Traduction : SOTT

[Cet article est paru pour la première fois dans le Numéro 13 du Dot Connector Magazine]

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« On ne peut prévenir ce qu'on n'identifie pas, on ne peut traiter ce qu'on ne diagnostique pas. Et l'on ne peut enseigner la façon de les repérer à moins de comprendre soi-même la pathologie. »
Des millions de dollars ont été investis dans la recherche et la publication d'études sur les psychopathes, tandis que rien n'a été consacré, aussi bien en termes de temps que d'argent, au « sous-produit » alarmant de la psychopathie - ses victimes. Puisqu'il y a 3 ou 4 fois plus d'hommes psychopathes que de femmes psychopathes, je parlerai essentiellement des femmes victimes d'hommes psychopathes dans cet article.

En dépit du fait que les psychopathes dévastent tout et tout le monde sur leur passage, y compris les femmes et les enfants qui les aiment, pourquoi les cliniciens n'ont-ils pas jugé bon d'étudier et de parler, dans leurs écrits, de la source la plus évidente de compréhension de ce problème : les personnes ayant survécu à des relations intimes avec des psychopathes ? L'étude de toute maladie implique la collecte et l'analyse minutieuse de ses symptômes, et la psychopathie est assurément une maladie sociétale. Même notre système judiciaire rassemble des informations sur les criminels en recueillant sur place des récits de témoins directs. Alors, à nouveau : pourquoi n'existe t-il pas d'informations cliniques sur - et encore moins d'intérêt pour - les compagnes des psychopathes ?

Je pense qu'une des réponses est : les thérapeutes ne les reconnaissent pas comme victimes de la psychopathie car, en général, ils ne reconnaissent pas leurs compagnons comme psychopathes ! Les rares fois où des victimes de psychopathes sont identifiées, elle sont mises dans le même sac que les survivantes de violences domestiques plus typiques ; ou bien étiquetées « co-dépendantes », accro aux relations/sexe ; et/ou encore étiquetées comme souffrant du Trouble de la personnalité dépendante. Ces explications données aux relations amoureuses pathologiques, explications inexactes et souvent fondées sur des préjugés, n'aident pas les victimes à trouver un traitement spécifique à leur dynamique relationnelle atypique et aux symptômes qui en résultent, pas plus qu'elles ne contribuent (comme elles le pourraient) à nos connaissances en matière de psychopathie elle-même. Il est grotesque que, dans le milieu médical, les victimes ne soient pas plus plus facilement identifiées ou mieux comprises, et que cette source abondante d'informations vitales ne soit pas exploitée.

J'en suis venue à étudier la pathologie de façon indirecte - je ne cherchais pas à travailler sur les relations Cluster B (c'est-à-dire les troubles de la personnalité narcissique, antisociale, histrionique et borderline ; il existe 3 clusters [groupes - NdT] dans lesquels classer les troubles de la personnalité, en se fondant sur des caractéristiques communes). Mon but était seulement de conseiller des victimes de crimes. Toutefois, ce travail m'a menée à une carrière dans le domaine de la psychopathologie et, aujourd'hui, après avoir passé 20 ans à « traiter » des personnes souffrant de troubles de la personnalité, j'ai acquis une nouvelle appréciation de la profondeur des ravages permanents causés par ce que Otto Kernberg appelle les « troubles graves de la personnalité ». Ces troubles sévères affectent non seulement celui qui en souffre, mais aussi les membres de sa famille, ses compagnes/compagnons, amis, enfants, voire même les thérapeutes eux-mêmes. Aujourd'hui encore, je suis bouleversée quand je vois que les progrès thérapeutiques des personnes souffrant de troubles de la personnalité sont mesurés au millimètre près, tandis que la dévastation qu'ils laissent derrière eux se mesure en kilomètres.

