Les révélations qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux ne sont que la partie émergée de l'iceberg...
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L'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (National Institute of Allergy and Infectious Diseases
(NIAID)), la division des Instituts nationaux de la santé (National Institutes of Health (NIH)) dirigée par Anthony Fauci, a financé une récente expérience en Tunisie, au cours de laquelle des techniciens de laboratoire ont sédaté des beagles, ont placé les têtes de ces derniers dans des cages en maille, et les ont laissés se faire dévorer vivants par des phlébotomes affamés.

Ensuite ils ont répété l'expérience en extérieur, plaçant les beagles dans des cages dans le désert la nuit, le tout pendant neuf nuits consécutives, dans une région de Tunisie où les phlébotomes étaient abondants et où la ZVL (Leishmaniose viscérale zoonotique) - la maladie causée par le parasite transporté par les phlébotomes - était « endémique ».

Cette expérience n'est qu'un des innombrables tests effectués sur des animaux et financés par les NIH, et le NIAID en particulier, au cours de ces dernières décennies. Les estimations du nombre d'animaux subissant des expériences chaque année aux États-Unis vont de dizaines de millions à plus de 100 millions, la plupart financés avec l'argent des contribuables. Le White Coat Waste Project, une organisation à but non lucratif qui milite contre les tests fédéraux sur les animaux, affirme que plus de 1100 chiens sont utilisés comme cobayes chaque année dans des laboratoires fédéraux.

Comparé à l'argent dépensé et à la souffrance engendrée, les résultats sont maigres. Une grande partie de ces expériences n'aboutissent à rien, mais même celles qui prétendent mesurer l'innocuité et l'efficacité des médicaments sont tout bonnement inutiles. Selon les propres mots du NIH :
Environ 30% des médicaments prometteurs ont échoué lors des essais cliniques sur l'homme, car ils se sont avérés toxiques malgré des études précliniques prometteuses sur des modèles animaux. Environ 60% des médicaments candidats échouent en raison d'un manque d'efficacité.
Cela représente un taux d'échec de 90%.

La plupart de ces échecs sont dus aux différences fondamentales entre la physiologie humaine et la physiologie des souris, des lapins ou des chiens. Mais même entre des animaux aux physiologies beaucoup plus proches, le pouvoir prédictif des tests sur animaux est peu probant. Entre les souris et les rats, il n'y a que 60% de chances que vous obteniez le même résultat, et lorsque vous répétez des expériences sur la même espèce, le résultat n'est que 4 fois sur 5 le même - et plus proche de 2 fois sur 3 avec des substances toxiques.

Pourtant, les tests se poursuivent sans relâche, pour trois raisons : l'inertie institutionnelle, le directeur des NIH Francis Collins, et Anthony Fauci.

L'expérience tunisienne avait au moins une certaine valeur scientifique pratique. Environ un demi-million de personnes par an contractent le ZVL, dont beaucoup d'enfants, et elles sont généralement contaminées par des chiens. L'expérience a montré que les chiens infectés par le parasite attirent plus les phlébotomes porteurs du virus que les chiens non infectés.

On ne peut pas en dire autant des autres expériences financées par le NIAID de Fauci. L'année dernière, l'institut a accordé 424.455 $ à l'Université de Géorgie pour qu'elle infecte des beagles avec un parasite, avant de les tuer et de les disséquer. Le but de l'expérience était de tester un médicament qui, de l'aveu même des chercheurs, avait déjà été « largement testé et confirmé » sur de nombreuses autres espèces animales.

En 2019, le NIAID a payé 1,68 million de dollars pour injecter et administrer des drogues toxiques à 44 chiots beagles, avant de les tuer et de les disséquer. Le NIAID a payé pour que les chiens subissent une « cordectomie », ou « dévocalisation », c'est-à-dire pour que les cordes vocales des chiens soient sectionnées afin que les techniciens de laboratoire n'aient pas à les entendre pleurer et hurler de détresse. Le but de l'expérience était de générer des données sur le médicament « pour soutenir son application auprès de la Food and Drug Administration », même si la FDA stipule qu'elle « n'exige pas que les médicaments humains soient étudiés chez les chiens ».

