vaccin
À qui de droit.

Apparemment, je ferais partie de ceux que vous avez envie d'emmerder. Notez que j'ai formulé la phrase qui précède au conditionnel car, si j'ai bien compris, vous avez une dent contre ceux qu'on appelle les « anti-vax » et, par un effet d'amalgame très répandu (pour ne pas dire entretenu), j'en fais partie.

Alors, puisque vous m'y obligez, je me vois contraint de m'abaisser, toute honte bue, à apporter une précision qui devrait être une évidence. Je vous assure : il n'y a rien de gratifiant à s'adresser à quelqu'un qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, ou qui fait semblant, mais soit. Rassurez-vous, cette partie ne sera pas longue.

La voici : je ne suis pas un anti-vax et « en même temps » je ne veux pas entendre parler de ces produits que vous voulez m'imposer.

J'espère que c'est clair. Votre insistance à vouloir m'injecter un produit qui pue le bricolage hâtif, le copinage de haut niveau, et l'aventure sanitaire, a autant d'effet sur moi qu'aurait une insistance à me faire avaler une potion faite de bave de crapaud. En gros, je vous perçois comme des charlatans.

Cela dit, et au-delà de ma perception des choses, avouez que votre stratégie a été un monumental échec et passons à la suite, voulez-vous ?

Bon, je vois que vous insistez. C'est dommage, parce que j'aurais aimé en arriver au fait.

Je me souviens d'une époque où on nous mettait en garde contre l'usage abusif d'antibiotiques, au point d'annoncer l'apparition de « super microbes » résistants. On nous mettait aussi en garde contre toute interruption de traitement. Arrêter un traitement trop tôt risquait de provoquer une sur-infection. En gros, et si j'ai bien compris, c'est la manière que la Nature a de nous rappeler que « ce qui ne tue pas te rend plus fort ». Ca pourrait aussi s'appeler l'évolution ou la sélection naturelle. Dit autrement aussi : ou tu laisses faire la Nature (immunité naturelle) contre la Nature (microbes), ou tu pratiques la politique du « pas de quartier », de la terre brûlée, sinon les survivants rentrent chez eux clopin-clopant en emmenant leurs blessés pour raconter leur expérience. Et là, la Nature, celle des microbes, elle cogite, trouve des solutions, et revient à l'attaque plus hardie que jamais. Pour se retrouver face-à-face avec l'autre Nature, celle de l'immunité naturelle, qui - pas bête - a aussi appris des choses et les attend de pied ferme. Ou pas. D'où les anti-biotiques, mais à bon escient.

Cela fait deux ans que j'essaie de m'informer sur ce Covid 19. Pas facile, car la censure frappe tous azimuts. Je ne compte plus le nombre de scientifiques, pas moins qualifiés que ceux qui passent à la télé, et pas des moindres non plus, qui sont censurés pour des propos qui n'ont rien de farfelus. Comme celui (un Prix Nobel, si je ne m'abuse) qui a vu sa chaîne Youtube fermée, et qui a dit « On en est arrivés au point où un petit con en t-shirt assis quelque part dans le Silicon Valley a le pouvoir de me faire taire, moi. » Étonnant, en effet. Inacceptable, pour sûr. Ou tel autre (encore une sommité) qui se voit éjecter de Twitter. Encore l'oeuvre d'un petit con, ou un algorithme écrit par un petit con.

Le consensus est facile à obtenir lorsqu'on fait taire les désaccords. Et dire que c'est moi qu'on accuse d'être « anti-scientifique ». Mais que ne feraient les « amis de Pfizer » pour rendre service...

Je vois bien qu'on tente d'en faire des « négationnistes » de la médecine, à l'instar des « négationnistes de l'histoire ». À la différence que les
« négationnistes de l'histoire » n'ont jamais été plus qu'une poignée. Ici, il s'agit littéralement de milliers de voix et de pans entiers du débat qui ont été effacés de l'espace public.

Partout : Facebook, Twitter, Youtube, les médias institutionnels... Effrayant, c'est certain.

