Hier, le Parlement allemand a rejeté par 378 voix contre 296 une proposition de loi qui aurait rendu obligatoire la vaccination de tout Allemand de plus de 60 ans, la « consultation pré-vaccinale » des autres adultes et la création d'un registre vaccinal national de tous les vaccinés. Cette proposition était soutenue par la Social-démocratie (SPD), les Verts et les libéraux (FDP).
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Le gouvernement allemand tenait tant à l'obligation vaccinale qu'il a fait revenir du sommet de l'OTAN sur l'Ukraine Annalena Baerbock, la ministre des Affaires étrangères, pour qu'elle vote. Le thème est toutefois devenu polémique, au point que le Chancelier Scholz a préféré faire porter la loi par des parlementaires plutôt que par le gouvernement, et ne s'est pas lui-même prononcé.

Le même jour, les parlementaires ont rejeté une autre proposition de loi qui prévoyait une éventuelle obligation vaccinale pour l'automne 2022, ainsi que la création dudit registre vaccinal. Ce projet a été rejeté par 492 voix contre 172. Au sein du Parlement, cris et noms d'oiseaux ont été échangés tandis que plusieurs milliers de manifestants hostiles à la vaccination obligatoire se massaient devant l'édifice. Si le ministre de la Santé a juré de « continuer le combat » pour le vaccin obligatoire, l'ambiance n'est pas à la fête à la chancellerie.
Quelques mois plus tôt en Allemagne, des raids de police ont été diligentés contre des juges (Christian Dettmar), des professeurs d'université (Christof Kuhbandner), des scientifiques (Dr Stefan Hockertz, réfugié en Suisse) critiques de la politique sanitaire.
À l'instar de la situation dans d'autres pays occidentaux, la presse dite « mainstream » fait pâle figure. De l'autre côté, les sites germanophones de "réinformation" (KLA.tv, Coronatransition, Wochenblick, Multipolar, Apolut, Rubikon, Reitschuster...) attirent désormais plusieurs dizaines de millions de vues par mois. De plus en plus, ils mettent en lumière les effets secondaires des vaccins.