La suggestion faite dans le second article de déclencher plusieurs explosions nucléaires d'avertissement (sans faire de victime donc) a suscité beaucoup de réactions, tant positives que négatives. Ces dernières sont justifiées en fait par le "tabou" des armes nucléaires dans l'inconscient collectif.
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Or, on constate que depuis plusieurs semaines les Américains diffusent régulièrement une "information", ou plutôt un "sentiment" disant que les armes nucléaires russes sont pour la plupart (on a lu le chiffre de 80%, tiré, on ne sait d'où) inutilisables car "mal entretenues".

Ceci en fait est fait par les dirigeants occidentaux pour persuader l'opinion publique que, si la Russie tarde à perdre la guerre, ils pourront alors sans danger la frapper à l'aide d'armes nucléaires puisqu'elle ne pourra quasiment pas riposter, 80% de ses armes étant "en panne" selon eux.

Une sévère démonstration telle que j'ai décris précédemment cassera cette belle propagande.

Sur le terrain, les Ukrainiens lancent offensive sur offensive, toutes étant mises en échec par les forces Russes. Mais il serait irresponsable de penser que les Ukrainiens arrivent au bout de leurs stocks : L'OTAN a quasiment vidé ses stocks de matériel et l'Ukraine est maintenant surarmée en matériel moderne.

Concernant le personnel militaire, tous les Ukrainiens ne sont pas encore morts, et de très nombreux mercenaires étrangers (dont français, regardez cette vidéo d'un Français blessé en Ukraine et évacué). Les Polonais également sont en grand nombre.

Une fois qu'on a bien compris que d'une part la Russie ira jusqu'au bout de la démilitarisation de l'Ukraine (c'est-à-dire jusqu'à Kiev au minimum), et que d'autre part les États-Unis (et donc l'OTAN) n'accepteront pas de laisser gagner la Russie, on peut envisager plusieurs évolutions possibles de la situation.

1- La Russie continue à détruire systématiquement les offensives ukrainiennes puis lance à son tour une offensive générale en direction d'Odessa et Kiev. L'OTAN se rend compte qu'elle est incapable de renverser la situation sauf à intervenir directement, le régime ukrainien "tombe" et l'Ukraine passe sous le contrôle direct de la Russie. Les États-Unis préparent d'autres attaques contre la Russie, comme ils le font depuis 20 ans : déstabilisation interne, troubles dans le Caucase, etc. On se retrouve donc comme il y a 10 ans, sans l'Ukraine comme base avancée de l'OTAN.

2- La Russie continue à détruire systématiquement les offensives ukrainiennes puis lance à son tour une offensive générale en direction d'Odessa et Kiev. L'OTAN poussée par le lobby militaire américain alors soit utilise des armes nucléaires tactiques sur le territoire ukrainien contre les forces Russes, soit y envoie ses propres troupes.

Dans les deux cas, la Russie entre en guerre contre l'OTAN. Si l'OTAN a utilisé des armes nucléaires, la Russie riposte de la même manière en frappant des bases militaires en Pologne, Roumanie, Allemagne et France, pour commencer. Si l'OTAN n'a pas utilisé d'armes nucléaires, la Russie frappe les centres de commandement européens, militaires ET politiques, à l'aide d'armes de nouvelle génération (Kinzhal, Poseidon, etc)

Il est alors plus que vraisemblable que la frontière ukrano-polonaise ne sera plus qu'une ligne sans importance et les combats se déplaceront en Pologne puis en Europe de l'Ouest. Les armées européennes étant d'une part peu motivées, d'autre part mal approvisionnées (les stocks de matériel sont vides) il est probable qu'il y aura très peu de résistance. On ne peut par ailleurs imaginer que ni l'Angleterre ni la France utilisent des armes nucléaires contre la Russie, sachant parfaitement ce qui les attend dans ce cas. L'Iran et la Turquie de leur côté profitent de la situation et entrent en Europe du Sud. La Russie "de Brest à Vladivostok" se réalise...

Les Américains n'interviendront pas, même Biden et ses manipulateurs ne risqueront pas leur sécurité pour l'Europe. Ils instaureront de nouvelles sanctions ! Et Biden ne sera vraisemblablement plus au pouvoir.

3- Bien que cette hypothèse soit complètement impensable, je la mentionne tout de même pour le principe : La Russie est submergée par les forces de l'Ukraine et une sérieuse menace pèse sur la sécurité du pays, les Ukrainiens prennent Kursk et Belgorod et avancent sur Moscou. Comme le prévoit la doctrine militaire russe, nous effectuons une frappe nucléaire d'avertissement en Ukraine, puis éventuellement d'autres si les Ukrainiens ne sortent pas de Russie. Ici aussi, l'OTAN n'interviendra pas plus qu'aujourd'hui puisqu'aucune frappe n'a été effectuée sur des pays de l'Alliance Atlantique. L'Ukraine devient donc une "zone tampon" dévastée entre l'OTAN et la Russie. Les États-Unis préparent d'autres attaques contre la Russie, comme ils le font depuis 20 ans : déstabilisation interne, troubles dans le Caucase, etc.

D'autres paramètres entrent en jeu : La situation aux États-Unis où les risques de guerre civile sont bien réels. Trump n'est à mon avis pas un paramètre à prendre en compte, durant son mandat il a largement financé l'armée ukrainienne, les laboratoires bactériologiques en Ukraine, etc. Une éventuelle seconde présidence Trump ne changerait rien, mais on peut toujours envisager l'élection d'un candidat totalement indépendant, hors système, qui décidera alors de cesser l'aide de l'OTAN à l'Ukraine. On se retrouve alors dans l'hypothèse numéro 1.

La situation interne en Russie peut également jouer : Bien que Vladimir Poutine soit, quoiqu'en disent les médias occidentaux, en parfaite santé, il peut décéder. Son remplaçant sera très vraisemblablement un "dur" du régime qui continuera dans la même voie, plus énergiquement encore.

Bien que cette hypothèse soit complètement stupide, je la mentionne tout de même pour le principe : Un coup d'État en Russie mène les "libéraux" de la 5ᵉ colonne au Kremlin. Ils ordonnent le retrait des forces Russes d'Ukraine, mais l'armée refuse d'obéir. Guerre civile en Russie, l'OTAN en profite pour intervenir militairement en Russie. Cette hypothèse, la moins probable, serait la plus favorable aux pays occidentaux.

Ces hypothèses ne sont que des... hypothèses, mais les dirigeants russes les envisagent ainsi que d'autres. La seule certitude aujourd'hui est que la Russie n'abandonnera pas ses objectifs. Sa survie est en jeu.