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Non, vos dirigeants ne sont pas des personnes bienveillantes à votre égard !
Il y a bien long­temps que les « élites » agissent mas­quées pour faire avan­cer leur pro­jet glo­bal qui peut se divi­ser en cinq objec­tifs prin­ci­paux qui sont mis en œuvre simul­ta­né­ment sur l'ensemble de la planète :

  1. Conditionner les popu­la­tions et leur men­tir : tout ce qui nous a été incul­qué depuis long­temps va exac­te­ment à l'inverse de la véri­té et de la réa­li­té ; un palier impor­tant a été fran­chi avec l'avènement de la Révolution fran­çaise qui fut un séisme dont les miasmes conti­nuent encore de nos jours à infes­ter l'air que nous res­pi­rons ; dans le pro­lon­ge­ment de cette Révolution bour­geoise, on a vu, au cours de la deuxième moi­tié du XIXe siècle l'avènement d'une notion com­plè­te­ment étran­gère à la nature des choses et au cours de la vie que leurs créa­teurs ont appe­lé « progressisme », béné­fi­ciant au même moment de décou­vertes tech­niques diverses et d'une théo­rie far­fe­lue, l'évolutionnisme, ten­tant de prou­ver que l'espèce humaine des­cend du singe.
  2. Détruire les socié­tés tra­di­tion­nelles en com­men­çant par tout ce qui peut les main­te­nir debout et qui consti­tue le ciment sus­cep­tible de réunir les hommes et les femmes qui en font par­tie : reli­gions, sym­boles, his­toire com­mune, édu­ca­tion, ins­truc­tion, entre­prises et pro­jets d'avenir, valeurs posi­tives d'entraide, d'identité, de par­tage, de des­tin, de conni­vence, de bien­veillance, bref, tout ce qui peut entre­te­nir le sen­ti­ment d'appartenir à une com­mu­nau­té et qui consti­tue jus­te­ment la force de cette communauté.
  3. S'approprier les terres et les biens pri­vés des membres de ces socié­tés tra­di­tion­nelles par tous moyens.
  4. Réduire le nombre de leurs popu­la­tions phy­si­que­ment là aus­si par n'importe quels moyens.
  5. Transformer les sur­vi­vants en robots ou les uti­li­ser comme esclaves.
L'une des rai­sons prin­ci­pales qui font dou­ter cer­tains de la réa­li­té de ce pro­jet est qu'ils ont tou­jours cru que leurs diri­geants, ceux pour les­quels ils ont voté pour qu'ils les repré­sentent, fai­saient de leur mieux pour que la socié­té fonc­tionne tant bien que mal, qu'ils les pen­saient bien­veillants envers leurs admi­nis­trés et conscients de l'importance de la tâche qui leur avait été confiée, même si ces scep­tiques voyaient bien quand même qu'il sem­blait y avoir quelques dif­fi­cul­tés pour ces « élites » pour arri­ver à leurs sup­po­sés objec­tifs, à réa­li­ser le tra­vail pour lequel elles avaient été man­da­tées. J'ai mis le mot « élite » entre guille­mets parce que les per­son­nages que les médias de grand che­min regroupent sous ce vocable ne sont pas du tout adap­tés à rece­voir cette défi­ni­tion :

« Au sein d'un groupe ou d'une com­mu­nau­té, l'é­lite est l'en­semble des indi­vi­dus consi­dé­rés comme les meilleurs, les plus dignes d'être choi­sis, les plus remar­quables par leur qualité » (La Toupie) qui me semble cependant défi­nir plu­tôt l'aristocrate ou la classe aris­to­cra­tique telle qu'on la per­ce­vait ori­gi­nel­le­ment en Grèce et telle qu'elle avait encore cours dans la che­va­le­rie du Moyen Âge.