Après des années passées à travailler avec des personnes souffrant de ces troubles, mon centre d'intérêt a évolué : j'ai réalisé qu'il serait beaucoup plus productif de consacrer mon temps et mon énergie aux personnes qui ne reconnaissaient pas le pathologique en approche dans leur vie. Le problème était clair : les femmes devenaient victimes parce qu'elles ne reconnaissaient pas la différence entre une diversité de personnalité normale et les signes et symptômes de la pathologie. En dépit du fait que la plupart des individus souffrant de troubles de la personnalité peuvent se dissimuler pendant un certain temps sous un masque de santé mentale, il y a des signes et symptômes que les non-professionnels peuvent apprendre à détecter, afin d'éviter certains des événements les plus dévastateurs connus de notre société. J'ai remarqué que les expériences avec des « hommes dangereux » dont ces femmes tentaient de guérir découlaient en grande partie de deux types de pathologie : les narcissiques et, à l'autre bout du spectre antisocial, les troubles de la personnalité antisociale, les sociopathes et les psychopathes. Alors, j'ai commencé à donné des cours d'éducation à la psychopathologie pour le public. Dans l'un de mes premiers livres, How to Spot a Dangerous Man Before You Get Involved [Apprendre à repérer un homme dangereux avant de s'engager - NdT], je me suis focalisée sur les effets que peuvent induire les troubles de la personnalité Cluster B sur une relation. À cette occasion, j'ai inventé l'expression "relationships of inevitable harm" [« relations entraînant un mal inévitable » - NdT]

En conseillant les victimes d'individus souffrant de troubles de la personnalité, en les entendant raconter des choses qui me faisaient dresser les cheveux sur la tête, je me suis demandée pourquoi les autres thérapeutes ne s'étaient pas donné la peine d'étudier les personnes qui étaient exposées aux relations les plus dangereuses sur la planète ! Les programmes de prévention de la violence existaient pourtant depuis les années 1970, alors pourquoi ce groupe de victimes potentielles d'homicides n'était-il pas mieux identifié, pour lui faire bénéficier de programmes de prévention ou, à tout le moins, de traitements ? Pourquoi personne n'avait jamais pensé à rassembler les précieuses données que seules ces victimes pouvaient fournir ?

En tant que l'un des premiers thérapeutes à avoir étudier de façon approfondie les aspects cliniques caractérisant les compagnes de psychopathes, j'ai découvert avec fascination que ces femmes avaient en commun certains traits de personnalité. Les histoires de leurs dynamiques relationnelles étaient comparables, et les symptômes post-relationnels identiques. En même temps, en dépit de l'erreur de catégorisation thérapeutique mentionné plus haut et de l'incompréhension sociétale concernant ces victimes, il s'est avéré que les femmes qui aimaient les psychopathes ne correspondaient à aucune de ces catégories ! Il était ironique de constater qu'il y avait tant de similarités entre elles, mais qu'aucune de ces similarités n'avaient quoi que ce soit à voir avec les catégories dans lesquelles on les avait rangées !

L'Institut que j'ai fondé a conduit une enquête de fond sur 75 femmes dans le monde entier (et a continué à enquêté sur nombre d'autres femmes depuis). Cette étude intensive a recueilli des données, des récits relationnels, des symptômes, des traits de personnalité et des comportements caractéristiques chez ces femmes, ainsi que les dynamiques de leurs interactions avec des compagnons pathologiques. Ces recherches centrées sur les victimes ont mis en avant le problème (il était temps) de leurs dynamiques relationnelles singulières et leur symptomatologie post-relationnelle, souvent masquée. (Pour plus d'informations, lire Women Who Love Psychopaths: Inside the Relationships of Inevitable Harm with Psychopaths, Sociopaths & Narcissists. 2nd ed. Sandra L. Brown, M.A.). Elle ont également mis en avant certains aspects inhabituels que seuls les psychopathes peuvent amener, ou perpétrer, au sein d'une relation intime. Cette étude offre un aperçu choquant de la dynamique caractérisant le mode de vie pathologique.

