Avant que les États-Unis ne suivent l'Europe en ordonnant davantage de confinements à titre de mesure préventive pour empêcher le variant omicron de s'installer (bien que, comme beaucoup l'ont fait remarquer, ce cheval semble avoir déjà quitté l'écurie), les conseillers économiques du président devraient tenir compte de ce dernier avertissement de - qui d'autre ? - l'OCDE.
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L'ONG actuellement chargée de superviser le changement le plus important de la politique fiscale mondiale des entreprises depuis un siècle avertit maintenant qu'omicron pourrait entraîner une intensification des pressions inflationnistes - déjà à leur plus haut niveau depuis 30 ans - et du resserrement de la chaîne d'approvisionnement qui contribue à les faire augmenter. (sic)

Alors que quelque deux douzaines de pays (sur 200 pays inscrits à l'ONU) renforcent leurs restrictions aux frontières et imposent de nouveaux confinements, l'OCDE craint que ce nouveau variant ne retarde le retour du monde à la « normalité », et a averti que les responsables de la politique monétaire doivent être « prudents ». L'économiste en chef de l'organisation a ajouté que les banques centrales devraient essayer d'axer leur politique sur la fourniture de vaccins commercialisés par BIG PHARMA à gros prix) au plus grand nombre, ce que la banque centrale est constitutionnellement mal équipée pour faire. (Elles devraient peut-être demander à Bill Gates de Microsoft et aux BIG TECH... NDÉ).

L'avertissement a été publié parallèlement à la publication habituelle par l'OCDE de projections pour les économies des États membres, l'organisation estimant que les pressions inflationnistes devraient culminer l'année prochaine, et non cette année.

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© Financial Times
L'OCDE a laissé ses prévisions de croissance inchangées par rapport à celles d'il y a trois mois, mais elle a sensiblement relevé ses projections d'inflation pour le G20. Les prévisions d'inflation pour 2022 sont passées de 3,9% dans ses prévisions de septembre à 4,4% maintenant. Les augmentations les plus importantes par pays ont été enregistrées aux États-Unis et au Royaume-Uni, où les prévisions d'inflation pour l'année prochaine sont passées dans les deux pays de 3,1% à 4,4%. (Ceci signifie autant de perte de valeur - de pouvoir d'achat - pour le prolétariat dont les conditions de vie et de travail se dégradent. NDÉ)

Pour le meilleur ou pour le pire, l'OCDE pense que les pressions sur les prix seront de courte durée : elle prévoit que l'inflation dans le G-20 retombera à 3,8% en 2023. Mais cela suppose que les grandes banques centrales comme la Fed agiront pour contenir les tensions sur les prix en relevant les taux d'intérêt plus rapidement que prévu, si nécessaire. (Fadaises et mensonges visant à calmer les grèves ouvrières et la résistance populaire au confinement dément et autres restrictions répressives. NDÉ).

Selon le FT, l'économiste en chef de l'OCDE, Laurence Boone, craint qu'omicron n'ajoute au « niveau déjà élevé d'incertitude et cela pourrait être une menace pour la reprise, retardant le retour à la normale ou quelque chose de pire encore. » (Aucune reprise en vue madame la technocrate des riches de l'OCDE. NDÉ). Elle ajoute, pour insister, que la hausse des prix justifie une augmentation des taux d'intérêt et un léger resserrement de la politique monétaire. (Et qui paiera ces hausses d'intérêts sur emprunt hypothécaire et automobile électrique ? Le peuple madame la bureaucrate des riches de l'OCDE. NDÉ). De plus, elle a ajouté qu'il n'existe pas de politique monétaire « unique » et que les marchés émergents et les pays développés pourraient devoir gérer leur reprise de manière différente. (Comprenez-vous la menace qu'elle lance contre les populations pauvres ? NDÉ).

Enfin, elle a insisté sur la nécessité pour les responsables politiques de communiquer clairement les raisons qui les poussent à relever les taux : Ils doivent s'assurer que les marchés et leurs participants comprennent que la Fed ne relève pas les taux en raison d'une pénurie de l'offre, mais dans le but de lutter contre l'élargissement des pressions sur les prix avant qu'elles ne s'autorenforcent. (sic)

Le point à retenir : l'OCDE estime que la reprise initiale après la pandémie a été plus rapide que prévu. Mais les injections massives de « capitaux » (de monnaie de singe sans valeur, devrait-on dire...NDÉ) de sauvetage par les États-Unis et d'autres économies développées (et de nombreuses économies en développement également), ainsi que le refus des États-Unis de partager leurs recettes (profits) de vaccins avec les pays en développement, ont créé des « déséquilibres » dans l'ensemble de l'économie mondiale. (C'est ici que l'OCDE des milliardaires prépare l'opinion publique - les journalistes et les économistes stipendiés - à la guerre économique - commerciale et militaire - que les deux alliances concurrentes nous organise. NDÉ).

Attendez-vous donc à ce que les prochaines années soient encore plus difficiles que les précédentes, car les États-Unis et leurs alliés européens sont sur le point de sombrer dans une profonde récession, à moins que le Dr Anthony Fauci et le président Biden ne parviennent à vendre omicron (ou « omNicron ») au peuple américain comme un croque-mitaine digne de plus de confinements (et donc de plus de mesures de relance).
Le grand capital mondial a trouvé le prétexte pour justifier la hausse des prix et l'inflation qu'il planifie depuis des années pour frapper la classe prolétarienne internationale : le variant « Omicron », que leurs experts stipendiés ont patenté dans le cadre de leur campagne de terreur sanitaire alambiquée qui s'étale depuis bientôt deux années. Sachez qu'ils sont à programmer le prochain variant filouté...afin de transférer le fardeau de la crise économique sur le dos du peuple.
Robert Bibeau