Historiquement, le tout premier fabricant d'Ivermectine est le laboratoire Merck. Le même Merck qui a entre autres falsifié pendant des années les résultats d'efficacité du vaccin contre les oreillons. Le laboratoire lance aujourd'hui sur le marché une « pilule révolutionnaire » pour « traiter le Covid-19 », le Molnupiravir que l'on peut supposer être, entre autres, une alternative pour les récalcitrants aux injections. Cette « solution miracle » est plus que douteuse concernant, une fois de plus, les effets secondaires graves qui pourraient en découler. Ne manquez pas en fin d'article la vidéo doublée en français dans laquelle Stew Peters s'entretient avec le docteur Jane Ruby sur ce « miracle de la science ».
MERCK virus
© Merck/Britannica.com
Il s'avère que tous les scientifiques et les médecins qui ont insisté sur le fait que le Molnupiravir était « extrêmement sans danger » — il faut oser quand même — ne s'appuient finalement pas vraiment sur la « science ». En effet, selon un rapport publié jeudi par Barron's, d'autres scientifiques craignent que le médicament ne provoque des cancers ou des malformations congénitales. Autant pour le supposé « formidable niveau de sécurité » du médicament, comme l'a affirmé le Dr Scott Gottlieb dans une interview le jour où Merck a rendu la recherche publique.

En dépit des avertissements émanant de plusieurs scientifiques selon lesquels son nouveau — pas si nouveau, voir en fin d'article l'historique de la molécule — « médicament anti-Covid-19 » pourrait avoir des effets secondaires très dangereux, comme des cancers et des malformations congénitales, Merck a officiellement soumis à la FDA sa pilule pour approbation. Si elle est approuvée — et tout porte à croire qu'elle le sera — ce serait la première pilule antivirale pour « traiter le virus ».

Selon le New York Times, le médicament révolutionnerait le traitement contre le Covid-19 puisqu'il permettrait de traiter de manière relativement « peu coûteuse » — pour le laboratoire s'entend, voir ci-dessous pour le prix commercialisé — un nombre beaucoup plus important de patients à haut risque atteints du Covid-19, notamment ceux qui n'ont pas été injectés — le médicament n'a été testé que sur des patients non injectés. Néanmoins, cette « pilule miraculeuse » sera une poule aux œufs d'or pour Merck, qui prévoit de faire payer ses clients 40 fois le coût de fabrication du médicament.

En dépit du prix, les pays font la queue pour conclure des accords avec Merck, avant même que le médicament ne soit approuvé. Merck a conclu des accords avec le gouvernement des États-Unis, ainsi qu'avec la Corée du Sud, Singapour, la Malaisie, l'Australie et d'autres pays.

Le traitement de 700 dollars — excusez du peu — est censé être pris à domicile sous forme de quatre pilules deux fois par jour pendant cinq jours, soit un total de 40 pilules. Selon les résultats de l'essai publiés par Merck — qui ont été accueillis avec enthousiasme par certains médecins et scientifiques — le médicament aurait réduit de moitié les hospitalisations et les décès — bien que l'essai ait été interrompu par un conseil de surveillance qui a déclaré que les données étaient tellement positives qu'il serait contraire à l'éthique de ne pas administrer le médicament au groupe placebo. On prend les mêmes et on recommence ; pourquoi changer une équipe qui « gagne » ?

Selon le New York Times, l'approbation pourrait intervenir dans quelques semaines.

Toujours selon Barron's, certains des scientifiques qui ont étudié le médicament estiment que son procédé de suppression du virus pourrait potentiellement semer la pagaille dans l'organisme.
« Certains scientifiques qui ont étudié le médicament préviennent toutefois que le procédé qu'il utilise pour tuer le virus à l'origine du Covid-19 comporte des dangers potentiels qui pourraient limiter son utilité.