Voici ce que nous avons découvert :
  • Des femmes normalement bien éduquées et équilibrées ont décrit être tombées en transe ou avoir été « aspirées » dans des relations avec des psychopathes possédant des capacités extraordinaires pour exploiter la suggestibilité d'autrui
  • Le psychopathe les a attirées via une forme d'induction hypnotique, provoquant des états de transe qui ont contribué à « maintenir » fermement ces femmes dans la relation
  • L'intensité de l'attachement et la peur ont affecté leur perception du lien sexuel et relationnel avec le psychopathe
  • La personnalité dychotomique, à la « Jekyll & Hyde », du psychopathe, alliée à une dynamique relationnelle faite de confusion et de contradictions ont contribué au développement d'une dissonance cognitive chez les victimes, entraînant l'affaiblissement d'une constitution émotionnelle habituellement solide
  • Les symptômes post-relationnels présentés par les victimes ressemblaient ou correspondaient au Trouble de stress post-traumatique, même en l'absence de violence physique.
  • De nouvelles découvertes dans le domaine des neurosciences ont fait état de différences cérébrales chez les psychopathes (et autres Cluster Bs). Cela a contribué à la compréhension clinique de la nature génétique, permanente de ces troubles. Tandis que nous espérons que cette découverte finira par modifier la croyance erronée selon laquelle la psychopathologie découle essentiellement d'un comportement délibéré, il est évident que le manque d'éducation chez les victimes a entravé leur aptitude à comprendre le caractère permanent de ces troubles : les victimes continuent à penser que des programmes d'aide aux hommes violents ou une thérapie changeront le psychopathe.
  • L'aspect déterminant de ces recherches fut la détection de « super-traits » de personnalité uniques et étonnamment développés chez ces femmes, ainsi que des points forts et des points faibles de leur personnalité. Ces traits se sont avérés incroyablement compatibles avec les propres points forts et points faibles du psychopathe. Ils apportaient une sorte « d'équilibre » naturel aux côtés « idylliques » de la relation.

    Tandis que la découverte de traits innés et de comportements conditionnés chez ces femmes ont apporté un éclairage sur ces relations dangereuses et un immense soulagement, tant intellectuel qu'émotionnel, aux victimes, elle n'a guère modifié les erreurs de perception du public concernant les psychopathes ou leurs victimes. Lors d'une récente émission radio, après avoir décrit le sur-développement de certains des traits de personnalité des victimes et avoir expliqué en quoi il pouvait affecter leurs choix et même leur tolérance dans le cadre de telles relations, le présentateur a déclaré : « C'est un tas de conneries ! Vous êtes en train de me dire que quelques traits de personnalité peuvent faire ça ! Je n'y crois pas. Elle l'a choisi, est resté avec lui, il faut qu'elle assume ; et elle a probablement subi des sévices dans son enfance. » Ces réponses simplistes ont été, et continuent d'être au cœur de l'ignorance abyssale du public en matière de psychopathologie.

    Comme je l'ai mentionné, mes recherches ont révélé que les femmes qui aiment les psychopathes (ou autres individus souffrant de troubles de la personnalité Cluster B) possèdent des « super-traits » de personnalité pour le moins uniques et extraordinaires qui en font des cibles/victimes parfaites pour le psychopathe. La liste suivante ne présente pas tous les traits caractérisant ces femmes, seulement les traits les plus développés, qui sont probablement des facteurs qui ont contribué à leurs relations avec des psychopathes :
  • Extraversion et recherche de stimulation. (Les psychopathes sont eux aussi des extravertis et recherchent la stimulation). En d'autres termes, avant la relation, il s'agissait des femmes les moins dépendantes qu'on pût trouver sur la planète !
  • Investissement dans la relation. (La victime s'investit énormément, que ce soit émotionnellement, spirituellement, physiquement ou financièrement, dans toutes ses relations, pas seulement les relations intimes).
  • Sentimentalité
  • Compétitivité. (Elle est peu susceptible de se laisser distancer, relationnellement. Elle campe sur ses positions. À nouveau, rien à voir avec le type co-dépendant.)
  • Faible évitement du danger. (Elle ne s'attend pas à souffrir, elle voit les autres selon sa propre vision d'elle-même. En d'autres termes, elle n'est pas du genre à chercher à recréer une relation abusive subie dans l'enfance. En fait, le plus souvent, ces femmes n'ont jamais subi d'abus quels qu'ils soient dans leur enfance.)
  • Coopération
  • Hyper-empathie. (Possiblement génétique).
  • Responsabilité et ressource/ingéniosité
  • Je pense qu'on peut tous s'accorder pour dire qu'il s'agit là de femmes remarquables à tous les égards ! Ces qualités exceptionnelles ne semblent pas problématiques au premier abord, mais certains de ces traits se sont avérés plus développés que la moyenne à hauteur de 97%, ce qui prouve que le mieux est parfois l'ennemi du bien. Quand on additionne tout cela :

    Trop d'empathie + attachement fort + sentimentalité forte + faible évitement du danger

    ... on obtient un mal inévitable. Voilà des femmes fabuleuses qui aiment profondément, qui ont un grand cœur, qui tirent un maximum de leurs relations et qui ont tendance à faire confiance sincèrement car elles croient que tout le monde ici-bas est aussi bon et loyal qu'elles. Qui plus est, ces super-traits les rendent capables de s'accrocher à cette croyance en dépit de certaines des preuves les plus effroyables du contraire.

