Le Monde et le reste de la presse font cocorico ; l'étude porterait sur 22,6 millions de personnes de plus de 50 ans, pour moitié injectées et pour moitié non injectées...Le Diable se cache une fois de plus dans les détails...

Véran
« ... Covid-19 : une étude française confirme l'efficacité des vaccins sur plus de 22 millions de personnes

Fait sans précédent, ces deux analyses ont été réalisées sur un total de 22,6 millions de personnes. Ce sont « les études épidémiologiques analysant l'efficacité "en vie réelle" des vaccins qui portent sur le plus grand nombre de personnes dans le monde », souligne Antoine Flahault, professeur d'épidémiologie et directeur de l'Institut de santé globale à Genève. « Les études israéliennes sur le sujet, elles, ont inclus près de 6,5 millions de participants, les études britanniques 2,6 millions et les études nord-américaines 3,4 millions », précise l'épidémiologiste suisse.

Une étude chez 15,4 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (7,7 millions vaccinées comparées à 7,7 millions non vaccinées) l'autre chez 7,2 millions de personnes âgées de 75 ans et plus (3,6 millions vaccinées comparées à 3,6 millions non vaccinées). Les deux cohortes ont été suivies jusqu'au 20 juillet 2021. »
Une presse d'investigation se serait posée la question des conflits d'intérêt : Véran justifiant Véran et surtout elle aurait lu l'étude...


Commentaire : Une presse d'investigation se serait aussi interrogée sur la source de cette étude, sachant que les organismes fondateurs d'EPI-PHARE sont l'ANSM et l'Assurance maladie, des organismes d'État. Belle indépendance ! Et Véran qui évoque sur Twitter cette étude fumeuse comme la plus grande au monde ! Et tout cela grâce aux impôts des contribuables...



Il me semble utile de poser quelques questions sur la fiabilité de l'étude.

1 — Il n'est pas vrai que la totalité des Français de plus de 50 ans sont incorporés dans cette étude et nous ne pouvons que le regretter...

L'étude porte sur 7,2 millions de Français de plus de 75 ans alors que le pays n'en compte que 6,2 millions.

Ils auraient inventé un million d'habitants.... Pour les 50 à 75 ans , ils en étudient 15,4 millions, l'INSEE en compte 21 millions, soit...

Ce serait donc plus de 85 % des plus de 50 ans en France qui auraient été suivis depuis le 11 février et jusqu'au 20 juillet, pour moitié non injectés, et pour une autre moitié à partir de la première dose.

2 — Toutes les hospitalisations covid n'ont pas été prises en compte

Un total de 26 000 hospitalisés depuis le 11 février jusqu'au 20 juillet pour cause de covid selon l'étude.

Au cours de cette même période selon Geodes nous en obtenons huit fois plus pour les catégories concernées : 80 % des hospitalisations covid ont disparu...

La Drees nous a habitué à des choix sélectifs et l'ont ne peut que s'en inquiéter.

Nous constatons que les effets secondaires ne sont pas pris en compte pour les injectés, nous pouvons être certains qu'au moins 90 % des hospitalisés Covid ont été testé covid via un test pcr, mais ils ne doivent être que 60 % des hospitalisés non injectés à être certifiés covid.


3 — En réalité il n'y a pas eu de suivi de tous les Français de plus de 50 ans...

... mais des « appariements d'injectés et de non-injectés
pouvant être utilisés plusieurs fois. Un non-injecté utilisé ensuite comme injecté dans la poursuite de l'étude.

L'étude reconnait les appariements :
« Les groupes « vaccinés » et « non vaccinés » ont été constitués, en appariant chronologiquement (du 27 décembre 2020 au 30 avril 2021) chaque sujet vacciné à un sujet non vacciné à la date de vaccination (ou date index) de mêmes âge, sexe, région administrative et type de résidence (EHPAD et USLD avec/sans PUI (pharmacie à usage intérieur)). Les personnes vaccinées et non vaccinées ont été suivies de la date de vaccination jusqu'au 20 juillet 2021. »
Nous retrouvons les même défauts dans une étude israélienne, la même opacité des données avec plusieurs biais évidents :

Le biais chronologique reconnu de l'étude israélienne : risque de mettre dans le même sac un injecté et un non-injecté mais pour des périodes chronologiques différentes, les non-injectés sont très nombreux pour les groupes âgés en pleine pandémie (février mars avril) et ils seront très exposés à la maladie. Si on les compare à un nombre équivalent d'injectés en mai ou juin, les injectés tomberont moins malades non parce qu'ils sont injectés mais parce que la pandémie est terminée...

