, ni Pétain, simplement Macron. Un homme dont tout le comportement porte à croire qu'il voue une détestation profonde à la France. Celle-ci n'oubliera pas de lui retourner une réponse cinglante en 2022, ou peut-être avant, qui sait ?

Où et quand commence la trahison en politique, c'est affaire de circonstance, nous dit encore Simon Blin, précité. Et si elle reste en grande partie ambiguë et relative, c'est peut-être que cette trahison ne cesse de changer de nature, invoque pour sa part Perrine Simon-Nahum, philosophe et spécialiste de l'histoire intellectuelle : « La trahison valait surtout auparavant en temps de guerre où l'on trahit son pays. Aujourd'hui, on trahit davantage des valeurs. On se trahit en fait soi-même. N'est-ce pas le comble de l'âge de l'individualisme ? »

Trahir tout le peuple tout le temps, c'est ce que François Fillon a fait et il a perdu l'élection. « Voilà, explique l'historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco, une trahison politique pleine et entière. »

Imposture, délation, parjure, désertion, mensonge, infidélité... les différents types de trahisons se valent-ils tous ?

Tous ces termes sont différents. L'imposture est une supercherie, la délation, une abjection, le parjure, la violation d'un serment, le mensonge, le signe d'une faiblesse grave consciente ou inconsciente, la désertion, une lâcheté. L'infidélité, c'est autre chose. Elle est nécessaire pour assumer un héritage quel qu'il soit. Jacques Derrida disait que pour être fidèle à un héritage il faut lui être infidèle. Mais là, avec M. Macron, point d'infidélité car il ne s'agit plus d'héritage mais bien de la dilapidation de ce qui lui a été confié de plus précieux - l'histoire de France -, et qu'il devrait protéger par-dessus toute considération personnelle.

Chaque candidat à une élection est comptable de ce qu'il dit, explique encore la psychanalyste Elisabeth Roudinesco.
« François Fillon a donc trompé tout le peuple tout le temps en se faisant passer pour le plus intègre et en refusant de se retirer alors qu'il l'avait promis au cas où il serait mis en examen. Manuel Valls, c'est la même chose : il a signé la charte de son propre parti pour la primaire qui l'engageait à respecter le choix des électeurs et il ne l'a pas fait en refusant de soutenir Benoît Hamon. Il a donc échoué sur toute la ligne. C'est le contraire d'Emmanuel Macron qui a rompu avec le gouvernement qu'il avait servi et a pu ensuite incarner la fonction présidentielle dans une conjoncture d'effondrement des deux autres partis de gouvernement. »
A ceci près qu'Emmanuel Macron, lui, vient une fois de plus de rompre, non pas avec un gouvernement fantoche - qui n'intéresse plus personne -, mais avec son pays, la France, le Peuple, la Nation, la Patrie, en prétendant nier son histoire coloniale en Algérie pour prétendument la reconstruire et plus précisément et plus gravement encore : pour la falsifier, la flétrir, la revisiter et l'altérer en en donnant une version dénaturée.

Remplacez le nom de Tyrone Meehan et lisez ce texte superbe de Sorj Chalandon[x], tiré de son livre intitulé Mon traître. Le tableau sera parlant.
« Pourquoi as-tu fait ça, Tyrone Meehan ? Pourquoi fait-on ça, Tyrone Meehan ? Qu'est-ce qui se brise en nous ? Dis-le-moi, Tyrone Meehan. Il vient d'où, ce poison ? De la tête ? Du cœur ? Du ventre ? C'est une bataille ou un renoncement ? C'est quoi, trahir, Tyrone Meehan ? Ça fait mal ? Ça fait du bien ? Ça pourrait arriver à n'importe qui ? (...) On croit qu'on va tenir, on le dit, on vit avec cette certitude et quelque chose arrive à l'âme qui est plus fort que tout ? Et après ? Comment fait-on après, lorsqu'on est traître, pour effleurer la peau des autres ? Celle de ta femme, de ton fils, de tes amis, de tes camarades, des vieilles dames qui t'applaudissent sous la pluie quand tu honores la République.

