Benjamin Netanyahu, de retour de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, a annoncé que l'élimination d'Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, marque un « tournant historique » pour le Moyen-Orient. Selon le Premier ministre israélien, cette action était essentielle pour rééquilibrer le pouvoir dans la région et renforcer la sécurité d'Israël.

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Il a ajouté que la mort de Nasrallah était une condition préalable au retour des citoyens israéliens déplacés et à la libération des captifs. Netanyahu a affirmé que cette opération stratégique visait à protéger Israël à long terme, en affirmant que « celui qui frappe Israël sera ciblé ».

Le contexte de ces déclarations intervient alors qu'Israël continue de bombarder des positions du Hezbollah au Liban, et que des menaces d'invasion terrestre se précisent. Netanyahu a rappelé que la mission d'Israël n'était pas encore achevée et que les prochains jours apporteraient de nouvelles attaques contre leurs ennemis, changeant durablement l'équilibre des forces dans la région.

Intensification des tensions et menaces d'invasion terrestre

Les forces israéliennes ont mené des frappes massives sur les infrastructures du Hezbollah, ciblant notamment des caches d'armes supposées près de l'aéroport de Beyrouth. Par le passé, les autorités libanaises avaient démenti ces accusations, organisant même des visites pour les diplomates internationaux afin de réfuter les allégations israéliennes. Cependant, Israël continue de maintenir que ces zones sont utilisées à des fins militaires par le Hezbollah.

Avec l'assassinat de Nasrallah, la situation s'est exacerbée, et l'armée israélienne se prépare à une possible invasion terrestre dans le sud du Liban. Cette éventualité soulève de sérieuses inquiétudes au niveau international, tant les risques de destructions massives et de pertes civiles sont élevés. Israël a déjà massivement renforcé ses forces à la frontière libanaise, et des frappes régulières se poursuivent.

Réactions au Liban et sur la scène internationale

Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a décrété trois jours de deuil national en hommage à Hassan Nasrallah, qualifiant son décès d'une perte immense pour le Liban. Le gouvernement a ordonné la mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics et institutions, et une suspension des activités dans tout le pays lors de la journée des funérailles du leader du Hezbollah.

La communauté internationale est profondément divisée sur la situation. Certains pays condamnent les attaques israéliennes et appellent à un cessez-le-feu immédiat, tandis que d'autres soutiennent les actions d'Israël contre ce qu'ils considèrent comme des menaces terroristes.

Conséquences pour le Moyen-Orient

L'élimination de Nasrallah pourrait entraîner des répercussions significatives dans toute la région. Les experts avertissent que la mort de cette figure emblématique du Hezbollah pourrait provoquer une radicalisation accrue des partisans du groupe et des actions de représailles à plus grande échelle, voire même d'une guerre régionale. Déjà, des manifestations massives de soutien au Hezbollah ont éclaté à travers le Liban, tandis que des milices pro-iraniennes en Irak et en Syrie menacent de riposter.