On aurait dû écrire, « pendant que les flics contrôlent les pass et tabassent les antivax, les racailles dansent ». Mais tous les policiers ne sont pas des flics, cette appellation populaire légèrement péjorative. Il y a de bons policiers comme il y a de bons médecins, et inversement : Marty est probablement un mauvais médecin, et sûrement un mauvais homme.
jhyu
En revanche, Toubiana, Perronne, Toussaint, Fouché, Raoult, Henrion-Caude, Delépine, sont de bons chercheurs ou médecins, et des bonnes personnes. Ils soignent, prennent soin des autres, et s'en tiennent, malgré les conséquences sociales néfastes en dictature covidiste, à la vérité, ou à ce qui s'en approche le plus. De l'autre côté, des soignants sont devenus dingues, et Myriam Palomba le dit à sa façon :




Nous sommes en guerre, et en dictature, les choses sont claires. Par pour tout le monde, puisqu'une majorité de Français n'a pas suffisamment tiré sur la laisse pour sentir la traction sur le cou. Ceux qui ont franchi la ligne rouge du Système ont compris depuis longtemps qu'il n'y avait pas de liberté, pas de complaisance, pas de pitié. Quand on garde ses illusions, on court vers une plus grande désillusion, jusqu'à la désillusion finale. Mieux vaut se désillusionner très vite, pour reconstruire plus vite.


La dernière ingénierie du moment, c'est, trois mois avant les échéances électorales, l'investissement dans la sécurité des Français, ce qui n'a pas paru évident en deux ans de covidisme, avec la fermeture de milliers de lits, la saturation programmée des hôpitaux et la psychose médiatique.


Fin 2021, Darmanin, le petit télégraphiste sarkozyste, nous promettait 900 policiers en plus, et nous avions calculé, à la louche, sur les 145 000 fonctionnaires de police en activité, qu'au moins 3 000 partaient à la retraite chaque année. Ce qui signifiait, derrière les chiffres d'augmentation, une dés-embauche réelle. Les deux gouvernements précédents l'ont fait, car la sécurité publique, c'est encore un service public qu'on désosse, comme l'hôpital, l'énergie, les transports. Il faut bien payer le service de la dette à la Banque, que voulez-vous.

Investir dans la sécurité des Français - qui crient à l'insécurité depuis des décennies - par opportunisme, ne changera rien à la situation dans les rues, les écoles, les transports. La racaille d'en bas, objectivement protégée par la justice franc-maçonne, sert trop la racaille d'en haut, qui l'utilise comme une menace diffuse, permanente, une sorte de terrorisme à bas bruit. Et on sait que les nouveaux effectifs et nouveaux matériels serviront à mater les révoltes de Gilets jaunes et d'antivax, plutôt qu'à neutraliser la racaille. Ces milliards iront donc à la répression et à la surveillance du citoyen solvable. Pendant ce temps, les racailles pourront continuer à danser. Et à faire danser leurs victimes.

***Votre discrétion est requise




L'auteur des faits a été appréhendé, mais on comprend la colère de la police, celle qui en a « marre de contrôler les pass » des citoyens et qui laisse les racailles « foutre la merde ».