Traduit par Résistance 71

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Le ministres des affaires étrangères français et criminel de guerre co-conspirateur Alain Juppé assis devant un pare-terre de la Brookings Institution, financée par des fonds d'entreprises privées, déclara que le président syrien Al-Assad avait perdu toute légitimité de garder le pouvoir et que la France et ses "alliés" vont une fois de plus pousser pour une résolution de l'ONU contre la Syrie. De manière ironique, que pourrait-on dire de la légitimité de Juppé alors qu'il pavane dans un think-tank non-élu de l'oligarchie financière et industrielle, qui crée une politique hors du contexte légal que lui et les politiciens traîtres cautionnent et valident, contre la volonté de son propre peuple et ce quotidiennement.

Les commentaires de Juppé, avec les accusations américaines que les troubles à la frontière israélienne sont fomentés et financés par l'étranger, ainsi justifiant Israël à se "défendre" (en l'occurrence à abattre les manifestants), alors que les Etats-Unis fomentent ouvertement la violence et les troubles à travers le monde, est magnifiant de passage d'un surréalisme politique à une absurdité cartoonesque. De fait, la violence en Syrie est totalement le résultat du travail de groupes d'opposition armés entrainés et financés par les Etats-Unis, et qui se comportent exactement et à la lettre en suivant les doctrines énoncées par la Brookings Institution dans son rapport "Which path the Persia ?". Alors que la violence s'amplifie, il devient difficile, comme ce le fut en Libye, de continuer à dépeindre les "manifestants" comme étant pacifiques au lieu des militants financés de l'extérieur et traîtres qu'ils sont en fait.

La "farce du printemps arabe" a maintenant dégénéré en une guerre ouverte d'agression avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France menant la danse, tirant derrière eux une collection impressionnante de dupes, marionnettes et traîtres du monde entier. Alors qu'ils frappent la Libye jour et nuit depuis deux mois d'une escalade sans nom de la guerre, ils essaient de bouger également contre la Syrie et l'Iran avant que leur légitimité politique s'effondre et que le public réalise enfin que ce qui se passe est en train d'atteindre une masse critique. La fenêtre d'intervention se referme sur la Syrie, et toute tentative d'intervenir doit être faite pendant que le monde est toujours sous l'illusion que l'opposition est pacifique et ne fait que porter des pancartes et ne brandit pas des kalashnikovs.

Maintenant plus que jamais, la fadaise des "révolutions colorées" doit-être exposée, ainsi que la longue litanie néfaste des réseaux des ONG et des organisations de "sociétés civiles" qui les mettent en branle. Nous devons aussi reconnaitre que ce ne sont pas des escrocs larbins comme Alain Juppé, mais les entreprises transnationales qui tirent les ficelles quotidiennement et que leur existence ne dépend entièrement que de notre complicité quotidienne et notre patronage. L'art de déstabiliser, détruire et pourrir les nations a été façonné par ces think-tanks financés par le gross business comme l'est cette Brookings Institution, dont l'essence même est documentée avec exactitude dans son document "Which Path to Persia?" Ceci doit être arrêté en enlevant le pouvoir, la richesse et influence de ces entreprises qui commanditent.