Le Molnupiravir fonctionne en s'incorporant au matériel génétique du virus, puis en provoquant un grand nombre de mutations à mesure que le virus se réplique, ce qui le tue efficacement. Dans certains tests de laboratoire, le médicament a également montré sa capacité à s'intégrer dans le matériel génétique des cellules de mammifères, provoquant des mutations lors de la réplication de ces cellules.

Si cela devait se produire dans les cellules d'un patient traité par le Molnupiravir, cela pourrait théoriquement entraîner un cancer ou des malformations congénitales. »
Raymond Schinazi, professeur de pédiatrie et directeur du département de pharmacologie biochimique de l'université Emory, a en particulier étudié le médicament lors de son développement et a publié un certain nombre d'études sur la NHC — β-D-N4-hydroxycytidine — le composé qui constitue l'ingrédient actif du médicament. Dans l'une d'entre elles, il montre que le médicament peut produire une réaction comme celle décrite ci-dessus, et a insisté sur le fait qu'il ne devrait pas être administré aux jeunes gens — en particulier aux femmes enceintes — sans plus de données.
« Schinazi a déclaré à Barron's qu'il ne pensait pas que le Molnupiravir devait être administré aux femmes enceintes, ou aux jeunes en âge de procréer, jusqu'à ce que davantage de données soient disponibles. Les essais de Merck sur le Molnupiravir ont exclu les femmes enceintes ; les scientifiques chargés de l'essai ont demandé aux participants masculins de "s'abstenir d'avoir des rapports hétérosexuels" pendant qu'ils prenaient le médicament, selon le site Web du gouvernement fédéral qui suit les essais cliniques. »
Les femmes enceintes avaient aussi été exclues des essais des produits transgéniques nommés « vaccins anti-Covid-19 », cela n'a pas empêché des milliers de femmes enceintes d'être injectées, avec les conséquences que l'on connaît pour le court terme. Rappelons qu'en juin 2021, une étude évaluée par les pairs et consacrée aux femmes enceintes injectées a confirmé l'influence néfaste des produits transgéniques nommés « vaccins anti-Covid-19 » sur la grossesse.

Barron's
a même partagé une étude publiée dans le Journal of Infectious Diseases en mai par Schinazi et des scientifiques de l'université de Caroline du Nord, laquelle étude a signalé que le NHC peut provoquer des mutations dans des cultures de cellules animales selon un test de laboratoire conçu pour détecter de telles mutationsce que Merck prétend avoir testé. Les auteurs de l'étude ont conclu que les risques liés au Molnupiravir « pourraient ne pas être nuls ». Il est à parier qu'il s'agit là d'un euphémisme...

Merck a déclaré à Barron's qu'elle avait effectué des « tests approfondis » sur des animaux et qui, selon elle, montrent que le « médicament révolutionnaire » ne devrait pas poser de problème. Un porte-parole de Merck a déclaré :
« L'ensemble des données issues de ces études indique que le Molnupiravir n'est pas mutagène ou génotoxique dans les systèmes mammifères in-vivo. »
Nous imaginons bien qu'ils ne vont pas dire l'inverse. Et pourtant, les scientifiques et les médecins qui ont étudié le NHC disent que Merck doit être « prudent », et Schinazi n'est pas le seul à mettre en garde contre les risques potentiels du médicament. Le Dr Shuntai Zhou, chercheur au Swanstrom Lab de l'UNC, a déclaré qu'il était certain que le médicament s'intégrerait dans l'ADN des mammifères hôtes.
« On craint que cela n'entraîne des effets de mutation à long terme, voire des cancers. La biochimie ne ment pas. Ce médicament sera incorporé dans l'ADN. »
Merck n'a pas encore publié les données de ses études sur les animaux, mais les scientifiques pensent qu'il faudrait des études à long terme pour montrer que le médicament est vraiment totalement sans danger. Mais nous subodorons que ces études qui devraient être menées ne verront jamais le jour. « Procédez avec prudence et à vos risques et périls », a écrit Raymond Schinazi dans un courriel adressé à Barron's. Il s'agit là encore d'une autre solution rapide pour gagner de l'argent, dont les profits couvriront les éventuelles poursuites judiciaires.