En fait, la plu­part de ces diri­geants et de ces élus, ces édiles, ces ministres, pré­si­dents de la République, d'associations gras­se­ment sub­ven­tion­nées ou de comi­tés Théodule, dépu­tés, séna­teurs, conseillers, maires, syn­di­ca­listes, etc. fai­saient seule­ment sem­blant, leur seul but étant de s'insérer le plus confor­ta­ble­ment pos­sible dans le Système mis en place, que ces gens fassent par­tie de la majo­ri­té ou de l'opposition, en vue d'assurer leur car­rière et d'accroître le mon­tant de leurs reve­nus, les indi­vi­dus ayant voté pour eux et ce que pensent les citoyens de leur action n'ayant aucune espèce d'importance une fois atteint leur véri­table objec­tif qui n'était que per­son­nel. La grande majo­ri­té de ces « dirigeants » que vous avez mis en place ne savent rien, par igno­rance crasse ou dés­in­té­rêt, du plan glo­bal dans lequel ils ne figurent que comme pions à ren­ver­ser après usage, ou comme idiots utiles. Les plus futés d'entre eux en ont quelque vague notion, mais, par lâche­té et par confort, ils ne veulent sur­tout rien en savoir.

En ce qui concerne les indi­vi­dus, ou le groupe d'individus, qui opèrent plus ou moins secrè­te­ment et qui dirigent vos diri­geants, ils ne cor­res­pondent pas plus à notre défi­ni­tion citée plus haut, car leurs des­seins sont hau­te­ment toxiques. C'est l'Europe des peuples, tra­di­tion­nelle et his­to­rique (sans aucun rap­port avec l'Europe de Bruxelles qui en est l'antithèse et l'ennemie la plus achar­née) qui est visée en prio­ri­té par ce plan néfaste parce que sa civi­li­sa­tion s'est impo­sée sur la pla­nète entière et a conduit les civi­li­sa­tions les plus anciennes à adop­ter ou à imi­ter ses valeurs et son mode de vie.

Excepté quelques tri­bus ama­zo­niennes ou afri­caines, per­sonne sur notre Terre ne peut igno­rer les « bienfaits » de la civi­li­sa­tion, ou plu­tôt de la culture, qui fut euro­péenne pen­dant de nom­breux siècles et qui s'est ensuite dégra­dée en « civilisation occidentale » avec la créa­tion des États amé­ri­cains (voir « Le déclin de l'Occident » d'Oswald Spengler) et le rajout de l'État d'Israël à ce bloc occi­den­tal, qui s'est méta­mor­pho­sé en Ordre mon­dial, désor­mais consti­tué par les U.S.A. (nous igno­rons encore si l'arrivée de Trump au pou­voir va chan­ger quelque chose à cet état de fait), Israël (nous igno­rons de même si la pos­sible évic­tion de Netanyahou va modi­fier l'influence d'Israël à ce niveau) et l'Union euro­péenne, créa­tion arti­fi­cielle sans aucune légi­ti­mi­té, pure éma­na­tion de ce bloc. Il convient de rajou­ter à ce trio infer­nal quan­ti­tés de satel­lites qui tra­vaillent en étroite col­la­bo­ra­tion entre eux et avec la puis­sance de tutelle : OTAN, OMS, ONU, CIA, Mossad, etc. grâce aux­quels l'Ordre mon­dial va orga­ni­ser des actions qui vont lui per­mettre de pour­suivre ses objec­tifs sans s'impliquer dans une guerre fron­tale avec les populations.

L'Ukraine
C'est ain­si que l'opération Ukraine a pu être menée sous faux dra­peau, éli­mi­nant au moins 1 mil­lion d'Ukrainiens et quelques cen­taines de mil­liers de Russes et per­met­tant à un orga­nisme finan­cier comme BlackRock de voler une grande par­tie des terres ukrai­niennes, en accu­sant la Russie d'avoir déclen­ché le conflit alors que cette der­nière n'a fait que défendre ses par­ti­sans pour les sous­traire à un mas­sacre per­pé­tré par les forces ota­nesques sous faux dra­peau ukrai­nien qui avaient déjà fait 15 000 victimes.

