Commentaire : Sauf que, comme l'explique Ema Krusi dans sa dernière vidéo, obtenir un certificat de contre-indication pour cause d'allergie à tel ou tel composant du vaccin risque d'être « légèrement » compliqué étant donné que même le ministère de la Santé semble ignorer la liste desdits composants et a été incapable de répondre à la question pourtant simple d'Ema : « comment obtenir cette liste pour savoir si je suis allergique à tel ou tel ingrédient du vaccin ? »
Non, les non-vaccinés n'auront plus accès aux hôpitaux ! la ministre l'a confirmé hier, sans le comprendre d'ailleurs, et sans que les députés eux-mêmes ne le comprennent, ce qui illustre une fois de plus la nullité intellectuelle de la représentation nationale.
Les non-vaccinés et l'hôpital public
Nous avions évoqué ce point en début de semaine : le Conseil d'État a imprudemment validé l'interdiction faite aux non-vaccinés de suivre des soins programmés, comme on dit, à l'hôpital public. Il a même laissé au gouvernement le soin de préciser par décret quels établissements de santé seraient concernés par la mesure.
De fait, et ce point est délibérément (et probablement sincèrement, à en juger par l'attitude méprisante et indignée des députés hier face à Martine Wonner qui pointait ce sujet à juste titre) occulté par la caste, le projet de loi en débat à l'Assemblée Nationale prévoit, dans son article 1, l'obligation de présenter un passe sanitaire, sauf cas d'urgence, pour être soigné à la hôpital. Nous avons largement commenté l'hécatombe sanitaire qui se prépare du fait de cette mesure inhumaine.
Martine Wonner met le feu à l'Assemblée
Lorsque la remuante députée alsacienne Martine Wonner a cité le cas d'une patiente cancéreuse que l'hôpital a annoncé ne plus recevoir sauf à se faire vacciner à compter du 1er août, une horde de députés a hurlé à la désinformation, et une lamentable députée de la France Insoumise, qui n'a manifestement pas compris le texte qu'elle discute, y est allée d'un lamento scandalisé sur ces propos.
Et pourtant, Martine Wonner a bel et bien raison, y compris pour l'hospitalisation des enfants. Non seulement les parents non-vaccinés ne pourront plus voir leurs enfants hospitalisés, mais les mêmes parents ne pourront plus se faire soigner, sauf urgence médicale.
Ce document diffusé par la fondation Lenval le prouve :
Malgré ces évidences, conformes au texte en discussion, de nombreux députés sont indignés lorsqu'on leur expose clairement la responsabilité inhumaine qu'ils prennent aujourd'hui.
Brigitte Bourguignon confirme sans comprendre
Indignée, la ministre Bourguignon a dénoncé la désinformation propagée par Martine Wonner. Mais elle a répondu que les non-vaccinés qui doivent suivre des soins programmés à l'hôpital pourraient se présenter avec un test PCR négatif récent... si leur état médical les empêchait d'être vaccinés !
Autrement dit, la ministre Bourguignon a confirmé, sans le comprendre, ce qui illustre le piteux niveau intellectuel de l'exécutif et de la représentation nationale, qu'il faudrait forcément se vacciner pour avoir accès aux soins à l'hôpital. Et les hôpitaux l'ont très bien compris, puisqu'ils l'annoncent déjà.
La situation est assez grave- et assez cruelle- pour ne pas avoir besoin d'ajouter des fausses informations, nonobstant les propres déclarations confuses de la députée:
* le Pass sanitaire se résume pour les non vaccinés à la présentation d'un test PCR négatif de moins de 48 heures dans les lieux requérant le passe sanitaire.
Donc parents non vaccinés ou cancéreux pourront se rendre à l'hôpital avec un test PCR négatif. Bien évidemment cela un coût, par exemple payer 3 test PCR si notre enfant est hospitalisé une semaine...
* il est plus intéressant de noter que l'amendement demandant un "délai de fin" du Passe sanitaire, par exemple finissant avec la fin de l'état d'urgence, a été refusé.