Voici quelques autres expériences des NIH :
  • Des beagles ont été infectés par une pneumonie afin d'induire un choc septique et une « hémorragie aiguë massive expérimentale », puis ont reçu des transfusions sanguines. « Au bout de 96 heures, les animaux encore vivants ont été considérés comme des survivants et ont été euthanasiés. »
  • Des beagles ont été infectés avec de l'anthrax afin de tester un vaccin déjà approuvé par la FDA .
  • Les chercheurs ont induit des crises cardiaques chez des « bâtards » puis leur ont fait subir des IRM, avant de les tuer et de les disséquer.
  • Des porcs, des lapins, des cobayes et des singes ont été soumis à des douleurs atroces sans anesthésie. Il s'agissait notamment d'infecter des porcs avec un virus qui provoque « un stress respiratoire aigu, des manifestations hémorragiques, une paralysie » et d'autres symptômes ; injecter à des lapins des bactéries qui causent de graves infections cutanées et des lésions de l'oreille et généralement la mort dans les douze heures ; infecter des cobayes avec un virus qui provoque une « défaillance multiviscérale » et la mort, ainsi qu'une « paralysie des membres postérieurs ou un prolapsus du rectum » ; et infecter des singes avec Ebola et la tuberculose, cette dernière produisant des symptômes tels qu'une « respiration rapide, une perte de poids » et une « incapacité à boire ».
  • Des singes ont eu des parties de leur cerveau détruites à l'acide afin d'augmenter leur capacité de terreur, et ont ensuite été tourmentés avec des simulations d'araignées, de serpents et d'autres choses qu'ils craignent instinctivement. Ces expériences sont en cours depuis plus de quatre décennies.
Les NIH dépensent plus de 40 milliards de dollars par an en expériences médicales. Ils sont la principale source de financement de la recherche scientifique de base en Amérique. Les instituts estiment que 47% de leurs subventions impliquent des tests sur les animaux.

Il est probable que ce pourcentage soit beaucoup plus élevé rien que pour le NIAID. Le NIAID dispose d'un budget de 6 milliards de dollars. Il existe une règle tacite selon laquelle pour obtenir une subvention du NIAID, vous devez effectuer des tests sur des animaux.
« Presque tous les chercheurs sont formés via la recherche animale », m'a dit Jim Keen, ancien vétérinaire de l'USDA et spécialiste des maladies infectieuses. « Si vous n'utilisez pas ce modèle, vous n'obtenez pas de financement. »
Lorsqu'un chercheur soumet une demande de financement aux NIH, sa proposition est examinée une première fois par ses pairs, qui mènent presque tous des expériences sur les animaux. « Ça se passe plus ou moins en vase clos », a déclaré Keen.

Selon Garet Lahvis, un ancien neuroscientifique qui menait autrefois des expériences sur des souris et qui examinait les demandes de subventions aux NIH, cette insularité professionnelle crée une culture de la pensée de groupe. « Vous avez une inertie institutionnelle à cause de tous ceux qui testent sur les animaux », m'a-t-il dit. Il est considéré comme allant de soi qu'un projet de recherche solide implique l'expérimentation animale, puisque tous ceux qui vont évaluer le projet ont été formés de cette façon.

Selon Keen, qui figurait comme lanceur d'alerte dans un important article d'investigation du New York Times sur la maltraitance animale au US Meat Animal Research Center dans le Nebraska, une autre raison de cette culture de l'expérimentation animale propre aux NIH a trait à ses dirigeants, à savoir Fauci et Collins.
« Des gens comme Fauci et Collins croient vraiment en ce modèle animal », affirme Keen. « C'est un impact énorme que d'avoir ces deux-là à la barre. » L'engagement inconditionnel de ces deux promoteurs de l'expérimentation animale donne le ton à la science dans son ensemble : grâce à eux, c'est la norme de l'industrie. « Les carrières reposent là-dessus », déclare Keen.
Il est certain que la carrière de Fauci repose là-dessus. Fauci fait des expériences sur les animaux depuis près de quatre décennies, et il n'a jamais produit aucun résultat durant cette période. Dans les années 1980, il a infecté des chimpanzés avec le VIH, dans sa quête d'un vaccin qui n'existe toujours pas. Lorsque cette approche a échoué, il a proposé de tester sur d'autres animaux. Pas plus tard qu'en 2016, il vantait encore la probabilité d'un nouveau vaccin contre le VIH basé sur des études animales. Après qu'un médicament administré pour des maladies intestinales s'est révélé prometteur pour supprimer le VIH chez les singes, Fauci s'est personnellement rendu à Boston pour annoncer la bonne nouvelle aux dirigeants du fabricant de médicaments. Deux ans plus tard, cela s'est avéré être un nouveau flop.


Commentaire : Vous savez qui d'autre aime torturer les animaux pour son propre amusement ? Le psychopathe. Ces deux types ont ponérisé la méthode scientifique et l'ont remplacée par leur propre version (dis)tordue. On notera avec intérêt la facilité avec laquelle les gens se laissent tromper à leur insu par les psychopathes. Lobaczewski qualifiait ce phénomène de ponérisation.

Fauci pousse maintenant à la vaccination aux États-Unis et ailleurs. Serait-ce là l'« expérience de sa carrière » ? Et cette fois, ce ne sont pas des chiots qu'il mutile et tue au nom de la « science », mais des êtres humains.