Les analystes préviennent déjà que ces questions sur la sécurité du médicament suggèrent que la réaction des actions en bourse de Merck était un peu « exagérée », c'est le moins que l'on puisse dire. Les investisseurs étaient apparemment à ce point impatients d'avoir une nouvelle « panacée pandémique » — surtout maintenant que les produits transgéniques nommés « vaccins anti-Covid-19 » se sont révélés beaucoup moins efficaces que prévu — qu'ils n'ont pas posé trop de questions sur son innocuité, ni même remis en question le manque flagrant de données. Un analyste de SVB Leerink, le Dr Geoffrey Porges, a qualifié la réaction des investisseurs de vendredi de « vœu pieux ».

Même une fois que la FDA aura autorisé le médicament — et ce n'est qu'une question de temps, l'affaire de quelques semaines, quelques mois au pire — le Dr Porges pense que sa mise sur le marché sera accompagnée de limitations strictes sur qui peut et ne peut pas l'utiliser. « Je pense qu'il s'agira effectivement d'une substance contrôlée », a déclaré le Dr Porges, ajoutant que les risques pour les femmes enceintes, ou les femmes qui pourraient bientôt le devenir, pourraient poser des problèmes épineux au comité consultatif de la FDA qui examine le « médicament miraculeux ». Cette substance sera-t-elle vraiment « contrôlée », comme l'affirme le Dr Porges ? Il est permis d'en douter. Ces risques n'ont pas inquiété les autorités quelles qu'elles soient quand il s'est agi des produits transgéniques nommés « vaccins anti-Covid-19 ».

Étant donné que les dangers du médicament pour la santé semblent déjà bien documentés, l'enthousiasme de Wall Street pour les perspectives du médicament — « il est vraiment BIEN », a insisté un analyste — semble rétrospectivement complètement stupide. Le résultat de ce qu'on pourrait appeler la « pensée magique ». Une « pensée magique » qui rapporte néanmoins des milliards de dollars et qui a tout de même pour résultat la mort plus que probable de centaines de milliers de personnes dans le monde.

Petit historique de la molécule en question

Cette molécule a en fait été découverte il y a 40 ans et a été proposée plus récemment comme « médicament pour lutter contre le Covid-19 » par une startup pharmaceutique — qui évolue au sein même de l'université Emory à Atlanta en Géorgie — startup dénommée DRIVE (acronyme de Drug Innovation Ventures at Emory).

Selon Wikipedia en anglais :
« En 2014, DRIVE a lancé un projet de contrôle de la molécule financé par la Defense Threat Reduction Agency — l'Agence de réduction des menaces de la Défense — pour trouver un médicament antiviral ciblant le virus de l'encéphalite équine vénézuélienne, ce qui a conduit à la découverte de l'EIDD-1931. Lorsqu'il a été transformé en promédicament EIDD-2801 (Molnupiravir), le composé a également montré une activité contre d'autres virus à ARN, notamment la grippe, le virus Ebola, le chikungunya et divers coronavirus. »
Après diverses études sur son efficacité dans la lutte contre le Covid-19, DRIVE a en mars 2020,
« accordé une licence d'exploitation du Molnupiravir pour des études cliniques sur l'homme à la société Ridgeback Biotherapeutics, basée à Miami, qui s'est ensuite associée à Merck & Co. pour poursuivre le développement du médicament. »
Donc, le développement de ce médicament est à la base financé par le département de la Défense des États-Unis.

D'autres laboratoires pharmaceutiques sont sur le point de publier les résultats de leurs propres essais de pilules antivirales. Une pilule antivirale est actuellement développée par Pfizer et une autre par Atea Pharmaceuticals, en partenariat avec Roche. Les résultats des essais seront publiés dans les prochains mois.


Sources de l'article : Tyler Durden — Zero Hedge : Article 1 & Article 2
Source de la vidéo : Quantum Leap Traduction - Odysee