LMOUSven., 24 juin 2011 14:32 UTC
... pour un coût de 79 milliards d'euros. Plusieurs scientifiques britanniques ont récemment adressé une lettre ouverte à leur premier ministre,
publiée par The Lancet ; ils exhortent le gouvernement à réévaluer la pertinence des tests sur des animaux de laboratoires pour valider la sécurité des médicaments.
Morceaux choisis :
"Les effets indésirables [des médicaments] ont atteint des proportions épidémiques et augmentent deux fois plus vite que le nombre de prescriptions. La Commission européenne a estimé en 2008 que les effets indésirables tuent 197 000 citoyens de l'UE chaque année, pour un coût de 79 milliards d'euros".
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"Il devient de plus en plus évident que l'un des principaux problèmes est la trop grande confiance de l'industrie pharmaceutique dans l'utilisation d'animaux pour prédire l'effet des médicaments sur l'homme. Les différences flagrantes qui existent entre différents espèces animales, non seulement dans la nature de leurs maladies mais aussi dans leurs réactions aux médicaments, sont maintenant bien connues. Plusieurs études ont montré que les résultats de tests sur des animaux ne s'appliquent pas à l'être humain ; l'estimation de prédictions fiables étant comprise entre 37 et 50%, pas mieux qu'un tirage à pile ou face".
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"Notre confiance dans les tests sur les animaux entraine l'exposition de volontaires ou de patients à des traitements qui sont au mieux inefficaces, au pire dangereux. Prenez par exemple le fameux essai clinique de Northwick Park sur le médicament TGN1412, qui a envoyé six jeunes hommes en soins intensifs en 2006. Ce médicament avait été validé chez les singes à des doses 500 fois plus élevées que celles qui ont manqué d'être fatales aux volontaires. Peu de temps après, un test basé sur des cellules humaines a été développé. Si ce test avait été utilisé avant, l'essai clinique n'aurait jamais eu lieu".
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"Le gouvernement estime actuellement qu'il n'existe pas de preuve scientifique que les systèmes basés sur la biologie humaine soient plus efficaces. Nous en convenons, puisqu'aucune étude n'a été encore été menée sur le sujet".
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"Nous vous demandons d'agir maintenant pour s'assurer que les meilleures technologies actuellement disponibles sont utilisées pour établir l'innocuité des médicaments pour les patients".
Le médicament ne devrait être utilisé qu'en dernier recours et d'une façon sporadique lorsqu'il y a une vraie nécessité. A force d'en consommer comme des bonbons, il n'est pas étonnant des effets dévastateurs des effets secondaires.
N'oublions pas que le premier médicament que nous ingurgitons est notre nourriture quotidienne. Il serait temps d'y réfléchir et de faire des choix quant à comment se nourrir et boire sainement.
Actuellement nous savons qu'une nourriture industrielle est trop salée, trop sucrée, trop grasse, avec certains conservateurs douteux ou additifs nocifs, avec des graisses mauvaises pour la santé, etc. C'est une évidence que trop en manger, de cette malbouffe, nous rendra malade!
Dans de nombreux produits light ainsi que chewing-gum sans sucre, nous retrouvons de l'aspartam qui remplace le sucre; encore un poison digne de l'arsenic qui pourrait être à l'origine de certaines maladies. S'empoisonner gentiment mais sûrement ou avoir quelques rondeurs en trop, c'est un choix à faire!
Choisir des produits de la région ou directement chez le maraîcher/paysan du coin est plus intelligent et prudent que de se nourrir de légumes moins chers, certes, mais bourrés de pesticides et autres, car venant de régions où les normes sanitaires, d'élevage, de production sont laissés pour compte.
Quant au bio, c'est bien, pour autant qu'il soit du coin, car du bio venant de l'autre côté du globe ou de régions où les normes ne sont pas celle du pays, me paraît tout sauf... bio!
Manger des fraises en hiver, est-ce vraiment nécessaire ??? Et puis, je pense qu'avant toute chose, essayons de rester dans l'équilibre des choses, le trop n'est-il pas l'ennemi du bien ? Par exemple, je suis une dingue de chocolat, je le prends Max Havelaar, sans graisse végétale, etc, mais en manger 4 plaques par jour est-ce bien raisonnable ? Je pense que si je n'ai pas une crise de foie, c'est ma balance qui va me faire une crise! Bref, essayons de rester censés!
Au fait, au cas où, si vous prenez des médicaments comme des bonbons, pensez à l'homéopathie. L'avantage c'est que même lorsque vous vous trompez, vous n'aurez pas d'effet secondaire ou si peu, et l'inconvénient c'est que si vous trouvez le bon, ça marche! Et sachez encore que tout ce qui est naturel n'est pas forcément inoffensif, que ce soit en phytothérapie, en aromatérapie, adressez-vous à des professionnels, c'est mieux! L'ail d'ours est excellent pour le sang, mais la colchique, qui lui ressemble, vous emmènera tout droit au cimetière!
Pour en finir, il serait temps de prévenir plutôt que guérir, de retrouver des gestes simples et sensés quant à une bonne hygiène de vie : manger sainement, bouger sainement, boire sainement et par exemple, en cas de prise d'antibiotiques, pensez à bouster votre flore intestinale par la suite; en cas de vaccins obligatoires, prensez à drainer le vaccin pris avec la même substance du vaccin mais en homéopathie, ça en limitera les effets secondaires.
Ah! juste un petit truc au sujet des vaccins, on a vu où, dans la nature, deux voir trois maladies en même temps ? Alors pourquoi les inoculer à des bébés fraîchement nés, attendez au moins que leur système immunitaire soit en place, grâce au lait maternel par exemple! Et de grâce, on n'emmène pas un bébé fraîchement nouveau-né dans des hypermarchés plein de monde, pensez à tous ces microbes, virus et bactéries en ballade... Encore une fois... des actes sensés!
La médecine allopathique a aussi sa nécessité, difficile de soigner une jambe cassée uniquement avec de l'homéopathie..., mais il est temps de rester dans des normes respectueuses, logiques et naturelles, et peut-être qu'une meilleure collaboration entre médecine dite "allopathique" et médecine dite "naturelle" permettrait de trouver un meilleur équilibre pour la santé de l'être humain.
Utopique, moi ? Oui, je vous le concède bien volontiers...si l'on se place du côté des lobbies pharmaceutiques et industrielles... Mais personne n'est exempt de faire de bons choix, non?