Dre Mylène Drouin
© Alain Rogerbe, La PresseLa directrice régionale de santé publique de Montréal, Dre Mylène Drouin, fera le point en conférence de presse.
La Direction régionale de santé publique de Montréal fera le point ce matin concernant la présence suspectée de cas de variole du singe à Montréal.

La directrice régionale de santé publique de Montréal, Dre Mylène Drouin, et la responsable médicale de l'urgence sanitaire et des maladies infectieuses, Dre Geneviève Bergeron, répondront aux questions des journalistes dès 11 heures.

Mercredi, Radio-Canada rapportait que plusieurs cas de variole du singe sont à l'étude dans la métropole.

La variole du singe est une maladie virale rare de la famille de la variole, mais plus bénigne. Elle peut être transmise par des gouttelettes respiratoires, par contact avec des fluides corporels ou par contact avec un animal ou des produits animaux infectés.

Les autorités de l'État du Massachusetts ont signalé mercredi un cas de variole du singe chez un homme qui a récemment voyagé au Canada. Les autorités sanitaires cherchent à déterminer si ce cas est lié à d'autres éclosions en Europe.

La variole du singe est généralement limitée à l'Afrique, et les rares cas observés ailleurs dans le monde sont généralement liés à des voyages dans cette région. Un petit nombre de cas confirmés ou suspects ont été signalés ce mois-ci au Royaume-Uni, au Portugal et en Espagne.

Les autorités sanitaires américaines ont déclaré qu'elles étaient en contact avec les autorités du Royaume-Uni et du Canada dans le cadre de l'enquête. Mais «à l'heure actuelle, nous ne disposons d'aucune information permettant d'établir un lien entre le cas du Massachusetts et les cas du Royaume-Uni», a affirmé Jennifer McQuiston, des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Le cas américain ne présente aucun risque pour le public, et le résident du Massachusetts est hospitalisé, mais en bonne santé, ont indiqué les autorités sanitaires.

Les symptômes de la variole du singe commencent généralement par un syndrome grippal et un gonflement des ganglions lymphatiques, puis survient une éruption cutanée généralisée sur le visage et le corps, selon les CDC.

La plupart des infections durent de deux à quatre semaines. Les infections par cette souche de variole du singe sont mortelles chez environ 1 personne atteinte sur 100, mais le taux de mortalité peut être plus élevé chez les personnes immunodéprimées.