« Les États-Unis reconnaissent le rival de Maduro comme vainqueur des élections vénézuéliennes. Le secrétaire d'État Anthony Blinken déclare qu'existent des preuves écrasantes de la victoire de Edmundo Gonzalez, bien que le président Nicolas Maduro ait revendiqué la victoire » : ainsi décrète Washington.
Nicolas Maduro, le gagnant des élections au Venezuela
L'attaque ne vient pas que de l'administration Biden : Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, aujourd'hui principal soutien et financier de Donald Trump (après avoir soutenu Biden) compare Nicolas Maduro à « un âne » et annonce être prêt à affronter le « leader autocratique » dans un combat corps à corps.
En même temps, Washington fomente de violentes manifestations à l'intérieur du Venezuela, pendant lesquelles a été abattue une statue de Hugo Chavez, le leader historique qui a libéré le Venezuela — le pays qui a les plus grandes réserves pétrolifères du monde — de la domination étasunienne.
La politique de Washington est claire : tout pays qui se rend souverain en se soustrayant à la domination étasunienne - centre focal de la domination de l'Occident — devient un ennemi à combattre et à abattre. Voilà la politique qui allume et alimente les flammes de la guerre qui se propagent dans le monde. Mais l'Occident est en train de perdre la domination qu'il a exercée pendant des siècles. Emblématique en est le fait que les BRICS, dont l'axe est fondé sur l'alliance entre Russie et Chine, se sont élargis de cinq à dix et continuent à s'étendre.
Dans ce cadre s'insèrent la guerre contre la Russie, conduite par les États-Unis et les puissances européennes, et la guerre qu'Israël et USA répandent au Moyen-Orient avec le principal objectif de frapper l'Iran. Dans cette guerre se consume le génocide du peuple palestinien, condamné comme tel par la Cour internationale de Justice, principal organe judiciaire des Nations unies. Les assassinats ciblés de leaders du Hamas et du Hezbollah par Israël ont amorcé une réaction en chaîne aux issues catastrophiques possibles.
Bref résumé de la revue de presse internationale
Grandangolo de vendredi 9 août 2024 sur la chaîne TV italienne Byoblu
traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio
Depuis Chavez, toujours les mêmes tentent de renverser les différents gouvernements en faveur du partage des richesses du Venezuela pour les vénézuéliens . Avec le blocus, les vénézuéliens tiennent bon, avec tout ce que ça leur coûte . La difficile situation étant bien sûr de la faute de Maduro et non pas du blocus . C'est dur de rester libre aujourd'hui .
Que le peuple vevezuelien tienne bon, la crise mondiale ne pourra que les aider, et ils se mettront du côté des populations et ne seront pas des esclaves dégénérés de plus sous la dictature capitaliste .
Musk lui, toujours en première ligne . Comme quoi un bon et fort politique aujourd'hui c'est celui qui a beaucoup d'argent pour acheter et manipuler qui il veut .
Vive le Venezuela, vive Cuba . Deux peuples héros de la résistance contre la dictature dégénérée du capital .
Est-ce que le Venezuela avait mis son nez aux E.U. lors du résultat contestés de l'élection de Biden ? Aucun respect des indépendances nationales . C'est la dictature du pognon et des intérêts des riches toujours plus riches et puissants . La planète est dominée par des pays terroristes en guerre permanentes contre ceux qu'ils ne peuvent assujettir et ce en usant tous les moyens . Mais pour la Russie et la Chine c'est niet ! Comme le capital ne peut survivre qu'avec une croissance et une hégémonie toujours plus forte, et comme il est impossible qu'il change sa nature, son système ou bien qu'il se suicide, ce sera donc obligatoirement la guerre .