Le Royaume-Uni a officiellement déclaré, Liz Truss, vainqueur aux élections du chef du parti britannique conservateur. Elle doit prendre la place de Boris Johnson comme Première ministre. L'allié des États-Unis et membre de l'Otan, qui est fortement engagé dans la formation de soldats ukrainiens sur son solde contre la Russie, gagnes-en la personne de Liz Truss une militante antirusse et une va-t-en-guerre de premier plan.
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Liz Truss en soldat
La question est de savoir si cette élection ne sonne pas une poussée plus forte pour mener l'Otan à la guerre directement contre la Russie, la Chine ou bien l'Iran ?

En décembre 2021, Liz Truss qui était alors ministre britannique des Affaires étrangères, était toute fière de se laisser prendre en photo en Estonie dans un char britannique. En cette date, elle revendiquait le fait que
« le Royaume-Uni se positionne au cœur d'un réseau mondial de partenariats diplomatiques et de sécurité, qui s'étend au-delà de l'Otan à des relations telles que notre alliance vitale de renseignement Five Eyes [alliance des services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis]»
et que « nous allons plus loin et plus vite avec nos partenaires, par exemple grâce au nouveau partenariat AUKUS». En outre, elle avait déclaré de mettre toutes ses forces pour « empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires », alors que des négociations ont toujours lieu, actuellement, avec l'Iran pour trouver un accord viable. À la fin du mois d'août, elle avait lancé être prête à utiliser l'arme nucléaire pour défendre son pays.

Benjamin Netanyahou a tweeté : « Félicitations à Liz Truss pour votre élection au poste de Premier ministre britannique. Je suis sûr que sous votre direction, la profonde amitié entre le [Royaume-Uni] et Israël sera encore renforcée dans tous les domaines ».

Ursula von der Leyen a tweeté : « Toutes nos félicitations à Liz Truss, l'UE et le Royaume-Uni sont partenaires. Nous sommes confrontés à de nombreux défis ensemble, du changement climatique à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Je me réjouis d'une relation constructive, dans le plein respect de nos accords ».

Une « nouvelle dame de fer » donnant tout soutien à l'Ukraine.

En tant que ministre des Affaires étrangères, Liz Truss s'est présentée comme une « nouvelle dame de fer », adoptant l'approche dure de Margaret Thatcher en matière de politique étrangère, tient à préciser The Telegraph. Selon le Daily Mail, Liz Truss devrait poursuivre le soutien belliciste de Kiev qui a reçu des armes et une formation pour ses soldats du Royaume-Uni qui a déjà formé 4 700 soldats ukrainiens, des soldats seront bientôt dans des opérations de combat actives.

« La plus grande amie de l'Ukraine ». En juillet dernier, l'ex-ministre britannique des Affaires étrangères jurait d'être la plus grande amie de l'Ukraine si elle devenait Premier ministre du Royaume-Uni. Le Daily Mail rapportait qu'elle « s'est engagée à doubler son soutien à l'Ukraine et à faire du président Volodymyr Zelensky son premier appel à un dirigeant étranger si elle devenait la prochaine occupante du n°10».
« En tant que Premier ministre, je serai le plus grand ami de l'Ukraine - sur les traces de Boris Johnson - et je m'engagerai totalement à faire en sorte que [le président russe Vladimir] Poutine échoue en Ukraine et subisse une défaite stratégique, et que la Russie soit contrainte à l'avenir», avait-elle plaidé.
Focus contre la Chine, la Russie. Le quotidien britannique rapportait, qu'avec Liz Truss, la vision du gouvernement concernant le rôle du Royaume-Uni dans le monde au cours de la prochaine décennie était déjà orientée, en ajoutant un focus actualisé sur la Chine et la Russie. Déjà, en tant que ministre des Affaires étrangères, elle était convaincue que le conflit en Ukraine et l'influence croissante de la Chine exigent une nouvelle approche de la sécurité du Royaume-Uni. En tant que Premier ministre, le Daily Mail faisait savoir qu' « elle accueillerait la conférence sur la relance de l'Ukraine en Grande-Bretagne en 2023 pour réunir Kiev et ses alliés pour discuter de la manière de reconstruire le pays ».

Dans ce contexte, la nouvelle Première ministre du Royaume-Uni n'est pas une garantie pour gagner la paix mondiale et éviter une prolongation des conflits avec la Russie, la Chine ou l'Iran, amenant le monde encore plus sur la pente de la menace d'une Troisième Guerre mondiale.