Adopté dimanche 25 juillet par le Parlement, le projet de loi sanitaire doit recevoir l'accord du Conseil constitutionnel en urgence le 5 août. Supercherie totale : nous ne pouvons affirmer qu'une chose, ce sont les vaccinés qui seront les dindons de la farce. Car non seulement la loi « Pass sanitaire » est inapplicable comme vous pouvez le voir ici, mais en plus les vaccinés se seront fait injecter un produit qui ne leur permettra pas de jouir de cette liberté tant espérée. Le bluff du président Macron arrive à son terme.
Famille masquée
© Inconnu
Voilà ce que prévoit la prétendue loi.

Des lieux interdits

Grâce à cette loi, dès début août, les non-vaccinés n'auront plus le droit d'aller ou de travailler dans les lieux de loisirs et de culture (salles de spectacle, les parcs d'attractions, les salles de concert, les festivals, les salles de sport, les cinémas, les bibliothèques, musées...).

Ils n'auront pas non plus droit aux cafés (y compris les terrasses), restaurants, centres commerciaux, hôpitaux (sauf urgence), maisons de retraite, établissements médico-sociaux, voyages en avion, train et car pour les trajets de longue distance.

Notre bienveillant président n'interdira ces lieux aux enfants de 12 ans et plus qu'à partir du 30 septembre.

D'autres lieux interdits pourront s'ajouter à cette liste, selon les derniers chiffres de « cas » qui seront, comme toujours, rigoureusement calculés par le gouvernement.

Des lieux d'isolement

Toutes les personnes dépistées positives au Covid-19 devront s'isoler pendant dix jours à leur domicile ou dans un autre lieu adapté décidé par le préfet. Ils auront pleine liberté d'aller faire leurs courses entre 10 et 12 heures, sauf s'ils sont dans un camp (voir le reportage de Ricardo Boutry là).


Commentaire : Sott a publié cette information aussi : Des jeunes enfermés : images du premier camp Covid en France. Glaçant.


Des suspensions de salaire

La vaccination contre le Covid-19 est obligatoire, sauf contre-indication médicale, pour les personnes travaillant dans les secteurs sanitaire et médico‑social. À défaut d'avoir été vaccinés dans les temps, les salariés et les agents publics pourront être suspendus, sans salaire. On ne les licenciera pas, ce qui représente une avancée sociale considérable. Pour ce privilège, ils devraient remercier les sénateurs (car les députés, eux, ont préféré au départ qu'ils puissent avoir le droit d'être licenciés).

Le Conseil constitutionnel vérifiera la légalité de cette « loi »

Le Dr Amine Umlil, du Centre hospitalier de Cholet, a soulevé un lièvre. Un lièvre que le Conseil constitutionnel ne doit sûrement pas ignorer. Mais un petit rappel ça fait du bien.
Un règlement du Conseil et du Parlement européen du 14 juin 2021 s'oppose en tous points à la loi qui vient d'être votée et oblige — car il est obligatoire et directement applicable — « au respect de la vie privée et familiale, le droit à la protection des données à caractère personnel, le droit à l'égalité devant la loi et le droit à la non-discrimination, la liberté de circulation et le droit à un recours effectif ».
Bon tout cela est très beau, très moral, mais heureusement tempéré par une précision : tant que les mesures liberticides sont provisoires (état d'urgence oblige), elles sont tout à fait acceptables par l'Union européenne. Donc l'état d'urgence devra être prolongé de nombreuses fois avant d'être considéré comme vraiment définitif. Le président du Conseil constitutionnel est Laurent Fabius (Le sang contaminé ? Oui, c'est lui). Victor Fabius (le fils) est, lui, directeur associé de McKinsey France. Le gouvernement a préféré confier la stratégie vaccinale à McKinsey. Que va donc décider le Conseil constitutionnel ? Réponse : rien qui fâche l'Union européenne, Big Pharma, McKinsey... L'intérêt des Français pèse si peu, qu'il est inutile d'en parler. Suspense.

Source de l'article : Le Média en 4-4-2