    Bien que la découverte de ces combinaisons de traits hors du commun ne semble rien augurer de bon, c'est en fait une bonne nouvelle. On ne peut prévenir ce qu'on n'identifie pas, on ne peut traiter ce qu'on ne diagnostique pas. Et l'on ne peut enseigner la façon de les repérer à moins de comprendre soi-même la pathologie. Forts de cette compréhension nouvelle, nous avons maintenant la capacité et la possibilité d'utiliser ces informations afin de développer des programmes de traitement appropriés pour les survivantes et - le plus important - de concevoir un programme d'éducation public à la psychopathie ciblant les personnes risquant le plus de développer ou de poursuivre des relations avec des individus de type psychopathique.

    Depuis la sortie de la première édition de Women Who Love Psychopaths, j'ai passé plus d'un an à utiliser ces informations spécifiques et à développer de nouvelles approches pour nos programmes thérapeutiques. J'ai développé des programmes exclusivement destinés aux femmes sortant de relations avec des hommes psychopathiques. Après avoir traité une douzaine de patientes, j'en ai appris beaucoup sur les aspects uniques des conséquences destructrices que ces femmes subissent à la suite de ces relations. J'ai ajouté ces nouvelles données relatives à ces découvertes dans la 2e édition du livre.

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    Ma compréhension de la psychopathie, de même que la connaissance directe et intime qu'en ont mes patientes, diffèrent de nombre d'écrits conventionnels, voire même cliniques, concernant les psychopathes. Considérant la manière dont ces femmes en sont venues à savoir ce qu'elles savent, cela n'est guère étonnant. Ma compréhension de ce trouble découle de mes expériences uniques avec des patientes victimes de psychopathes qui ont partagé avec moi les leçons personnelles dévastatrices découlant de leurs rencontres. Quand on aborde le sujet de la psychopathie à travers sa conséquence, la victimisation, il en découle une vision et une compréhension plus larges et plus profondes.

    Ma perspective diffère sans doute des autres chercheurs en psychopathie qui travaillent en premier lieu avec des psychopathes criminels au sein du système carcéral, ou des chercheurs qui travaillent en laboratoire, ou encore des professeurs d'université qui enseignent sur la psychopathologie. Dans la plupart de ces cas, les seuls sujets psychopathiques disponibles pour l'étude ou la recherche sont ceux qui se sont fait prendre ou qui ont été incarcérés. Dans les cas évoqués dans mon livre, les psychopathes, dans leur majorité, ne sont pas, et n'ont jamais été incarcérés. Ils sont ce que l'on pourrait appeler des « psychopathes qui ont réussi ».

    Ce facteur met en lumière une différence dans l'approche adoptée dans ce livre. J'ai élaboré les profils des psychopathes à partir des informations fournies par leurs compagnes - et non en me fondant sur les approches adoptées dans le cadre de recherches normalisées qui dépendent, dans une large mesure, des « auto-descriptions » fournies par les psychopathes eux-mêmes. Cela est au mieux problématique, puisque le mensonge est l'une des caractéristiques majeures du psychopathe. Les femmes ont répondu à des questions détaillées sur les comportements du psychopathe et sur leurs dynamiques relationnelles uniques. L'expérience m'a montré que l'on peut en apprendre beaucoup grâce aux descriptions des comportements du psychopathe fournies par les victimes et les témoins. Les paroles et les actes, étroitement observés sur de longues périodes de temps, offrent une source abondante de données permettant d'ébaucher le paysage mental du psychopathe.