La Serbie

Rappelons que la Serbie avait subi les bom­bar­de­ments de l'OTAN avec la col­la­bo­ra­tion zélée de l'Union euro­péenne pour créer au sein des Balkans un État mafieux sous contrôle de l'Ordre mon­dial, le Kossovo, qui était aupa­ra­vant, et qui demeure, le ber­ceau même de la Serbie (tout comme l'Ukraine est celui de la Russie, d'ailleurs).

Ce qui reste des socié­tés tra­di­tion­nelles et des forces vives en Europe, socié­tés ori­gi­nelles non encore sou­mises à l'Ordre mon­dial, dont la culture et le carac­tère se sont for­gés au cours des dizaines de siècles de l'histoire euro­péenne, ces reli­quats tou­jours debout contre vents et marées, doivent être pareille­ment éra­di­qués, car ces résis­tants consti­tuent le der­nier obs­tacle au bon dérou­le­ment du pro­jet mon­dia­liste et transhumaniste.

Les inondations en Espagne, une illustration caricaturale de l'arrogance des « élites »
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Des inon­da­tions cata­clys­miques ont dévas­té le sud de l'Espagne, prin­ci­pa­le­ment la région de Valence, les 29 et 30 octobre. Quelques jours aupa­ra­vant, les ser­vices de la météo­ro­lo­gie espa­gnole ont annon­cé la for­ma­tion d'une goutte froide, terme tech­nique qui désigne un volume d'air froid dont le dia­mètre peut atteindre plu­sieurs cen­taines de kilo­mètres et déclen­cher de fortes pré­ci­pi­ta­tions. Le phé­no­mène est appe­lé Dana en Espagne, acro­nyme de depre­sion ais­la­da en niveles alto ou en fran­çais : dépres­sion iso­lée à niveau éle­vé. Plusieurs causes expliquent le déchaî­ne­ment de ces forces natu­relles ; mais ces causes, elles, sont loin d'être toutes natu­relles. En 1957, Valence fut déjà tou­chée par d'importantes inon­da­tions qui avaient fait entre 600 et 1000 vic­times. Les auto­ri­tés et les médias de grand che­min insistent évi­dem­ment sur ces pré­cé­dents, natu­rels donc, et mettent en cause le « changement climatique », un concept far­fe­lu, mais bien pra­tique, inven­té par les pseudoscientifiques du GIEC à des­ti­na­tion des foules en voie de lobotomisation.

Destruction du « jardin de l'Europe »

Les auto­ri­tés en place admettent cepen­dant que, par le pas­sé, leurs pré­dé­ces­seurs - «ce n'est pas moi, c'est lui » — ont mas­si­ve­ment accor­dé des per­mis de construire (mai­sons indi­vi­duelles, immeubles, grandes sur­faces...) qui ont béton­né et donc imper­méa­bi­li­sé le sol. Autrefois, la région de Valence était célèbre pour ses innom­brables ver­gers — on appe­lait cette région « le jar­din de l'Europe » — qui ont été ven­dus aux pro­mo­teurs : « ASi, des­pués de 50 años, la huer­ta del área metro­po­li­ta­na ha pasa­do de 15 000 a 6 000 hectá­reas » : Ainsi, depuis 50 ans, la super­fi­cie des cultures de l'aire métro­po­li­taine est pas­sée de 15 000 à 6 000 hec­tares ; 9 000 hec­tares ont donc été trans­for­més en béton (Hortanoticias : 3 octobre 2014, article rédi­gé 10 ans avant la catas­trophe). Comme Valence est un port et se situe donc à l'altitude 0, toutes les pluies qui ne peuvent plus s'infiltrer dans une terre qui n'existe plus se déversent sans rete­nue dans ce bas­sin pour aller jusqu'à la mer en détrui­sant tout sur leur passage.

