Une étude de l'Institut Tony Blair, évoque un taux de mortalité plus élevé au Royaume-Uni après l'injection du produit de Pfizer que celui d'AstraZeneca selon les concepteurs du vaccin russe Spoutnik V contre la Covid. Dans cette étude du Tony Blair Institute for Global Challenge, il est constaté : "qu'au Royaume-Uni, Pfizer a plus que doublé le nombre de décès et d'infections par la COVID-19 signalés pour 100 000 doses de vaccin par rapport à AstraZeneca. 0,26 contre 0,1 pour les décès, 4,07 contre 1,49 pour les infections à la COVID-19".

pfizer
Si on en croit les dernières données de l'ANSM en date du 16 avril (celles du 23 avril concernant le vaccin AstraZeneca n'ont pas encore été mises en ligne contrairement aux rapports pour les 2 autres vaccins: Pfizer et Moderna), il y a eu au total depuis le début de la vaccination en France depuis le 27.12.20 (données de l'ANSM du 16.04.21) :
  • 9 889 000 injections Pfizer avec 408 décès ;
  • 994 000 injections Moderna avec 7 décès ;
  • 2 725 089 injections AstraZeneca avec 65 décès.
Soit un total de 480 décès rapportés en post-vaccination (respectivement 408 décès "toutes causes" après vaccin Pfizer ; 7 "morts subites" après vaccin Moderna et 65 "décès" après vaccin AstraZeneca) selon le rapport de synthèse du 16.04.21 de l'ANSM portant sur la semaine du 2.04 au 8.04.21.

Si l'on observe le ratio décès / nombre d'injections : il est de 0.0041 % pour Pfizer, de 0.0007 % pour Moderna et 0.0023% pour AstraZeneca soit effectivement un taux presque deux fois plus élevé pour le vaccin Pfizer comparativement à AstraZeneca avec les données de l'ANSM. Toutefois, il faut modérer cette appréciation car les personnes ayant reçu le vaccin Pfizer ont souvent reçu deux doses, ce qui n'est pas encore le cas pour le vaccin AstraZeneca en France. D'autres part ces taux sont très faibles mais il faut quand même les prendre en compte étant donné le nombre de personnes vaccinées. Des études plus sérieuses nécessiteraient d'être effectuées. L'ANSM considérant après revue de dossier, sans qu'il n'y ait dans la majorité des cas d'autopsie, que les décès observés sont liés à des comorbidités associées ou bien à d'autres causes. Pourtant le principe de précaution nécessiterait de demander des autopsies après chaque décès post-vaccinal pour tirer cela au clair et même de considérer ces décès comme liés au vaccin avant d'apporter la preuve du contraire. L'ANSM a choisi la démarche inverse. Il a fallu que des alertes soient lancées par des autorités sanitaires de pays étrangers pour que ces effets secondaires commencent à être repérés en France. Espérons qu'il n'en sera pas de même pour les potentiels décès par "thrombose" ou d'autres causes avec les autres vaccins.

Lire aussi : Rappelons également que dès la mi-février, le le Dr Wodarg avait fait le lien entre les vaccins à ARN et de potentiels cas de "thromboses" en mettant en cause le rôle de la protéine S produite par les séquences génétiques introduites dans le corps (dans les cellules de l'organisme) par ces vaccins. Il s'appuyait sur une étude de l'Institut allemand Paul Ehrlich. Articles que nous avons repris sur SLT début mars :

-SLT 1.03,21 Les dommages tissulaires par fusion cellulaire dans la COVID-19 et le rôle de la protéine de pointe (IPE)

Le Dr Wodarg déclarait que les thromboses, crises cardiaques et hémorragies cérébrales sont possibles après tous les vaccins.

On est en droit de se demander, comme nous le faisions précédemment, pourquoi Astra Zenenca récolte les lauriers alors que les données ne semblent pas forcément en faveur de ses concurrents immédiats.

- Le sort s'acharne-t-il sur AstraZeneca ?

Voici ce que nous écrivions le 5.04.21 :
« Il se trouve que selon les données actuelles c'est le vaccin AstraZeneca qui semblerait entraîner le plus de cas, bien que très rares, de thromboses létales parmi les 3 vaccins actuellement en vigueur en Occident (Pfizer, Moderna, AstraZeneca). Pourtant à en croire les données françaises de l'ANSM, le vaccin Pfizer est aussi responsable de nombreux effets secondaires mais cela n'est que très peu rapporté dans les médias. »
Suivant en cela les interrogations du Dr Wodarg (lanceur d'alerte sur la fausse pandémie de grippe H1N1 ou grippe A) suite aux observations rapportées par l'agence européenne du médicament début avril 2021 (cf. graphique plus bas), on est en droit de se poser la question du rapport bénéfice/risque au regard de la vaccination chez les personnes n'ayant pas de risques comorbides (la grande majorité de la population) :

-SLT 3.04.21 Vaccin contre la Covid-19. Risque plus grand que le bénéfice - pourquoi vaccinent-ils ? (Wodarg.com)
« Au cours de la période d'avril 2020 à décembre 2020, les effets indésirables enregistrés ont fluctué dans un couloir allant de 9 418 à 12 567 déclarations, en moyenne 10 847 effets indésirables ont été enregistrés au cours de chacun de ces mois. En janvier 2021, ce nombre est passé à 27 242. En février 2021 et mars 2021, le nombre d'événements indésirables signalés était de 52 183 et 52 165, respectivement, soit une multiplication par cinq des événements indésirables au cours des deux derniers mois par rapport à la moyenne de l'année 2020 de Corona. Tout le monde parle d'AstraZeneca, mais les autres ne sont-ils pas pires ?... »
vaccins
En février 2021, le professeur Sucharit Bhakdi, M.D., et un certain nombre de ses collègues ont mis en garde l'Agence européenne des médicaments contre les dangers potentiels des caillots sanguins avec tous les vaccins.

Lire aussi :

- SPR 17.04.21 Une nouvelle étude de l'Université d'Oxford rapporte que le risque de thrombose veineuse cérébrale avec AstraZeneca est le même qu'avec les autres vaccins et reste très faible