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Il va sans dire que quand des chefs tribaux (c'est à dire des gens qui ont généralement une certaine sagesse et un certain bon sens) en arrivent à dire des énormités comme par exemple "Avec les vaccins, on peut tout résoudre" (!), c'est qu'ils ont été complètement manipulés.

En effet, on ne leur a certainement pas expliqué tous les décès et effets secondaires que ces vaccinations croissantes entraînent en Occident et que c'est précisément pour cela que les vaccins de moins en moins appréciés en Occident doivent être écoulés en Afrique. Car c'est hélas une triste réalité: les produits indésirables, ceux qui finissent par moins se vendre en Occident suite à la méfiance qu'ils suscitent sont souvent écoulés à moindre coût dans ces pays-là, sous couvert de "bonne action".

On l'a d'ailleurs vu avec la saga de la grippe porcine, l'an passé: divers pays africains qui ne connaissaient pas cette grippe se sont vu "généreusement" offrir ces vaccins mal testés [1], là encore sans aucune idée de leurs effets secondaires possibles sur le long terme.

Ces chefs tribaux ignorent sûrement aussi que, depuis l'avènement de la vaccination, à la fin du XVIII° siècle, des milliers et des milliers de médecins et de scientifiques ont alerté, de par le monde, sur les immenses dangers que représente une politique mondiale de vaccination aveugle, standardisée et de plus en plus frénétique.

Ces instances de vaccination internationale sont très finaudes car elles arrivent à conditionner les masses "gratuitement" et très habilement. Regardez ce film et la façon dont il se termine: "nous ne vous demandons pas votre argent, seulement votre voix".
Enchantés de pouvoir "aider" gratuitement, des milliers de gens signent rapidement, souvent pour se donner bonne conscience et c'est ainsi qu'une grosse pétition de 300 000 signatures mettra la pression sur des décideurs politiques, exactement comme le font diverses associations de patients (financées par les industriels, en ambuscade) pour réclamer le remboursement de tel ou tel médicament coûteux en Occident.

Le résultat de cette inconscience tranquille c'est une dramatique dilapidation des fonds publics qui sont ainsi avant tout orientés vers l'achat de vaccins à des multinationales occidentales là où cet argent serait bien plus utile à investir dans l'alimentation et dans les infrastructures sanitaires.

C'est ainsi qu'on lisait dans France Soir, il y a quelques jours à peine, que le gouvernement britannique de David Cameron débloquera un budget de près de 1 milliard d'euros en faveur de l'alliance GAVI pour pouvoir arriver à vacciner ainsi "un enfant toutes les deux secondes"! Le Gavi se réjouit ainsi de pouvoir vacciner plus de 240 millions d'enfants d'ici 2015 et prétend que cela permettra de sauver 4 millions de vies. [2]

Ce genre d'affirmation doit pourtant être prise avec la plus grande prudence parce qu'elle ne dit pas combien de millions d'enfants seront, en contrepartie, affectés dans leur santé à court, moyen ou long terme suite à de telles vaccinations. Celles-ci sont le plus souvent pratiquées à la va-vite dans des dispensaires de fortune quand ce n'est pas directement à domicile suite à un porte-à-porte insistant et l'on imagine le peu de précautions et l'absence de bilan préalable à un acte médical comme la vaccination.

Wikipédia nous apprend par exemple, au sujet du Gavi, que: «Le 7 avril 2008, elle annonce avoir réuni 4 milliards de dollars pour assurer pendant les dix prochaines années une campagne de vaccination (diphtérie, tétanos, polio, rougeole, coqueluche, hépatite B) de tous les enfants de Tanzanie, en passant d'une couverture vaccinale de 93 à 100 %.»[3] Hélas, sur ces 100% d'enfants vaccinés, plusieurs en feront les frais, tout simplement parce que des vaccins risqués en Occident ne deviennent pas sûrs par le seul fait d'être utilisés en Afrique.

En outre, il convient aussi de rappeler les propos troublants du milliardaire Bill Gates qui disait, lors d'une conférence en février 2010, en Californie que "si nous faisons un réel bon travail en matière de nouveaux vaccins, de soins de santé et de technologies de procréation médicalement assistée, nous pourrions peut-être réduire la population (mondiale) de 10 à 15%".[4]
A la lumière de ce discours et quand on sait que Bill Gates finance largement le GAVI, on ne peut que s'étonner du paradoxe à vouloir ainsi sauver 4 millions de vie.


Une autre conséquence de cette inconscience est aussi la montée en flèche de maladies "occidentales" graves dans ces pays jusqu'ici plus épargnés: au fur et à mesure qu'ils chargent comme nous leurs programmes vaccinaux, les enfants de ces pays sont ainsi sans cesse plus touchés par les allergies, les maladies auto-immunes et dégénératives ou les cancers. Et le drame est que, n'ayant pas de systèmes de sécurité sociale aussi structurés que les nôtres, ce flot de maladies coûteuses achèvera d'installer durablement ces pays dans la dépendance à l'Occident et à ses "médicaments".

Dans un article publié le 20 septembre 2010 sur le site de l'Université de Montréal et intitulé "Les maladies chroniques atteignent des proportions épidémiques en Afrique", Paule des Rivières écrivait: "Peu de gens associent les maladies chroniques à l'Afrique. Pourtant, les maladies cardiovasculaires, l'obésité ou encore le diabète atteignent des proportions épidémiques dans un grand nombre de pays africains.[...]Et comme, d'une part, ces affections s'ajoutent à la persistance de maladies infectieuses, du VIH et de la malnutrition, et que, d'autre part, les services de santé ne sont pas équipés pour les combattre, les personnes qui en sont atteintes meurent à un âge beaucoup plus jeune - avant la cinquantaine - que dans les pays riches." [5]

Références:

[1] http://www.youtube.com/watch?v=wG4g1dp8HXk
[2] http://www.francesoir.fr/actu/vaccination-mondiale-londres-promet-pres-d-un-milliard-d-euros-109475.html
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/GAVI_Alliance
[4] http://www.youtube.com/watch?v=EKIl34rV-3o
[5] http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-sociales-psychologie/20100920-les-maladies-chroniques-atteignent-des-proportions-epidemiques-en-afrique.html