Du Parisien (qui était « libéré » en 1944) au Midi Libre (qui était « libre » en 1944), c'est à qui participera au lynchage du Pr Raoult. Didier Raoult, l'ennemi public numéro 1, que l'Etat, les lobbys et les journalistes (dont Médiapart) veulent voir tomber.

raoult

Les traitements n'existent pas, sinon la vaccination covid ne serait pas légale

Le dernier prétexte au lynchage du Pr Raoult est son traitement de la tuberculose (voir notre article),mais la vraie raison est qu'il soigne du covid, car il ne faut pas de traitement pour que les vaccins puissent être autorisés. De plus, leurs effets délétères commencent à être connus. Il est donc urgent de se débarrasser de ce scientifique indépendant.

Médiapart, en tête de la meute, révèle ainsi sa vraie nature : « La crise du Covid a révélé comment le professeur Didier Raoult pouvait s'affranchir des règles de méthodologie scientifique et d'éthique, en prescrivant comme traitement l'hydroxychloroquine, dont l'inefficacité a depuis été prouvée. »

Médiapart ne fournit pas la preuve de cette inefficacité. Quel dommage ! On donne à ses journalistes peu curieux l'adresse d'un site qui recense les 263 essais contrôlés par des pairs. La voici . Les chiffres de la Johns Hopkins University, considérés comme officiels, prouvent l'efficacité observée des traitements. Le Sénégal, par exemple, a soigné avec l'hydroxychloroquine et l'azithromycine et le covid a reculé, malgré (ou à cause) d'un taux de vaccination de 5,3 % (vaccination complète).

Le Congo : éradication complète du virus, 2,1 % de vaccination complète. On continue ? Allez, l'Algérie a utilisé aussi le protocole dit Raoult (mais qui est partagé sur toute la planète) : 9,2 % de vaccination complète, moyenne des décès sur 7 jours : 2. Il y a quand même des médias responsables pour annoncer l'arrivée d'une quatrième vague silencieuse, qui avance sournoisement.

Les vaccins sont super efficaces (vu à la télé, lu dans le journal)

Le 9 septembre 2021, L'Express montre les crocs : « Il [Raoult] avait déjà dépassé de nombreuses bornes, en défendant contre l'évidence un traitement anti-Covid inefficace, en s'affranchissant des limites de la loi dans certaines de ces études, comme L'Express l'a révélé, ou en émettant des doutes sur l'efficacité, pourtant bien réelle, des vaccins anti-Covid. » On cherche les arguments à l'appui de ces accusations, en vain.

L'Express n'a toujours pas consulté le site de l'OMS qui s'interroge depuis le début de l'année sur l'efficacité des vaccins. Il n'a pas non plus jeté un œil au site de l'ANSM pour en découvrir les effets indésirables (dont la mort).

Le 22 octobre 2021, Libération (un titre de 1941 qui a bien changé depuis la Résistance), à court d'argument scientifique, en est réduit à se citer lui-même pour trouver un argument juridique. Dans un de ses articles de mai 2020, à propos de l'utilisation par le Pr Raoult de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine, il notait que, « Présentée comme une simple analyse de données de soin, elle semble pourtant relever d'une "recherche impliquant la personne humaine" (RIPH) nécessitant l'autorisation d'un comité d'éthique indépendant ». « L'autorisation d'un comité d'éthique indépendant » ! Quatre termes qui s'excluent les uns les autres. Raphaël Liogier, dans sa conférence « L'éthique peut-elle se passer de morale ? » analyse l'absurdité de ce genre d'association de mots de domaines différents.

Les menaces contre un médecin indépendant

Des médecins peuvent injecter des produits expérimentaux dont les effets délétères, officiellement recensés, ne sont pas pris en charge par les assureurs. Ils n'ont rien à craindre de la Justice. Soigner avec des produits qui ont fait leurs preuves (même si, au bout de 70 ans de bons et loyaux services, l'hydroxychloroquine a été — enfin ! — classée substance vénéneuse), c'est de l'expérimentation dangereuse. Le Pr Raoult mérite donc jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende, si... l'infraction à la législation sur les essais cliniques est avérée. Des menaces qui relèvent plutôt du domaine de l'effet d'annonce (publicitaire, a-t-on envie d'ajouter).

Il est, en revanche, selon les journalistes et le ministère de la Santé, tout-à-fait légal de laisser des malades mourir du covid en leur prescrivant du Doliprane. C'est une indication pour laquelle il n'est pas prévu de sanctions, à l'inverse des traitements réutilisés par le Pr Raoult contre la tuberculose (voir chapitre 1 de « Les médias attaquent le Pr Raoult »).

Le point Godwin contre Raoult

Avec L'Express, le 20 juillet 2021, le point Godwin est vite atteint : « À l'IHU, les petits arrangements de Didier Raoult avec l'éthique (et la loi) : des études publiées par l'équipe du célèbre professeur frôlent, voire franchissent les limites de la loi qui encadre les expérimentations sur des êtres humains. Certaines impliquent des enfants. »

Le Pr Raoult serait un tortionnaire à la Mengele. Pourtant, même en lisant sa description par L'Express, l'innocente réalité n'a rien à voir avec le titre du style « Le boucher d'Auschwitz frappe à Marseille » : « Entre 2017 et 2018, dans le cadre d'une thèse dirigée par le Pr Jean-Christophe Lagier, de l'IHU Méditerranée, une étudiante mène un essai clinique dans un cabinet de médecine à Carry-le-Rouet, près de Marseille. Son travail consiste à effectuer des prélèvements nasopharyngés sur des personnes atteintes d'une maladie respiratoire, comme la grippe, ainsi qu'à leurs cas contacts. Elle recrute 162 patients (41 sont mineurs dont 15 de moins de 3 ans). Elle fait ensuite analyser les résultats à l'IHU, puis les compare avec un essai similaire mené dans deux hôpitaux universitaires de Marseille (AP-HM). »
Il s'agit bien d'une « Recherche impliquant la personne humaine » (RIPH3), mais sans risque. Elle comporte l'écouvillonnage ou recueil de sécrétion du nez, considéré comme acte technique non interventionnel, mais nécessite cependant :
- une notice d'information des participants,
- un avis favorable d'un CPP (Comité de Protection des Personnes),
- un enregistrement de l'étude sur le site clinicaltrials.gov,
- un enregistrement dans la liste des traitements tenue par le Délégué à la Protection des données ainsi qu'une analyse d'impact du risques, si elles ne rentrent pas dans une des méthodologies de référence de la CNIL, une autorisation recherche de la CNIL.

Un prélèvement nasopharyngé, c'est comme un test PCR, mais avec beaucoup plus de contraintes administratives. On est loin des expérimentations du Dr Mengele de Marseille sur des êtres humains et « même » des enfants !

« Pour la vérité un triomphe d'un instant sépare seul le long espace de temps où elle fut taxée de paradoxe, de celui où elle sera rabaissée au rang des banalités. » Arthur Schopenhauer, dans « Le Monde comme volonté et comme représentation »

Adaptée à Didier Raoult, notre chercheur de vérité « controversé », la phrase est : « Après les polémiques, le protocole Raoult sera appliqué, mais très vite, les médias diront qu'ils avaient toujours connu son efficacité, qu'il s'agit d'une telle banalité qu'elle ne vaut même pas qu'on en parle. »