usa vassaux chiens
La destruction de l'économie européenne est multiforme, elle ne se limite pas aux effets indirects des sanctions qui la privent d'énergie bon marché.

Non.

Les Américains sont féroces, ils veulent que l'Europe soit objectivement condamnée à dépendre des États-Unis dans la perspective de la Grande Confrontation avec le bloc Chinois.

Nous sommes dans une phase d'alignement forcé.

Il ne faut pas que l'Europe ait le choix.

Il faut qu'elle accepte que l'OTAN devienne une alliance pleinement offensive et que l'économie Américaine en tire les retombées maximum.

Déja l'Europe n'a plus les moyens de choisir son camp. On le voit dans les efforts pathétiques, pitoyables et dérisoires de l'Allemagne, de la France ou de l'Italie d'esssayer de faire le grand écart; on s'aligne sur les anglo saxons mais on supplie Poutine de faire un geste pour négocier. On fournit les armes et les capitaux mais on s'efforce de le faire à minima. Bref on fait tout, tout en ne le faisant pas, comme le font en général les faibles. On feint.

Les Américains savent que les gouvernements européens sont faibles et compromis. Ces gouvernements sont tenus. Ils n'ont ni les moyens ni la volonté de réagir face aux décisions américaines.

Depuis 1971 les États Unis ou plutot les Anglo-saxons luttent pour casser le dernier ancrage monétaire orthodoxe mondial : le Deutsche Mark. C'est en effet le DM et la Bundesbank qui empêchent, grâce à la force l'économie Allemande que le monde occidental ne sombre dans les délices du déficit spending et de la monnaie fondante. Le DM était la statue du Commandeur des monnaies. il fallait l'abattre et ce fut fait d'abord avec la financiarisation et ensuite avec la création de l'euro dollarisé.

L'europe s'est financiarisée sous la houlette Anglo saxonne, de Londres et de Wall Street. Elle s'est laissé séduire en 1971 et 1973 par la Lorelei, par le pactole du recyclage des déficits du commerce extérieur US, elle a laissé ses banques dollariser leurs bilans, s'imbriquer dans le tissus financier, monétaire et juridique Americain. Elle a laissé l'euro devenir serf, avec des banques comme la Deutsche Bank totalement dépendantes du dollar et donc du bon vouloir de Londres, Wall Street, de la SEC, de la FED et du DOJ, du Wall Street Journal et du Financial Times..

L'Europe ne peut plus rien , elle est minée de l'intérieur par cette dépendance.

L'Europe a été vendue aux Anglo saxons par sa finance plus encore que par sa bourgeoisie comprador industrielle.

On l'a vu encore ces dernières semaines ou la raréfaction du dollar hors des États Unis a fait trébucher le Credit Suisse et d 'autres non nommées et ou il a fallu aller mendier des Swaps de dollars à la Fed.

Les États Unis , sans vergogne attaquent sur tous les fronts.

Lisez ces extraits d'un article de Politico.

Avec seulement six semaines pour éviter une confrontation commerciale transatlantique sur les industries vertes, les Allemands sont frustrés que Washington ne propose pas d'accord de paix et ils envisagent de plus en plus une réponse qui brise les tabous : mettre en place des subventions européennes.

Les craintes de l'Europe sont justifiées par l'ensemble de subventions et d'allégements fiscaux de 369 milliards de dollars décidé par les États-Unis pour soutenir les entreprises vertes américaines. Ce paquet de mesures entre en vigueur le 1er janvier.

Le drame pour les Européens est que ce programme de Washington encouragera les entreprises à délocaliser leurs investissements d'Europe vers les États Unis et que cela incitera les clients à « acheter américain » lorsqu'il s'agit d'acheter un véhicule électrique par exemple. Cela exaspère à juste titre les grands pays constructeurs de l'UE comme la France et l'Allemagne.

Deja les nouvelles économiques négatives se multiplient, telles que le constructeur automobile Tesla mettant en attente les plans d'une nouvelle usine de batteries en Allemagne et investissant à la place aux États-Unis, ou le sidérurgiste ArcelorMittal qui ferme partiellement ses activités en Allemagne.

Le moment de cette mesure protectionniste pourrait difficilement être pire, car l'Allemagne panique ouvertement à l'idée que plusieurs de ses principales entreprises - en partie stimulées par la flambée des coûts de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine par la Russie - ferment leurs opérations nationales pour investir ailleurs. La dernière chose dont Berlin a besoin, c'est d'encore plus d'encouragements pour que les entreprises quittent l'Europe. L'UE voudrait que les États-Unis concluent un accord dans lequel leurs entreprises peuvent profiter des avantages américains.

Les tentatives récentes d'un groupe de travail spécial UE-États-Unis pour répondre aux préoccupations de l'UE ont rencontré peu d'enthousiasme du côté américain pour modifier la législation controversée, a déclaré la Commission européenne aux pays de l'UE cette semaine.
« Il ne reste que quelques semaines », a averti Bernd Lange, président de la commission du commerce du Parlement européen, ajoutant qu'« une fois la loi mise en œuvre, il sera trop tard pour que nous apportions des changements ».
Lange a déclaré que l'impossibilité de parvenir à un accord déclencherait probablement une action en justice de l'UE contre les États-Unis à l'OMC, et que Bruxelles pourrait également riposter contre ce qu'il considère comme les subventions américaines discriminatoires en imposant des tarifs punitifs. Les avertissements d'une guerre commerciale éclipsent déjà la préparation d'une réunion de haut niveau entre l'UE et les États-Unis à Washington le 5 décembr

Une trêve semble donc peu probable. Si cette querelle devient incontrôlable, cela conduira à une guerre commerciale, ce qui terrifiera les Européens assiégés. Alors que la première étape serait une protestation largement symbolique à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'affrontement pourrait facilement retomber précipitamment vers les batailles tarifaires tit-for-tat de l'époque de l'ancien président américain Donald Trump.