Un comité regroupant de nombreuses associations vient de lancer un nouveau referendum, portant cette fois sur la prolongation jusqu'en 2024 de la loi Covid, approuvée le 16 décembre par le Parlement suisse à la demande du Conseil fédéral (gouvernement).
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Car le fait est là : bientôt trois ans après le début de cette crise gérée de manière contraire à toutes les connaissances et les bonnes pratiques en santé publique, les parlementaires suisses restent profondément ignorants des données élémentaires de ce à quoi nous avons été confrontés. Par exemple :

- Que la létalité du Covid-19 en dessous de 70 ans a été équivalente à celle... de la grippe annuelle.

- Que les mesures de contrainte imposées (confinements, fermetures des écoles, commerces et restaurants, distanciation sociale, port du masque, systèmes de traçage, tests PCR généralisés, passes sanitaires) n'ont montré aucune efficacité probante.

- Que l'usage qui a été fait des tests PCR , dévoyé quant à son utilité réelle, a été contraire à toute science et tout bon sens... mais en permettant de faire croire à la poursuite d'une pandémie (de « cas ») là où la vraie épidémie s'est terminée en juillet 2021...

- Que les mesures prises n'ont en rien protégé les groupes à risque de la population tout en infligeant de lourds dommages au reste de la population qui ne courait aucun danger d'aucune sorte (soit les enfants, les jeunes et tous les adultes en bonne santé... jusqu'à 70 ans et plus !)

Nous pourrions continuer en égrenant une longue litanie de non-sens criants.

La scandaleuse vérité est que les élus ont été tellement endoctrinés à croire des choses parfaitement fausses par les autorités (politiques et scientifiques) comme par les médias qu'ils continuent de vivre dans un monde parallèle, à l'écart de la réalité, peuplé de masques magiques et de vaccins-licornes...

Ils sont aujourd'hui encore persuadés (c'est l'argument évoqué par la large majorité qui a voté la prolongation de la loi Covid) qu'il ne ferait pas sens de se priver de la possibilité d'imposer à nouveau, au besoin, des mesures qui ont fait leurs preuves...

Comme les petits enfants croient au Père Noël (métaphore de saison), les parlementaires suisses croient donc que les mesures inutiles, dommageables et à vrai dire fondamentalement superstitieuses qu'ils ont imposées à la population ont fait leurs preuves !!!

Ce qui place les citoyens éduqués devant un sacré dilemme : comment gérer une représentation nationale qui reste en état d'hallucination groupale, sous hypnose, au mépris total de tout esprit critique, mais surtout de la somme de données probantes établies par la vraie science ?!

Un seau d'eau froide au visage serait peut-être indiqué, mais la parano des élites fait craindre que cette seule suggestion les relance dans leur sentiment d'être persécuté par d'infâmes complotistes d'extrême-droite et antisémites, cherchant à les perdre avec des faux arguments... fussent-ils produits par la vraie science et les meilleurs spécialistes !

Nous ne pouvons dons que saluer la vaillance et l'opiniâtreté de ces collectifs qui n'entendent pas se résigner au délire ambiant - tant il est vrai que des bouffées délirantes ont vocation à prendre fin tôt ou tard...

Il reste loin de la coupe aux lèvres et donc ce troisième round de démocratie semi-directe, après les référendums de juin et novembre 2021, est aussi essentiel que les premiers. En espérant (mais rien n'est gagné tant l'idéologie des élites reste totalitaire, c'est-à-dire hermétiquement et même furieusement forclose) qu'il puisse enfin y avoir un vrai débat d'informations et d'idées, à la mesure de ce qui a été infligé à la population.

Voici les détails de l'opération, tels que résumés par le média en ligne indépendant Covidhub.ch :

Cette prolongation jusqu'en 2024 n'a aucune justification épidémique ni urgence sanitaire, estiment les référendaires : elle constitue une épée de Damoclès pour les libertés.

Le référendum a été annoncé le même jour lors d'une conférence de presse à Berne. Le comité référendaire est soutenu par plusieurs organisations, de nombreux députés cantonaux et fédéraux ainsi que des acteurs connus de la « résistance » romande aux mesures Covid, comme Michelle Cailler du Mouvement Fédératif Romand, Raphaël Rouiller d'Actions Suisse, Dan Notario du Mouvement suisse pour la liberté citoyenne ou encore Vanessa van der Lelij du Collectif Parents.

« Sanitairement et juridiquement infondée »

Le raisonnement évoqué par Michèle Cailler au micro de Radio Libre pour s'opposer à la prolongation de la loi Covid, et donc potentiellement du certificat, est qu'il n'y a aujourd'hui plus d'urgence sanitaire. Du coup, au niveau juridique, cette prolongation est infondée ; la loi sur les épidémies est largement suffisante pour réagir en cas de nouveau problème sanitaire.

Les référendaires demandent un vrai retour à la normale, sans épée de Damoclès pour la population. Laquelle, affirment-ils, peut sincèrement s'interroger sur l'honnêteté avec laquelle la Confédération a communiqué durant cette crise - maintenant qu'une plainte pénale a été déposée contre Alain Berset pour abus de pouvoir, comme l'a relaté Covidhub précédemment.

Collecte difficile

Les référendaires ont 100 jours à compter du 20 décembre pour trouver 50'000 signatures valides, dans une période hivernale toujours difficile pour la récolte. De plus, les Amis de la Constitution, qui était le mouvement politiquement le plus fort durant la crise Covid, est sorti affaibli après des querelles à répétition au sein de son comité.

Beaucoup de leurs membres, très actifs sur le terrain, n'ont pas renouvelé leur cotisation de membre, surtout en Suisse romande. La feuille de signatures en français est disponible sur le site du référendum.

Savoir quel député a voté en faveur de la prolongation

Les documents ci-dessous listent les parlementaires fédéraux et leur vote concernant la prolongation de la loi Covid, approuvée à hauteur de 3/4 au Conseil national et à la quasi-unanimité au Conseil des États, composé de membres plus âgés. Ces résultats montrent à quel point le monde politique fédéral est encore loin d'avoir réalisé que la crise sanitaire est terminée. Selon nos sources, des citoyens vont utiliser ces listes pour envoyer leurs vœux de fin d'année.

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