Traduit par Phill443

Les dangers d'un faible taux de cholestérol

1ère partie : Introduction

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Nous savons que le cholestérol est un produit chimique essentiel dans notre corps avec une large gamme d'utilisations et d'applications. Tout comme la température de notre corps est maintenue dans des limites très précises durant toute notre vie, il en est de même pour des centaines d'autres processus et réactions chimiques.

Nous n'avons pas besoin de mesurer et de «corriger», même un seul d'entre eux ; nos organismes peuvent les réguler et le font automatiquement dans des limites fines et avec une grande précision.

Contrairement à la température corporelle, le taux de cholestérol augmente naturellement avec l'âge et l'idée que chacun, jeune ou vieux, homme ou femme, doit avoir exactement la même quantité de cholestérol dans le sang est, franchement, tout à fait ridicule. Alors, n'est-il pas concevable que si le cholestérol n'est pas disponible en quantité suffisante, cette carence puisse avoir des effets catastrophiques ? C'est le cas !

Les maladies et les autres questions de santé dont le risque augmente si votre cholestérol est abaissé, soit par la maladie soit artificiellement avec des médicaments, sont nombreuses. Les médicaments anti-cholestérol, eux-mêmes, accroissent également les risques en raison des effets secondaires indésirables qu'ils produisent. Cet aspect sera discuté sur une autre partie de ce site. Mais il suffit de regarder les conditions énumérées dans le menu ci-dessus, ou les dangers d'avoir un faible indice en cholestérol, pour se rendre compte que l'abaissement du cholestérol comporte des risques importants.

2ème partie : Comment les médecins sont dupes

Aussi, avec toutes ces informations apparemment à portée de main, on peut se demander pourquoi il y a une aussi large acceptation du mythe du cholestérol dans le monde médical, et pourquoi les médecins insistent pour que tout le monde ait exactement le même taux de cholestérol.

L'explication en est relativement simple. Tout d'abord, il y a quelque 30.000 articles médicaux publiés et aucun médecin ne peut tous les lire. Deuxièmement ... parmi les nombreuses études qui ont été publiées ... celles qui ne soutiennent pas le mythe sont rarement mentionnées. Cette sélection préférentielle a faussé la réalité.

En outre, les compagnies pharmaceutiques qui vendent des médicaments anti-cholestérol produisent de nombreuses publications qui diffusent le mythe du cholestérol à des millions d'exemplaires. Le Dr Jerome P.Kassirer, un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a montré aux lecteurs du Washington Post que les publications majeures telles que La lettre Lipidique, Lipides-en-Ligne et La gestion des Lipides sont toutes financées par les fabricants de médicaments anti-cholestérol.

Ces publications, qui mettent en garde sans relâche contre les (faux) dangers du cholestérol, atteignent des millions de médecins ; elles sont conçues, bien sûr, pour les convaincre de prescrire leurs médicaments anti-cholestérol.

Il n'est donc pas vraiment surprenant que des professionnels surchargés de travail continuent de nous enseigner que le cholestérol est dangereux et que les sociétés pharmaceutiques fassent la promotion avec agressivité de leurs médicaments anti-cholestérol.

3ème partie : conclusion :

Le Dr A.E.Dugdale de l'hôpital de St Lucia, en Australie, a examiné les coûts et les bénéfices de la réduction du cholestérol d'après les statistiques de mortalité australiennes en 1984. Ce qu'il a découvert est que l'effet principal de la réduction du cholestérol « est de modifier la cause de la mort ».

« Lorsque les niveaux les plus bas de cholestérol sont comparés aux plus élevés, la proportion de décès par maladies cardiaques est presque réduit de moitié, mais la proportion de tumeurs malignes [cancers] est pratiquement doublée ».

... Cela fait réfléchir.

Mais quand on ajoute tous les autres effets indésirables dont un faible taux de cholestérol semble être responsable et qui augmentent les problèmes de santé alors que nous sommes en vie, pourquoi voudrait-on faire baisser son taux de cholestérol ?

Avec autant de preuves du lien entre le faible taux de cholestérol et la mauvaise santé - pourquoi diable les médecins ne voient-ils rien ?