Ils nous garantissent bien un appariement chronologique entre le 27 décembre et le 30 avril... Je veux bien mais il y a un os.
Stats Santé publique France Covid
Très concrètement parlons des injectés Pfizer suivis après le 14e jour post-deuxième dose. Il y en a beaucoup parmi les plus de 75 ans après le mois de mai, qu'ils en aient trouvé 1,7 millions n'est pas difficile. Mais pour trouver un nombre équivalent de non-injectés, il y a un os dans le yaourt...

Mais à qui feront-ils croire qu'ils ont pu suivre un nombre équivalent de plus de 75 ans non-injectés et d'injectés après le 30 avril ? À début mai il n'y avait en France que 1,5 millions de plus de 75 ans, et leur nombre n' a cessé depuis de diminuer...

À moins d'inventer un million de plus de 75 ans non injectés, l'étude était impossible à réaliser pour cette période faute d'effectifs.

À moins de ne pas respecter l'appariement chronologique et de comparer ce qui ne l'est pas.

Merci de me rassurer.

Reprenons donc l'étude en attendant des précisions sur les comparaisons à long terme qui me posent problème.

— Plus de 75 ans : le risque d'hospitalisation réduit des deux tiers

Non-injectés : 5 471 / 3 645 744 (0,15 %)

Injectés à partir de la première dose 1 540/3 645 744 (0,04 %)

— Pour les 50 à 74 ans, le risque d'hospitalisation réduit de moins des deux tiers et seulement de moitié avec Moderna

Non-injectés : 13 223 / 7 754 912 (0,17 %)

Injectés après la première dose : 4 317 / 7 754 912 (0,06 %)

On nous dit qu'il ne s'agit que des hospitalisations covid. Rien donc sur l'ensemble des hospitalisations qui auraient pu nous interpeler sur les effets secondaires. Cependant, au cours de la deuxième semaine qui suit la première inoculation il se passe quelque chose d'étrange :

— Suivi du 7e jour jusqu'au 13e jour après la 1re dose
  • Non-injectés Moderna : 179 / 288 795 (0,06 %) ;
  • Injectés Moderna : 139 / 288 795 (0,05 %) ;
  • Non-injectés Pfizer : 1 926 / 2 823 965 (0,07 %) ;
  • Injectés Pfizer : 1 234 / 2 823 965 (0,4 %).
Il n'y a aucune différence entre injectés et non-injectés.

Une protection liée à la vaccination de un à trois pour les hospitalisations semble cohérente avec des statistiques d'autres pays.

Pour arriver à un à neuf il faut s'appuyer sur des comparaisons post-deuxième doses qui butent sur les impossibilités démographiques étudiées plus haut.

Ce que l'on pouvait attendre

Stats Covid uk
Si l'on applique la règle Véran ( le vaccin réduit la mortalité de 90 % on tombe alors sur des absurdités statistiques). En effet sans le « vaccin » il faudrait multiplier par dix le nombre de morts vaccinés pour avoir le nombre de décès évités.

Sans le « vaccin », cet été la France aurait eu plus de mort que l'hiver dernier avec deux fois moins de cas... Impossible.

Israël et le Royaume Uni auraient dû avoir depuis mars trois fois plus de décès que n'en ont enregistré les statistiques de ces pays, bien plus que cet hiver.

Deux possibilités
  1. L'étude est truandée
  2. La France est protégée par Jupiter
Voir la démonstration par l'absurde sur Twitter par un biologiste dissimulé par le pseudo Mounotella :


L'équipe de FranceSoir met en évidence d'autre biais.

Source de l'article publié le 11 octobre 2021 : Le blog de Patrice Giberti
Corrections : Sott.net