Parmi les censurés, que je ne peux nommer au risque de subir moi-même les foudres, voici un exemple des propos tenus par l'un d'entre eux. À vous de me dire si ses propos méritent censure. Notez que je ne vous demande pas de les juger - je suis fatigué des affirmations prononcées par des béotiens en mal d'assurances ou de confirmations. Et je vais le faire avec mes propres mots, car je tiens à transmettre ce que j'en ai retenu (les propos entre crochets sont des rajouts personnels).
« Mener une campagne de vaccination en pleine pandémie est en soi une opération délicate. Il faut la mener le plus en amont possible, et la réserver aux personnes les plus exposées. Pour une campagne de vaccination en pleine pandémie, il faut un vaccin efficace à au moins 90 % pour espérer s'en débarrasser. Vacciner toute la population, y compris ceux qui ne courent pratiquement aucun risque, avec un vaccin qui ne protège qu'à 45 % [chiffre de l'époque], c'est créer les conditions idéales pour favoriser l'émergence de toutes les variantes possibles et imaginables [car ce qui ne te tue pas te rend plus fort]. Le risque est de voir surgir un variant contre lequel on ne pourra rien. »
En résumé : le recours massif à des vaccins peu efficaces crée les conditions idéales pour l'apparition de nouveaux variants (et prions le ciel). Par conséquence, pour un sentiment de sécurité à court terme on pourrait être en train de créer les conditions parfaites pour une catastrophe sanitaire. Peut-être. Faut-il en être conscient et en discuter ou faut-il censurer le propos ? Que l'on soit d'accord ou pas n'est pas la question. La question est qu'un petit con en t-shirt assis quelque part dans un bureau de la Silicon Valley, ou un algorithme écrit par lui, a décidé que ces propos là devaient disparaître du débat public. Quant aux traitements, le sujet est devenu carrément tabou. Et dire qu'il y en a qui la ramènent encore avec la bouche pleine de « science ».

J'aurais encore tellement de questions à poser, mais je vois bien que l'air du temps ne s'y prête pas. Alors j'en arrive au fait.

Cuba a développé un vaccin « classique » contre le Covid. Pas de machin-messager avec ses spikes recombinés ou je ne sais quoi. Non, juste une petite dose de virus tabassés et livrés en pâture à notre bonne vieille immunité naturelle qui se défoule. Son efficacité annoncée est supérieure à 92 % (comme tout vaccin qui se respecte). Et pas d'effets secondaires signalés. Et pour le conserver, quelques glaçons suffisent (je caricature). Aucune hésitation en ce qui me concerne.

Bref, Pfizer et autres compagnies ne jouent pas dans la même ligue. Mais devinez lesquels on nous impose ?

Dans un monde normal, à savoir un monde qui ne serait pas contrôlé par des psychopathes, il me semble que le vaccin cubain balayerait la
« compétition ». Mais ce n'est pas la première fois que les intérêts économiques, le lobbying et les conflits d'intérêt - et un certain aveuglement typique chez les "libéraux" - prennent le pas sur l'intérêt public.

Et si on déplaçait le (faux, en ce qui me concerne) débat « anti-vax/pro-vax » vers celui du droit de choisir ? En somme, pourquoi celui-ci et pas celui-là ?

Je suis persuadé que les réponses seraient plus que révélatrices, et pas rassurantes du tout.

Viktor DEDAJ
ça devient simple quand ce n'est plus compliqué

PS :
  • Une simple pandémie n'a pas besoin de rappels intrusifs - 24h/24 et 7j/7 - sur les réseaux sociaux.
  • Une simple pandémie n'a pas besoin de cacher au public les contrats commerciaux passés avec les fabricants.
  • Une simple pandémie n'a pas besoin de classifier les résultats des tests préliminaires pendant 70 ans.
  • Une simple pandémie n'a pas besoin de campagnes de marketing, de propagande, de relations publiques.
  • Une simple pandémie n'a pas besoin de menaces ni de censure.
  • Par contre, ont besoin de tout ce qui précède : les opérations psychologiques, les objectifs inavouables, une monumentale incompétence. Au choix.