mort coronavirus
Le poison de la peur tue en nous toute lucidité et réaction de défense.

On est prêt à accepter des compromissions et des soumissions que l'on n'accepterait pas en temps normal et dans notre comportement habituel.

On peut par l'instrumentalisation de la crainte de la covid, arriver à manipuler les foules sur plusieurs plans. C'est à mon avis ce qui en partie se déroule depuis plus d'un an. Certains politiques, certains pontes médicaux l'ont un utilisée à outrance.

Les premiers par Hubris, on ne pouvait contester leurs doctes avertissements, et plus la contestation se faisait entendre, plus l'exagération des risques grandissait. Les tableaux apocalyptiques se sont succédés à une allure frénétique.

Les politiques pour des raisons différentes ont également utilisé la peur.
Le pouvoir actuel comme tous les décideurs précédents pense que les événements graves font se regrouper le peuple qu'ils considèrent comme moutonnier autour du berger. Ils n'ont pas tort, sur un laps de temps variable c'est exact.

On a eu l'exemple de Hollande qui pendant les attentats de 2015 a vu les Français se réunir autour de lui en masse, on connaît la suite.

Alors pour que ce laps de temps soit plus long et essayer de le faire durer jusqu'aux élections, la solution est bien sûr d'insinuer le poison de la peur à petites doses régulières.

Nicholas Machiavel écrivait : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes »

machiavel
La manipulation est un art que l'on apprend à l'ENA.
« Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements. »
Alors on a vu défiler les prophètes de malheur, Salomon, ordinateur des pompes funèbres dont il avait la dégaine, venant faire le décompte des morts tous les soirs, puis Véran, puis d'autres, moins talentueux mais plus menteurs, puis le président en personne, qui donnait des conseils de médecine en direct à notre jeunesse en s'empressant de dire souvent le contraire au passage suivant. Le "en même temps" de rigueur oblige.

Ainsi on a pu appliquer le Stop and go à gogo, le confinement, le couvre-feu, les gestes barrières qui d'inutiles sont passés à utiles puis indispensables au gré des incompétences de gestion de la pandémie.

Puis apothéose, la vaccination et son corollaire le passe sanitaire, toute une population sous contrôle.

Pour la vaccination la ruse a été splendide.

Comme Macron avait juré ses grands Dieux qu'il ne ferait pas de vaccination obligatoire, ne voulant pas se désavouer aussi clairement,a imposé le passe sanitaire sans lesquel on serait privé de citoyenneté, ce qui est en réalité une obligation vaccinale déguisée.

Macron : « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire »


Et le plan a marché de façon admirable.

On s'est tous précipités sur nos stylos pour participer à l'affolement général, réagissant à chaque variant, à chaque intervention médicale et du pouvoir qui avait réussi à donner mauvaise conscience aux récalcitrants !

Nos chères chaînes de désinformation continue se sont déchaînées faisant devant nos yeux défiler le ballet hallucinant de médecins spécialistes ou pas et ont laissé la clé de l'information au pouvoir qui n'a pas eu assez de représentants pour occuper les écrans 12 heures par jour et 30 jours par mois.

Et comme on ne peut pas être à la fois au four de la Covid et au moulin des réformes, ces dernières au rang desquelles figure en bonne place celle des retraites ont été soigneusement mises sous le tapis. Elles en sortiront au prochain et dernier mandat tant espéré !

On en est où ?

Le bon sens estourbi, l'esprit de rébellion rabougri, et le plus inquiétant, le peuple divisé entre pro vaccins, anti vaccins, pro passe et anti passe.

Et notre président qui est aux anges et qui est déjà dans son prochain mandat, préparant la France entière à l'application future des mesures du laboratoire marseillais, employant des méthodes et des moyens refusés à Borloo.

Emmanuel Macron avait ironisé sur les « deux mâles blancs », -sous-entendu Jean-Louis Borloo et lui-même-, s'échangeant un « plan » sur les banlieues, une méthode qui « ne marche plus », selon le chef de l'État.

Un plan annoncé ces jours-ci de près de 2 milliards d'euros et qui ressemble comme un frère au plan Borloo.

Il fait aujourd'hui à Marseille ce qui s'est toujours fait et qui n'a jamais marché, évitant de parler du problème principal de toutes les grandes villes, auquel il refuse de s'attaquer, l'immigration massive et incontrôlée. Macron s'est bien gardé de nous expliquer que plus de 50% de la population à Marseille vient du Maghreb.

Dans ce contexte démographique, ce ne sont plus les immigrés qui doivent s'assimiler à la culture française, mais les français qui doivent adopter la culture des immigrés.

Sommes-nous condamnés à observer, subir et nous taire ?

Qui viendra redistribuer les cartes et réveiller ce peuple de France aux réalités ? Qui nous redonnera l'espoir contre le poison de la peur ?

MANDELA disait :
« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »
Retrouvons cette capacité et chassons les démons de la peur.