Ces femmes, car les « travailleurs » de la santé sont à 90 % des femmes, ont récemment écrit une page d'histoire en s'opposant à l'intégrisme sanitaire antidémocratique et non scientifique de la CAQ et de son triste et lugubre ministre de la Santé, Christian Dubé.

christian dubé
Christian Dubé, mis en échec
Ces femmes courageuses ont résisté jusqu'à la dernière minute au chantage crapuleux du gouvernement les menaçant de perdre leur emploi et même jusqu'à leur droit de pratique si elles ne se faisaient pas injecter un vaccin qui soulève de plus en plus de doutes ailleurs qu'à TVA ou Radio-Canada.

Où sont passées les vraies rebelles ?

Dommage que ce qu'il reste du Conseil de statut de la femme ou de la Fédération des femmes du Québec ne se soit pas insurgé contre la malveillance du ministre et de ses comportements de petit caporal, pas plus que leurs représentantes n'aient félicité les résistantes pour leur détermination à décider de la souveraineté de leur corps. « Mon corps, mon choix ! » n'est-ce pas un slogan féministe ?

Il est vrai qu'on ne mord pas la main qui nous nourrit et, quand on est subventionné tant par le fédéral que par le provincial, paliers de gouvernement dirigés par des ayatollahs sanitaires dictateurs et méprisants, on montre patte blanche et on évite les conflits... en plus des représailles.

Le vrai courage

Il leur en a fallu du courage, à ces travailleuses de la Santé, dont plusieurs sont monoparentales, exploitées jusqu'à la corde par un système déficient, aux prises avec des conditions de travail imbuvables incluant le temps supplémentaire obligatoire.

Loin de leur faciliter la tâche, le comportement ignoble de ce gouvernement de « control freaks », en décourageant leurs rangs par des exigences de plus en plus oppressantes allant jusqu'à leur refuser des vacances bien méritées, a provoqué un exode de plusieurs d'entre elles qui ont préféré sauver leur peau que le système. Loin de moi l'intention de les blâmer. Pas sûr qu'à leur place, j'aurais agi différemment.

Le mépris des curés médiatiques

Non seulement les résistantes ont dû faire face à l'intransigeance imbécile et iconoclaste de Dubé, finalement, à son bluff, mais elles ont dû également subir le mépris, les injures, la grossièreté, les outrances pour de pas évoquer la haine des Martineau, Dumont, Bombardier et autres Lagacé.

Nous parlons de ces commentateurs devenus abjects dans leur rôle de fiers à bras mercenaires, dénigreurs en service commandé, des « téléguidounes » subventionnées par un gouvernement dont les décisions relèvent bien davantage de la volonté de soumettre un peuple que de le protéger.

Je ne perdrai même pas mon temps à citer des passages de ces curés médiatiques venimeux et hystériques. Ils n'en valent pas la peine et, le jour où nous serons sortis de cette crise manufacturée et que la poussière sera enfin retombée, ces oracles vendus auront des comptes à rendre, non pas devant la justice institutionnelle, facilement corruptible, mais devant la justice populaire, qui sera alors impitoyable.


Commentaire : Nous sortirons effectivement un jour de cette crise manufacturée mais la question est : que restera-t-il de l'humain et/ou de l'humanité à ce moment-là ?


Un recul historique

La volte-face de Dubé, et maintenant de Legault, qui ont délaissé l'obligation vaccinale pour le dépistage obligatoire, représente le premier recul important de la CAQ dans son désir d'imposer un État sanitaire dictatorial pavant le chemin vers la quatrième révolution industrielle pour laquelle le premier ministre affirmait vouloir être prêt dès 2017.

Pire encore pour nos élus dirigeables, qui suivent docilement les consignes de la firme McKinsey, la résistance des travailleuses de la Santé non vaccinées vient mettre des bâtons dans les roues du gouvernement dans son désir d'étendre l'obligation vaccinale dans toute la fonction publique. Si elles avaient cédé, la CAQ s'en serait pris ensuite au milieu de l'Éducation, puis peu à peu à l'ensemble de la fonction publique provinciale avant de s'attaquer à la population.

À ce titre également, la résistance des travailleuses de la Santé pourrait bien avoir un impact historique dépassant le respect de leurs personnes. Elle pourrait susciter un effet d'entraînement sur d'autres corps de métier qui refuseront à leur tour l'intégrisme sanitaire du gouvernement.

Un refus de plus en plus urgent

Ce refus devient de plus en plus urgent alors que la CAQ veut maintenant s'en prendre aux enfants de cinq à 12 ans en leur injectant un vaccin douteux dont ils n'ont absolument pas besoin et ce, contre l'avis de véritables experts qui ne radotent pas à TVA.