C'est la nouvelle filouterie de Bill Gates, le nouveau champ de l'altruisme efficace, comme disent les protestants américains, qui permet de s'enrichir en faisant le bien. Cette fois, il ne s'agit pas de faire du bien aux gens avec des vaccins achetés à prix d'or par les États victimes d'épidémies en tous genres, il s'agit de faire du bien à la planète, en proposant des solutions qui permettent de supprimer les émissions de gaz à effet de serre. Un beau business en perspective... devant lequel toute la macronie commence ses salamaleks.
Bill Gates & Bruno Lemaire, décembre 2023
© Inconnu
Bill Gates est en plein tour de lobbying à Bercy pour défendre son nouveau projet « Breakthrough Energy », qui vise à financer des actions innovantes pour le climat. En langage gatsien, cette formulation généreuse signifie qu'il va, avec l'aide de quelques mécènes, financer des savants fous et désargentés qui proposent des inventions utiles en matière énergétique, pour pouvoir les revendre ensuite à prix d'or aux gouvernements soumis au Great Reset et à l'urgence de « sauver la planète ».

On a donc vu Bill Gates intervenir aux Rendez-Vous de Bercy, sur invitation de Bruno Le Maire, pour dire qu'il ne fallait pas pratiquer la décroissance, mais plutôt investir dans des solutions qui sauveraient la planète en supprimant les émissions de gaz à effet de serre. Bien entendu, il a apporté sa pierre à la doctrine du tout électrique qui doit rapporter des milliers de milliards aux industries chinoise et américaine.
« L'énergie est un marché très capitalistique. L'idée est d'avoir des financements philanthropiques pour des idées tellement nouvelles qu'elles ne peuvent pas être financées par les financements habituels »

Bill Gates
Bill Gates et Bruno Lemaire, décembre 2023
© Inconnu
Ce mercredi, le même Gates expliquait la même chose à la ministre de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, dont la famille est elle-même occupée par des activités énergétiques.