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La ville de Picanya en 1956-57 (à gauche) et en 2021 (à droite), en Espagne
D'autres régions médi­ter­ra­néennes ou non, espa­gnoles ou non, sont appe­lées à subir ce même sort : les terres agri­coles sont rem­pla­cées par d'immenses zones arti­fi­cielles de serres en plas­tique qui s'étendent sur des kilo­mètres car­rés (comme en Andalousie où sont « cultivées » les fameuses tomates espa­gnoles, région qui a subi, elle aus­si, de fortes inon­da­tions), ou par des concen­tra­tions de dizaines d'éoliennes dont on sait que cha­cune néces­site un sou­bas­se­ment de 1300 tonnes de béton (en France, 70 éoliennes pour le parc de Fruges, en Artois), ou par des concen­tra­tions de pan­neaux solaires de même ampleur, bref, tout ce qui consti­tue la pano­plie du par­fait petit éco­lo­giste de gauche qui ruine la terre et les paysans.
Destruction des barrages

Tiens justement à pro­pos des pré­dé­ces­seurs et des (faux) éco­lo­gistes : on a beau­coup par­lé des nom­breux bar­rages qui auraient été détruits par le pré­cé­dent gou­ver­ne­ment de gauche de la Communauté valen­cienne sous la hou­lette de sa frange éco­lo­giste et qui per­met­taient de rete­nir ces trombes d'eau. Les fact­che­ckers (offi­cines sub­ven­tion­nées dites de « vérification » qui sont en fait spé­cia­li­sées dans la pro­duc­tion de fausses infor­ma­tions) se sont levés comme pour Danette et ont dénon­cé les éter­nels « complotistes d'extrême-droite » qui ont osé sou­le­ver le pro­blème ; c'est le maga­zine de gauche, L'Express, du 2 novembre 2024, qui nous met la puce à l'oreille (ben oui, ils croient bien faire et, fina­le­ment, ils servent le « méchant ») :
« Car s'il va fal­loir relo­ger des mil­liers d'habitants, il va sur­tout fal­loir redon­ner ses droits à la nature, avant qu'elle ne cherche à nou­veau à se les réap­pro­prier par la force. La pré­cé­dente coa­li­tion socia­liste et éco­lo­giste de Valence avait com­men­cé à le faire avant 2023, en détrui­sant d'anciens bar­rages pour redon­ner leur liber­té aux rivières. Certes, le détour­ne­ment du cours du fleuve Turia, à la suite de la grande crue de 1957, a per­mis cette semaine de sau­ver le centre-ville de Valence, troi­sième agglo­mé­ra­tion d'Espagne, des inon­da­tions meur­trières. À contra­rio, le domp­tage des moindres cours d'eau et l'imperméabilisation des sols ont accé­lé­ré les débits et aggra­vé la vio­lence de la crue sou­daine dans les fau­bourgs envi­ron­nants, à Chiva, Picanya, Paiporta... »
Il y a donc bien eu des­truc­tion des rete­nues d'eau, n'en déplaise à l'offensive des offi­cines de dés­in­for­ma­tion : comme d'habitude, les médias de grand che­min, dans leur logique que nul être sen­sé ne com­prend, inversent la réa­li­té (détruire d'anciens bar­rages pour « redonner leur liber­té aux rivières » : oui, eh bien, c'est mignon, dit comme ça, mais on a vu ce que ç'a don­né !) et font un amal­game avec d'autres causes comme « l'imperméabilisation des sols », grave erreur que per­sonne ne conteste et qui concerne aus­si bien les gou­ver­ne­ments de droite que de gauche.

Les inondations : une opportunité pour l'élite financière de racheter à vil prix de bonnes terres agricoles

Enfin, si nous écar­tons d'autres causes pos­sibles à ces inon­da­tions, qui seraient des agres­sions directes liées à la guerre cli­ma­to­lo­gique, qui ont été évo­quées mais dont nous n'avons pas d'éléments pro­bants : inter­ven­tion du sys­tème HAARP ou riposte d'Israël par géo-ingénierie au refus de l'Espagne de livrer des armes à cet État voyou et géno­ci­daire, nous retien­drons l'enquête effec­tuée par Tatiana Ventôse qui est la par­faite illus­tra­tion de l'objectif n°3 des « élites » mon­diales que nous avons défi­ni en début d'article : s'approprier les terres et les biens pri­vés des membres de ces socié­tés tra­di­tion­nelles par tous moyens.