On fait comment pour embrasser la joue d'un trahi ? Ça fait quoi, Tyrone Meehan, de tenir une épaule devant un lac noir, de serrer la main que l'on trompe, de vendre l'amitié, l'amour, l'espoir et le respect ?

(...)

Et notre amitié ? Un traître est-il traître tout le temps ? La nuit ? Le jour ? Et quand il mange ? Quand il rit ? Quand il cligne de l'œil ? On est traître aussi quand on respire ? Lorsqu'on regarde un soleil couchant ? Lorsqu'on passe la porte d'une église ? Lorsqu'on salue quelqu'un dans la rue ? Lorsqu'on dit qu'il va pleuvoir en regardant le ciel ? On est traître quand on remonte le col de sa veste pour avoir moins froid ? »
"En politique, il n'y a pas de traîtres, il n'y a que des perdants" écrivait A.Thérive.

Monsieur le Président, si vous détestez la France au point de vouloir en fausser l'histoire pour complaire à des gens qui nous détestent et pousseront toujours plus avant l'avilissement auquel vous vous abandonnez en compromettant la France et en salissant son image, nul ne vous retient dans l'exercice de votre fonction.

Les traîtres sont comme les mercenaires : ils ont souvent beaucoup de passé mais en tout cas aucun avenir.

Je vous succèderai sans difficulté, à une différence près : j'aime mon pays, son histoire et ceux qui l'ont faite.

[i] Paul Léautaud, extrait de Passe-temps.Mercure de France, 1928

[ii] Marc Ferro, « L'histoire est toujours contemporaine », Transcontinentales [En ligne], 6 | 2008, document 7, mis en ligne le 06 avril 2011, consulté le 19 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/transcontinentales/631 ; DOI : https://doi.org/10.4000/transcontinentales.631

[iii] https://www.20minutes.fr/arts-stars/serie/2884251-20201016-revolution-serie-netflix-dynamite-histoire-france-sauce-fantastique

[iv] Face The Nation, Transcript , April 18, 2021, https://www.cbsnews.com/news/transcript-french-president-emmanuel-macron-on-face-the-nation-april-18-2021/

[v] Emmanuel Macron a tenu à rappeler que les histoires des deux pays étaient « très différentes » parce qu'un pays comme la France était un État « colonial » et que, de par son passé, l'Hexagone appartient toujours à la catégorie « des pays coloniaux avec toujours de l'immigration, avec beaucoup de gens venant des anciennes colonies et, par exemple, du continent africain. »

Raison pour laquelle, selon lui, le pays est confronté à « de nombreuses tensions lorsque des personnes sont victimes de discrimination... » Il met en avant alors les plateformes lancées pour lutter contre ces discriminations et lâche ensuite : « Nous devons déconstruire notre propre histoire. »

Aller « aux racines du phénomène », lancer de nouvelles politiques « pour nous débraser du racisme » est donc essentiel pour Emmanuel Macron. C'est ce qu'il a martelé devant Margaret Brennan. Comme pour se justifier une dernière fois de ses propos, le président français a insisté sur la nécessité d'une « politique de reconnaissance » afin de « construire notre unité en étant plus efficace contre les inégalités, contre la discrimination ». Un « défi énorme » qui passe donc par la déconstruction de « notre propre histoire ».

[vi] https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/04/18/pourquoi-la-france-perd-sur-les-deux-tableaux-en-algerie/

[vii] - André Thérive, extrait de Essai sur les trahisons. ESSAI SUR LES TRAHISONS : de la guerre des patries à la guerre des partis / COLLECTION "LIBERTE DE L'ESPRIT". 1951

[viii] Giboin Claude, « La vertu de Machiavel », Cahiers philosophiques, 2014/4 (n° 139), p. 74-91. DOI : 10.3917/caph.139.0074. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-philosophiques1-2014-4-page-74.htm

[ix] Simon Blin, Le traître politique, c'est l'autre, Libération, 31 mai 2017, https://www.liberation.fr/debats/2017/05/31/le-traitre-politique-c-est-l-autre_1573620/

[x] Sorj Chalandon, Mon traître, Grasset, 2008