Il est temps, je pense, que ces médecins généralistes prodigues qui prescrivent des médicaments anti-cholestérol à leurs patients soient tenus de rendre des comptes.

Tout 'patient' qui n'a pas connaissance de ces preuves est en grave danger de devenir une victime de l'escroquerie de l'abaissement du cholestérol.

References :

1.Dugdale A E. Serum cholesterol and mortality rates. Lancet 1987;

2. Ravnskov U. Cholesterol lowering trials in coronary heart disease: frequency of citation and outcome. BMJ 1992;

3. Kassirer, Jerome P. Why Should We Swallow What These Studies Say? The Washington Post. 1 August 2004; B03.

Les avantages d'un taux de cholestérol élevé

Les personnes ayant un taux de cholestérol élevé vivent plus longtemps.

Cette déclaration semble si incroyable que cela prend beaucoup de temps pour effacer le lavage de cerveau de son esprit afin de comprendre pleinement son importance. Pourtant, le fait que les personnes ayant un cholestérol élevé vivent plus longtemps ressort clairement de nombreux articles scientifiques.

Examinez les conclusions du Dr Harlan Krumholz du Département de médecine cardiovasculaire de l'Université de Yale, qui a déclaré en 1994 que les personnes âgées avec un cholestérol faible mouraient deux fois plus souvent d'une crise cardiaque que celles avec un cholestérol élevé.

Les partisans de la campagne contre le cholestérol ignorent cette observation systématiquement, ou la considèrent comme une exception rare, produite par hasard parmi un grand nombre d'études démontrant le contraire.

Mais ce n'est pas une exception, il y a maintenant un grand nombre de conclusions qui contre-disent l'hypothèse lipidique. Pour être plus précis, la plupart des études avec des personnes âgées ont montré qu'un cholestérol élevé n'est pas un facteur de risque de maladie coronarienne.

... Mais il y a plus de confort pour ceux qui ont un taux de cholestérol élevé; six études ont montré que la mortalité totale était inversement associée avec le cholestérol LDL ou total.

Cela signifie qu'il est en réalité bien mieux d'avoir un cholestérol élevé que faible si vous voulez vivre très vieux.

Un taux de cholestérol élevé protège contre l'infection

De nombreuses études ont montré qu'un taux de cholestérol bas était à certains égards pire qu'un taux élevé. Par exemple, dans 19 grandes études sur plus de 68.000 morts, examinés par le Pr David R. Jacobs et ses collègues de la Division d'Epidémiologie du Minnesota, un faible niveau de cholestérol prédit un risque accru de mourir de maladies gastro-intestinales et respiratoires.

... N'est-il pas plus probable que le faible taux de cholestérol, d'une certaine manière, les rendait plus vulnérables à l'infection, ou que le cholestérol élevé protégeait ceux qui n'ont pas été infectés? De nombreuses preuves viennent soutenir cette interprétation.

Le cholestérol et l'insuffisance cardiaque chronique

... Cette dernière constatation a été confirmée par le Dr Rauchhaus, en collaboration avec des chercheurs de plusieurs hôpitaux universitaires allemands et britanniques. Ils ont constaté que le risque de mourir pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique a été fortement et inversement associé avec le cholestérol total, le LDL-cholestérol ainsi que les triglycérides ; ceux ayant de fortes valeurs lipidiques vivaient beaucoup plus longtemps que ceux avec de faibles valeurs.

D'autres chercheurs ont fait des observations similaires. La plus grande étude a été réalisée par le professeur Gregg Fonorow et son équipe du Département de Médecine et de Cardiomyopathie de Los Angeles.

L'étude, dirigée par le Dr Tamara Horwich, comprenait plus d'un millier de patients souffrant d'insuffisance cardiaque sévère. Après 5 ans, 62 % des patients avec un cholestérol inférieur à 129 mg / L. étaient morts, mais seulement la moitié des patients avec un cholestérol-dessus de 223 mg.

Réaction à une blessure

En 1976, l'une des théories les plus prometteuses sur l'origine de l'athérosclérose a été la Réponse-à-l'Hypothèse-des-Blessures, présentée par Russell Ross, professeur de pathologie et John Glomset, professeur de biochimie et de médecine à la faculté de médecine de l'université de Washington à Seattle.

