L'attaque de drones menée contre le Kremlin (et d'autres installations en Russie) marque la fin du régime Zelenski. Alors que la Russie s'était jusqu'à présent abstenue de procéder à un changement de régime à Kiev, elle est désormais obligée de le faire.
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L'ancien premier ministre israélien Naftali Bennet avait déjà déclaré que le président Poutine lui avait promis de ne pas tuer Zelenski :
Je savais que Zelensky était menacé, dans un bunker... J'ai dit à [Poutine] : « Avez-vous l'intention de tuer Zelensky ? » Il a répondu : « Je ne tuerai pas Zelensk », s'est souvenu Bennett lors de l'entretien, qui a été publié sur sa propre chaîne YouTube.

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Bennett a déclaré avoir appelé le président ukrainien immédiatement après sa rencontre de trois heures avec Poutine et lui avoir dit : Je viens de sortir d'une réunion - [Poutine] ne va pas vous tuer.

Zelensky m'a demandé : Êtes-vous sûr ? J'ai répondu à 100 %. [Poutine] ne va pas vous tuer.

Bennett se souvient : « Deux heures plus tard, Zelensky est allé à son bureau, et a fait un selfie dans le bureau, dans lequel le président ukrainien a dit "Je n'ai pas peur."
Eh bien, il a maintenant de très bonnes raisons d'avoir à nouveau peur, très peur. Comme l'écrit l'ancien ambassadeur MK Bhadrakumar :
Ne vous y trompez pas, il s'agit d'un point de bascule ; la tentative maladroite d'assassinat de Poutine secoue le kaléidoscope au point de le rendre méconnaissable. La seule pensée réconfortante est que les dirigeants du Kremlin ne se laisseront pas guider par l'émotion. La réaction réfléchie du Kremlin est disponible dans les remarques de l'ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoly Antonov :

« Comment les Américains réagiraient-ils si un drone frappait la Maison Blanche, le Capitole ou le Pentagone ? La réponse est évidente pour tout politicien comme pour le citoyen moyen : la punition sera sévère et inévitable .
L'ambassadeur a poursuivi en tirant la sonnette d'alarme :
« La Russie répondra à cette attaque terroriste insolente et présomptueuse. Nous répondrons quand nous le jugerons nécessaire. Nous répondrons en fonction de l'évaluation de la menace que Kiev a fait peser sur les dirigeants de notre pays ».
Je suis d'accord avec Bhadrakumar pour dire qu'il n'y aura pas de réaction instinctive de la part de Moscou. Mais l'opinion publique russe exige qu'il y ait des représailles pour l'attaque et contre tous ceux qui y sont impliqués.
Les mains de Poutine sont liées, car le pays est en colère et exige des représailles, comme le montrent les commentaires de l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev : « Après l'attaque terroriste d'aujourd'hui, il n'y a plus d'autres options que l'élimination physique de Zelenski et de sa clique. »
Le fait que Zelenski ait fui en Finlande, puis aux Pays-Bas et en Allemagne après que les drones ont frappé le Kremlin, est un signe certain de sa complicité dans l'acte.

Lorsqu'il reviendra à Kiev (si c'est le cas), il vivra dans un bunker jusqu'à la fin de son règne.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Note du Saker Francophone : Les Russes ont déjà démontré que même dans un bunker, il ne sera pas à l'abri de leurs bombes.