L'enquête de Tatiana Ventôse inti­tu­lée : « Les inon­da­tions en Espagne et le plan (pas) secret de l'élite finan­cière qui va nous affamer », se base sur une ten­dance glo­bale que les per­sonnes bien infor­mées connaissent déjà, à savoir que nos élites mon­dia­listes retrouvent depuis peu une valeur à la terre, valeur bien mar­chande, bien sûr, sus­cep­tible de concur­ren­cer l'étalon-or, car la terre per­met encore de nour­rir les indi­vi­dus pen­dant quelques années, avant qu'ils ne soient trans­for­més en robots (qu'on ne nour­rit pas) ou en esclaves (qu'on nour­ri­ra avec des insectes), un pro­jet déjà en cours qui se met len­te­ment en place paral­lè­le­ment à l'urgence qui est de voler aux petits pay­sans les bonnes terres qui vont ali­men­ter avec des pro­duits agri­coles de mau­vaise qua­li­té plus ou moins trans­for­més chi­mi­que­ment (mais plu­tôt plus que moins) les huit mil­liards d'individus qui peuplent notre pla­nète.

On sait, par exemple, que Bill Gates est deve­nu le plus grand pro­prié­taire de terres agri­coles aux USA (envi­ron 100 000 hec­tares) et que, si BlackRock s'est inté­res­sé à l'Ukraine en même temps que les USA et son bras armé, l'OTAN, c'est parce que la terre est la nou­velle lubie des fonds d'investissements et que l'Ukraine est appe­lée, non pas le jar­din, comme la région de Valence, mais le gre­nier à blé de l'Europe.

La mon­dia­li­sa­tion a fait que toutes les terres de n'importe quel pays (sauf si ce der­nier adopte des mesures pour s'en pro­té­ger) appar­tiennent à tout le monde, s'il a les moyens de les ache­ter ; c'est le triomphe de l'argent comme valeur suprême, le règne de la quan­tité. Tatiana Ventôse nous explique que le minis­tère de l'Agriculture espa­gnol a conclu avec la banque Caixa, le 9 octobre 2024, un accord en vue de trans­for­mer struc­tu­rel­le­ment le sec­teur agri­cole espa­gnol ; le pro­jet est pré­sen­té avec maintes cir­con­vo­lu­tions où on retien­dra l'habituel sou­ci de regrou­per les petites struc­tures et les outils de tra­vail, d'uniformiser les méthodes de tra­vail, de mutua­li­ser les éner­gies (en gros, pour une bonne com­pa­rai­son : tout ce qu'on a fait en France pour détruire les ser­vices publics de proxi­mi­té), mais le but réel serait d'acheter à bas prix des terres à des pay­sans sans res­sources puisque leur outil de tra­vail et leur mai­son auront été sac­ca­gés ou dété­rio­rés ; il faut savoir que, spé­ci­fi­que­ment dans les régions tou­chées par les inon­da­tions, 95 % des exploi­ta­tions agri­coles font moins de 20 hec­tares, et, encore, la majo­ri­té, sur ces 95 %, font moins de cinq hec­tares, donc, de tout petits pro­prié­taires accu­lés à la vente puisqu'ils ne pour­ront jamais se remettre de cette catas­trophe, sauf à espé­rer une aide éta­tique, cal­cu­lée pré­ci­sé­ment au plus juste, c'est-à-dire au strict mini­mum, pour qu'ils n'aient d'autre alter­na­tive que de vendre leur bien. Tatiana Ventôse ne dit pas que ces inon­da­tions ont été créées inten­tion­nel­le­ment et arti­fi­ciel­le­ment par les orga­nismes finan­ciers qui vont rache­ter les terres, mais que ces inon­da­tions tombent à pic pour favo­ri­ser ce pro­jet tout récent ; le hasard fait bien les choses. Elle conclut son inter­ven­tion avec cette phrase : « Souvenez-vous de qui veut vous affa­mer et qui vous nourrit ».

