Le glissement se manifeste sémantiquement. Je m'explique : si vous lisez la presse d'avant le conflit, vous vous apercevez que le groupe Azov est bel et bien un groupe nazi de la pire espèce avec référence explicite à Bandera. Mais si vous suivez l'évolution des articles, des titrailles et des désignations vous vous rendez compte qu'au fil du temps Azov est banalisé, intégré, blanchit !

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La presse Occidentale est en train de blanchir Azov.

En même temps qu'elle salit et noircit le peuple et les petites gens, la presse occidentale blanchit les nazis puis les magnifie ! Le procédé est ignoble, procédé qui consiste à retirer la merde qui couvre les vrais nazis pour les blanchir et à balancer la merde ainsi collectée sur la gueule du petit peuple.

L'ennui, c'est qu'avec les réseaux sociaux tout se sait, tout se garde, tout se vérifie.

Récemment, le New York Times, comme de nombreux autres organes de presse « occidentaux », a changé de langage lorsqu'il rendait compte du bataillon fasciste ukrainien Asov.

Ce qui était autrefois « une organisation paramilitaire néo-nazie ukrainienne » qui, selon le FBI, est notoire pour son « association avec l'idéologie néo-nazie » a d'abord été rebaptisée simplement « extrême droite » avant de devenir, aux dernières nouvelles, une « unité normale de l'armée ukrainienne ».

Au fil des ans, de nombreux médias « occidentaux » ont correctement caractérisé les fascistes ukrainiens.

Voici une collection incomplète (h/t Antispin ):

traduction automatique. Je vous invite a lire le texte référencé dans le tweet ci-dessous ; il explicite le rapprochement progressif qui se dessine entre le fascisme hard/dur, avoué et le fascisme soft/doux de nos élites kleptocratiques.