En raison de la guerre en Ukraine et pour la deuxième année consécutive, le Japon n'a convié ni la Russie ni la Biélorussie à la cérémonie d'anniversaire du bombardement atomique sur la ville de Hiroshima. Au contraire, le Premier ministre japonais Fumio Kishida en a profité pour dénoncer « la menace nucléaire de la Russie ».
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Cette commémoration du 78ᵉ anniversaire du bombardement américain sur des cibles civiles, sans le moindre enjeu militaire direct autre que la démonstration de force (pas qu'en direction du Japon), a été l'occasion de dénoncer toute menace nucléaire, ce pour quoi le Japon est parfaitement dans son rôle.
« Le Japon, seule nation à avoir subi des bombardements atomiques pendant la guerre, poursuivra ses efforts en vue d'un monde dénucléarisé. »
Mais le Premier ministre japonais, dont la famille est pourtant originaire de Hiroshima, en a profité pour dénoncer une fantasmatique menace nucléaire russe sur le monde, laissant entrevoir à quel point le pays du soleil levant est toujours sous la botte de ceux qui l'ont écrasé, les Américains.
« Le chemin vers cet objectif devient de plus en plus difficile en raison des divisions croissantes au sein de la communauté internationale sur le désarmement nucléaire et la menace nucléaire de la Russie. »
Un tel degré de soumission à l'Empire, ou à l'hégémon américain, choque d'autant plus venant d'un peuple dont l'image de droiture et d'honneur perdure. Une soumission équivalente à un aveuglement, un honneur perdu, un crachat sur les innocents morts sous les bombes américaines.

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Aveuglement nippon, made in USA
Trois jours après Hiroshima, Nagasaki...

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Nagasaki, 1945. Un jeune garçon de dix ans porte dans son dos son petit frère jusqu’au crématorium. Le déshonneur n’est pas arrivé avec la bombe, mais après.