Le Fauci des années 1980 avait au moins une excuse. Les modèles animaux se sont peut-être avérés désastreux en termes de pouvoir prédictif pour les humains, mais c'était sans doute la meilleure option dont disposaient les scientifiques à l'époque. En 2021, ce n'est plus du tout le cas.
« Les connaissances en sciences de la vie doublent tous les sept ans », m'a dit le Dr Thomas Hartung, toxicologue qui dirige le Centre pour les alternatives aux tests sur les animaux (Center for Alternatives to Animal Testing (CAAT)) de l'Université Johns Hopkins. « Nous avons environ 1000 fois plus de connaissances aujourd'hui qu'à l'époque où nous avons conçu les tests sur les animaux. »
Aujourd'hui, les scientifiques sont capables de créer des « mini-cerveaux » pour déterminer si et comment le SRAS-CoV-2 affecte les cellules du cerveau. Les logiciels d'apprentissage automatique peuvent surpasser les tests sur les animaux en prédisant la toxicité de dizaines de milliers de produits chimiques chez l'homme. La technologie des « organs-on-a-chip » (modélisation des organes - NdT) utilise des tissus dérivés de cellules souches pour créer des organes simulés sur une lame de la taille d'une clé USB, qui peuvent être combinés pour créer des simulations de l'ensemble du corps humain. Dans un avenir proche, l'IA sera probablement en mesure d'extrapoler à partir de ces simulations pour modéliser une population entière de patients. Cette technologie pourrait supplanter toute la phase d'essai sur les animaux utilisée dans le processus de développement des médicaments, avec des résultats qui, cette fois, apporteront quelque chose.

Mais qualifier ces technologies d'« alternatives » aux tests sur les animaux est dans un sens trompeur, m'a dit Jeremy Beckham, défenseur des droits des animaux et expert en santé publique. Cela sous-entend que ce qu'ils veulent remplacer avait une certaine utilité en premier lieu.
« Ces expériences sont à peu près toutes bidon et n'ont pas besoin d'une "alternative" en tant que telle, car elles n'apportent rien », affirme Beckham. "Cela revient à demander "Quelle est l'alternative à l'astrologie ?" »

Commentaire : Si les tests sur animaux peuvent être utiles dans certaines circonstances, le fait de les torturer de manière répétée après avoir obtenu peu ou pas de résultats est un signe irréfutable de pensée pathologique.


Mise à jour : Voici une déclaration de l'Université de Géorgie au sujet de l'expérience de l'UGA décrite dans plus haut :
Cette recherche particulière est menée sur un vaccin potentiel, développé dans une autre institution, qui protégerait les humains contre une maladie qui touche environ 120 millions de personnes dans le monde. En vertu des règles fédérales, un vaccin doit être testé sur deux espèces animales avant de pouvoir être autorisé pour des essais cliniques sur l'homme.

Lorsque le NIAID a décidé de financer cette recherche, l'agence a déterminé que cette dernière devait être menée sur un modèle de chien. Selon des chercheurs de l'UGA College of Veterinary Medicine, les beagles sont le modèle de chien standard utilisé dans ce type de recherche. Parce que cette maladie n'a actuellement aucun remède, malheureusement les animaux qui font partie de cet essai doivent être euthanasiés. Nous ne prenons pas à la légère la décision d'utiliser de tels animaux dans certaines de nos recherches.

Presque tous les progrès de la médecine, des appareils médicaux et des procédures chirurgicales ont reposé sur des recherches impliquant des sujets animaux. L'université adhère à toutes les normes humanitaires de la loi sur la protection des animaux ; à la politique du service de santé publique sur les soins et l'utilisation sans cruauté des animaux de laboratoire ; au Guide du Conseil national de recherches sur le soin et l'utilisation des animaux de laboratoire ; aux politiques de l'université ainsi qu'au système universitaire de Géorgie ; et à d'autres organisations directrices.

De plus, l'université a obtenu et maintient une accréditation tierce de l'AAALAC International.

Au fil des décennies, la recherche UGA a fait progresser le développement de traitements qui améliorent la vie des personnes, des animaux de compagnie et d'autres animaux. Ceux-ci incluent des traitements contree :

- Les cancers du sein et autres cancers.

- Les maladies infectieuses telles que la rage, le virus Zika, l'hépatite B, la grippe et le coronavirus.

- Les troubles neurologiques, tels que les accidents vasculaires cérébraux, la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.

- Les maladies chroniques telles que l'hypertension et l'obésité.
Source de l'article original en anglais publié le 24/10/21 : Leightonwoodhouse
Traduction :
L'échelle de Jacob. Corrections : Sott.net

Mise à jour 2 : Contrairement aux affirmations de l'UGA, Amy Meyer signale des violations récentes de l'Animal Welfare Act (loi sur la protection des animaux - NdT) à l'université :