L'Afrique sahélienne se soulève, l'Ukraine est en feu, la mer de Chine n'attend plus qu'une étincelle, et l'Europe s'enfonce dans une crise inédite. L'état du monde 2023 se résume en un mot : incandescence.
asdf
On est loin de la « fin de l'histoire » de Fukuyama. Les conflits font vibrer les pays, les frontières sont mouvantes, va-t-on vers une guerre mondiale multipolaire, c'est-à-dire qui échapperait à la binarité entre les deux principaux blocs ?

La recomposition du Sahel et de ses forces de sécurité plonge une région grande comme l'Europe dans le fer et dans le feu, pour reprendre une expression de Lugan. Les conflits sont d'ordres ethniques, territoriaux, historiques, sociétaux et anticolonialistes. Comme prévu, le Mali bascule dans l'anarchie : c'est un obscur groupe islamique qui a revendiqué les deux attaques.


La tectonique sahélienne touche évidemment les troupes françaises, qui ne sont plus désirées par la nouvelle équipe au pouvoir. Comme prévu, ce sont les Américains qui avancent leurs pions.


Les Américains jouent la déstabilisation sur tous les tableaux (Asie, Afrique, Europe), mais cela ne résout pas leurs problèmes intérieurs : l'Amérique n'a jamais été aussi déchirée, entre pro et anti-Trump, car la prochaine élection s'avère déterminante pour l'avenir de la paix (ou de la guerre) mondiale. En attendant, New York est envahie de migrants : même le maire démocrate de la Grande Pomme n'en peut plus !


Du côté des BRICS, face à l'affaiblissement de l'Empire, on se renforce. le sommet du G20, organisé par l'Inde, recevra le pédophile Biden mais pas les chefs d'État de la Chine et de la Russie. Modi joue sur tous les tableaux, il profite du conflit entre Washington et l'axe Pékin-Moscou, mais la méthode Erdoğan a des limites. Que vaut un sommet mondial sans les deux puissances sur le podium ?


On va terminer sur l'Europe, entraînée par une Commission vendue aux Américains dans un Great Reset et une guerre où elle a tout à perdre. Pour illustrer la fin du pseudo-couple franco-allemand, rien de mieux que les nouvelles du char commun de nouvelle génération : comme d'habitude, les Allemands vont le faire dans leur coin, avec leurs partenaires, sans la France.

On n'oublie pas que c'est l'Allemagne qui a plombé la filière électrique française, en mettant la pression sur nos gouvernements faibles pour limiter la production d'électricité d'origine nucléaire. À quand un réveil français ?