    J'ai écrit ce livre pour aider les victimes des psychopathes à comprendre leur statut à risque unique et sans précédent - pour le passé, le présent et l'avenir. J'espère que ce livre leur apprendra à se préserver d'autres prédateurs et à prévenir la désolation causée par la psychopathie. En 20 ans de counseling, j'ai malheureusement vu des centaines (voire des milliers) de vies détruites par des degrés divers de pathologie/psychopathie. Cette pathologie planétaire qui ne cesse de croître demeure l'un des problèmes majeurs de santé publique auquel notre monde est confronté aujourd'hui, en raison du nombre de victimes qu'il entraîne inexorablement - parce que ces victimes sont les « fruits » de la psychopathie.

    Plus important, je crois que ce livre a initié aux États-Unis un processus menant à l'Éducation du public à la psychopathie. Je crois que la façon de prévenir la destruction psychopathique au sein de la société se fera par l'éducation et la conscientisation du public. L'éducation peut aider les femmes à faire de meilleurs choix parentaux, en expliquant :
  • le risque de transmission génétique de leurs troubles par les pères psychopathes
  • de quelle façon les pères psychopathes affectent émotionnellement les enfants qu'ils élèvent
  • L'éducation parentale pathologique imprime sa vision du monde, brutale et déformée, sur des âmes influençables.

    Afin d'avoir un impact sur les connaissances futures du public, les femmes doivent savoir à quoi ressemblent les traits psychopathiques chez un homme. Elles ne pourront comprendre un psychopathe tant qu'elles n'auront pas appris à distinguer la pathologie chez un psychopathe - à quoi elle ressemble, comment elle se travestit.

    Si vous avez lu Women Who Love Psychopaths, s'il vous plaît, devenez un « Ambassadeur du Changement » dans votre communauté, en apprenant aux jeunes et aux adultes ce que vous avez appris dans ce livre. Aidez à disséminer l'information via des Projets publics d'Éducation à la psychopathie au sein de votre communauté, ou en créant des groupes de soutien pour les personnes sortant de relations pathologiques. L'Institut offre des formations personnelles aux coaches, conseillers et thérapeutes désirant proposer à leur communauté des groupes de soutien axés sur les Relations amoureuses pathologiques.

    Et puis, pourquoi ne pas offrir un exemplaire du livre à votre association locale de protection des femmes, aux Programmes de violence domestique, aux Centre d'aide aux victimes de viols, aux campus universitaires, ou à toute autre association aidant les femmes en danger ? Ou bien, créez des ateliers sur les Relations pathologiques dans votre communauté, changez une femme et passez le relais.

    Notre but est « Each One, Teach One » [Passe le relais à ton prochain - NdT]

    Si chacun en fait un peu, ensemble nous pourrons beaucoup.

    Pour plus d'informations, visitez : saferelationshipsmagazine.com

    À propos de l'auteur :

    Sandra L. Brown, M.A., Présidente de The Institute for Relational Harm Reduction & Public Pathology Education est une psychopathologiste, conférencière et auteur. Ses livres incluent l'ouvrage primé Women Who Love Psychopaths, How to Spot a Dangerous Man Before You Get Involved, et Counseling Victims of Violence: A Handbook for Helping Professionals.

    Sandra est reconnue pour son travail novateur dans le domaine des dégâts relationnels causés aux femmes par des compagnons souffrant de troubles de la personnalité. Elle se spécialise dans le développement de formations cliniques portant sur les Relations amoureuses pathologiques, et dans la création de services d'aide aux survivantes. Ses livres, CDs, DVDs et autres supports de formation ont été utilisés dans le cadre de programmes de désintoxication, par des associations de femmes, dans le cadre de programmes carcéraux pour les détenus femmes, de programmes scolaires et universitaires, de projets pour les quartiers déshérités, de divers programmes de psychologie et de sociologie, et distribués dans presque tous les pays. Ses projets précédents incluent la création et la direction du Bridgework Counseling Center, un centre de soins de santé mentale multi-facettes et l'un des premiers programmes hospitaliers du pays destiné aux femmes souffrant du Trouble dissociatif de l'identité. Elle a également été pathologiste dans le cadre d'un Programme hospitalier pour les femmes souffrant de traumas.

    Sandra contribue actuellement à plusieurs sites féminins importants, Psychology Today, Times Up! Blog, et The Institute's Safe Relationships Magazine. Elle intervient fréquemment à la radio et la TV sur le sujet de la pathologie dans le cadre relationnel. Elle a pour nouveau projet un livre sur la dissonance cognitive en tant que réaction aux relations amoureuses pathologiques.