Ils ont suggéré que l'athérosclérose était la conséquence d'un processus inflammatoire, où la première étape est une lésion localisée à la mince couche de cellules qui tapissent l'intérieur des artères, l'intima. La blessure provoque une inflammation et les plaques saillantes qui se forment sont tout simplement des lésions qui cicatrisent.

Leur idée n'est pas nouvelle. En 1911, deux pathologistes américains de l'Université de Pittsburgh, Pennsylvanie, Oskar Klotz et M.F. Manning ainsi que d'autres chercheurs ont présenté des théories similaires.

Les chercheurs ont proposé de nombreuses causes possibles de la lésion vasculaire, dont le stress mécanique, le tabac, le cholestérol LDL élevé, le cholestérol oxydé, l' homocystéine, le diabète, l'excès de fer, la carence en cuivre, les carences en vitamines A et D, la consommation d'acides gras trans, les micro-organismes et bien d'autres. À une exception près, il existe des preuves à l'appui des rôles de tous ces facteurs, mais le degré de participation de chacun d'entre eux demeure incertain.

L'exception est bien sûr le LDL-cholestérol. De nombreuses recherches nous permettent d'exclure le taux élevé de cholestérol LDL de la liste.

Que l'on regarde à l'œil nu à l'intérieur des artères à l'autopsie, ou que nous le fassions indirectement chez les personnes vivantes avec des rayons X, des ultrasons ou des faisceaux d'électrons, aucune association digne d'être mentionnée n'a jamais été trouvée entre la quantité de lipides dans le sang et le degré d'athérosclérose dans les artères.

En outre, si le taux de cholestérol monte ou descend, par lui-même ou grâce à l'intervention médicale, les changements de cholestérol n'ont jamais été suivis par des changements parallèles dans les plaques d'athérosclérose, il n'y a pas de relation dose-réponse.

Est-ce que l'athérosclérose est une maladie infectieuse ?

Pendant de nombreuses années les scientifiques ont soupçonné les virus et les bactéries de participer au développement de l'athérosclérose. Des recherches dans ce domaine ont explosé au cours de la dernière décennie et en Janvier 2004, au moins 200 commentaires sur la question ont été publiés dans des revues médicales. En raison de la focalisation généralisée sur le cholestérol et autres lipides, il y a eu peu d'intérêt général sur le sujet et rares sont les médecins qui le savent.

Est-ce qu'un taux de cholestérol élevé protège des maladies cardio-vasculaires ?

De toute manière, la théorie lipidique, avec sa diabolisation du cholestérol, est évidemment en contradiction avec l'idée qu'un cholestérol élevé protège contre les infections.

Chacune de ces deux idées ne peut pas être vraie. Permettez-moi de résumer les faits nombreux qui sont incompatibles avec l'idée qu'un cholestérol élevé soit mauvais.

Si un cholestérol élevé était la cause la plus importante de l'athérosclérose, les gens ayant un cholestérol élevé devraient avoir plus d'athérosclérose que les personnes ayant un cholestérol bas.

Mais comme vous le savez maintenant, ceci est très loin de la vérité.

Si le cholestérol élevé était la cause la plus importante de l'athérosclérose, l'abaissement du cholestérol devrait influer sur le processus d'athérosclérose en proportion avec son degré de réduction.

Mais comme vous le savez maintenant, ce n'est pas le cas. J'ai déjà mentionné ce second argument mais on ne le répétera jamais trop : l'hypercho-lestérolémie est associée à la longévité chez les personnes âgées. Il est difficile d'ignorer le fait que pendant la période de la vie où la plupart des maladies cardiovasculaires se produisent et dont la plupart des gens meurent ( et la plupart d'entre nous meurent de maladies cardio-vasculaires ), on trouve la plus faible mortalité chez les gens avec un taux élevé de cholestérol.

Comment est-il possible que le cholestérol élevé soit néfaste pour les parois des artères et provoque la maladie coronarienne fatale, si ceux dont le cholestérol est le plus élevé vivent plus longtemps que ceux dont le cholestérol est bas ?

Au public et à la communauté scientifique je dis: « Réveillez-vous » !

References

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