L'establishment politico-médiatique de la minorité mondiale occidentale ne cache plus son désarroi dans ce qui est aurait dû être, selon les projets des concernés — la destruction de l'économie russe. Plus que cela, les chiffres et statistiques désormais confirmés par les principales structures économiques, y compris occidentales — démontrent fermement non seulement l'échec de la politique unilatérale de sanctions, mais constitue de manière beaucoup plus globale une leçon pour les nostalgiques de l'unipolarité et une grande source d'inspiration pour la majorité mondiale non-occidentale.
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La vague de choc traverse l'Occident qui se ridiculise chaque jour un peu plus quant à son incapacité à faire plier la Russie, notamment économiquement. Surtout après des années de propagande émanant de l'axe otano-occidental, prétendant que l'économie est le « talon d'Achille » de l'État russe.

Depuis le début de l'Opération militaire spéciale et la ferme conviction déclarée des Occidentaux à pouvoir anéantir l'économie russe, les échecs et déceptions de la minorité occidentale sont loin d'être terminés.

Pourquoi l'économie russe ne s'est pas effondrée ? titre le quotidien hexagonal Le Figaro. En précisant que malgré le régime strict de sanctions visant la Russie, Moscou continue à déjouer les prédictions négatives et que même les prévisions officielles du Kremlin n'étaient pas aussi optimistes. Le Fonds monétaire international (FMI) vient de fortement réviser à la hausse ses prévisions économiques pour la Russie en 2024, de 1,1% à 2,6% (contre 1,5% au maximum pour la Banque centrale russe). Ces nouvelles estimations surviennent alors que l'économie russe s'est redressée plus tôt que prévu, avec un rebond en 2023 estimé autour de 3%, là où de nombreux économistes prédisaient encore une récession.

Un peu plus loin, dans le même article, il est indiqué que les ventes de pétrole brut et de produits pétroliers, cœur du modèle économique russe, se sont maintenues. Bien que celles-ci aient chuté de 93% vers l'Union européenne depuis 2021, d'autres pays s'y sont substitués. L'Inde, qui a multiplié par 14 ses achats de pétrole russe, achète désormais, avec la Chine, entre 80 et 90% des exportations de brut. Sur ce point, les sanctions des Occidentaux n'ont eu qu'un effet limité, la Russie étant parvenue à contourner le plafonnement à 60 dollars le baril.

Marché important pour les biens manufacturés, la Russie a également réussi à remplacer les produits de haute technologie et de consommation occidentaux en se tournant aussi vers la Chine ou d'autres pays asiatiques, tout en combinant ses approvisionnements avec des importations « non autorisées » via différents intermédiaires comme la Turquie. S'agissant des matières premières, la Russie a conforté sa place stratégique dans l'économie internationale avec des ressources essentielles aux industries mondiales, y compris occidentales, parmi lesquelles l'aluminium, le titane, sans même parler du blé et produits alimentaires.

Les instruments médiatiques hexagonaux n'étaient pas les seuls à se retrouver forcés d'avouer l'évident. Constat assez similaire un peu plus tôt de la part du quotidien économique et financier britannique Financial Times, qui se réfère justement aux données du Fonds monétaire international — ce dernier revoyant ses perspectives de croissance en Russie encore plus à la hausse. Plus exactement — que les nouvelles prévisions du FMI d'une croissance de 2,6% en Russie pour 2024 doublent les prévisions précédentes et « soulèvent des questions sur les sanctions contre Moscou ». L'instrument médiatique britannique reconnait également que les prévisions du FMI dressent un tableau des perspectives immédiates de l'économie russe encore plus positives que « même les prévisionnistes du Kremlin ».

Pour ce qui est justement des relations économico-commerciales de Moscou avec ses partenaires étrangers, alors que sur ce sujet également les Occidentaux martelaient depuis des années quant à « l'impossibilité » pour l'État russe à pouvoir remplacer son commerce avec le petit monde occidental — rien qu'avec la Chine les relations ont atteint un niveau véritablement historique. Ainsi et à l'issue de l'année 2023 - le volume des échanges économico-commerciaux entre Moscou et Beijing a atteint 240,11 milliards d'équivalents de dollars. En augmentation de 26,3% et tout simplement un record historique.

Fait admis par l'agence de presse Reuters basée à Londres, se référant notamment à l'Administration générale des douanes de Chine. Tout en précisant que la Russie a considérablement augmenté ses paiements en yuans chinois pour ses importations, tandis que la Chine a, elle aussi, augmenté son utilisation du yuan afin d'acheter les produits russes. Et en parlant justement de la monnaie chinoise — la valeur du commerce bilatéral entre la Chine et la Russie s'est élevée à 1,69 billion de yuans (l'équivalent de 235,90 milliards de dollars) — en hausse de 32,7% sur un an...

Enfin, et en ce qui concerne la chaine étasunienne de la CNN — elle se retrouve obligée à admettre la réalité déjà mentionnée, tout en rappelant que la Russie est devenue le principal fournisseur de pétrole à la Chine l'année écoulée, en dépassant à ce titre l'Arabie saoudite. Quant au record historique en termes de volume des échanges économico-commerciaux sino-russes, la CNN constate évidemment sans joie que les deux pays ont atteint l'objectif fixé en 2019 - avec environ un an d'avance sur le calendrier prévu.

Évidemment, et tous ces éléments doivent nous interpeler sur plusieurs choses. Tout d'abord et comme souvent rappelé par le leadership russe — qu'il est impossible de faire disparaitre un pays comme la Russie. Pas seulement le plus grand en termes de superficie à l'échelle planétaire qui posséderait selon la rhétorique occidentale si longtemps propagée que du pétrole et de nombreuses têtes nucléaires, mais qui est effectivement et tout simplement irremplaçable dans tellement de domaines et de secteurs stratégiques à l'échelle de toute l'humanité.

Cela sans oublier que la nation russe a toujours su surmonter les plus grands défis à son encontre. Un fait qui ne date ni d'hier, ni d'avant-hier. C'est historique et c'est quelque chose que de nombreux pseudo-experts occidentaux ne sauront jamais comprendre réellement. Enfin, et pour ce qui est des relations entre les nations non-occidentales, représentant ensemble l'écrasante majorité planétaire, les mécanismes contemporains du monde multipolaire démontrent chaque jour un peu plus qu'une évidente minorité mondiale arrogante est quant à elle parfaitement remplaçable, n'en déplaise à la propagande longtemps diffusée par ladite minorité, en l'occurrence l'establishment de l'Occident.

Et grâce à toutes ces réalités — c'est aujourd'hui effectivement non seulement une leçon stratégique aux arrogants traditionnels et aux prétendus « exceptionnels », mais aussi et surtout une énorme source d'espoir et d'inspiration a toutes ces nations longtemps stigmatisées par les mêmes forces néocoloniales, afin que lesdites nations puissent respirer librement. Cela concerne bien évidemment les pays ayant déjà pris leur destin en main, à l'instar des décisions courageuses de plusieurs nations africaines, notamment dans la région du Sahel, ou ceux qui se trouvent encore sous la coupe du diktat occidental et de leurs agents locaux, représentant ensemble les nostalgiques d'une ère révolue. En ce sens — la libération se poursuit.