Les dirigeants (ir) responsables

La ges­tion de cette catas­trophe, dont le bilan humain s'élève à ce jour à près de 300 morts, est une par­faite illus­tra­tion du mépris, de la désin­vol­ture et de l'arrogance avec les­quelles les poli­ti­ciens traitent leurs com­pa­triotes et admi­nis­trés et n'assument pas leurs charges, que ce soit comme ici en Espagne, mais aus­si en France, en Europe, ou par­tout ailleurs, à quelques excep­tions près.

Nous avons donc affaire ici à du petit per­son­nel. Sont mis en cause : le pré­sident de la com­mu­nau­té valen­cienne, la ministre socia­liste de l'Écologie du gou­ver­ne­ment espa­gnol et le chef du gou­ver­ne­ment. Carlos Mazón est le Président de la Communauté valen­cienne depuis 2023, issu du Partido Popular, un par­ti dit de « droite » et « conservateur ». Libération du 15 novembre 2024 résume assez bien l'implication de Mazón au cours de cette ter­rible jour­née ; non pas son impli­ca­tion à ten­ter d'organiser les secours, mais à dégus­ter un bon repas entre 14 heures 30 et 18 heures dans un res­tau­rant connu de Valence, El Ventorro, à faire le joli cœur avec une pul­peuse jour­na­liste pen­dant que ses admi­nis­trés mou­raient noyés sans que, comme disait Chirac, « cela lui en touche une sans faire bou­ger l'autre », expres­sion pied-noire assez bien adap­tée à la situa­tion. Aux der­nières nou­velles, Mazón n'a pas du tout l'intention de démis­sion­ner : ni res­pon­sable, ni cou­pable.
« Samedi 9 novembre, des mil­liers de per­sonnes avaient mani­fes­té dans les rues de Valence pour exi­ger la démis­sion du diri­geant du PP (Partido Popular, conser­va­teur), accu­sé d'avoir igno­ré la gra­vi­té des alertes et réagi avec len­teur. Ce jeu­di-là, Mazón déjeu­nait avec une jour­na­liste de télé­vi­sion à qui il pro­po­sait la direc­tion de À Punt, l'agence audio­vi­suelle publique de la région. Les agapes se sont pro­lon­gées pen­dant plus de trois heures, sans que le pré­sident juge utile de les écour­ter. À 18 heures, quand Carlos Mazón quitte le res­tau­rant (pour arri­ver à 19 h «à cause des embouteillages », NDLR), une réunion de crise est déjà en route depuis une heure ».
Pedro Sánchez

Le chef du gou­ver­ne­ment espa­gnol a éga­le­ment été conspué, comme Mazón (ci-des­sous), par cette foule de 130 000 per­sonnes ras­sem­blée le 9 novembre à Valence.
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Le dimanche pré­cé­dent, 3 novembre, alors qu'il allait à la ren­contre des habi­tants de Paiporta, une petite ville très tou­chée par la catas­trophe, en com­pa­gnie de Mazón, pré­sident de la Communauté valen­cienne et du roi et de la reine, Sanchez a reçu des mottes de boue lan­cées par la foule et a été exfil­tré ; la foule, aux cris d'« assassins » lui repro­chait, ain­si qu'à Carlos Mazón, de n'avoir pas été assez réac­tifs lors des inon­da­tions et d'avoir refu­sé l'aide inter­na­tio­nale ; Sanchez a reje­té la faute sur le chef du gou­ver­ne­ment de la Communauté valen­cienne, évi­dem­ment, lui-même pris en défaut.

Enric Ravello Barber, dans son article sur Euro-Synergies du 16 novembre 2024, Valence, l'é­chec d'un modèle et d'une classe poli­tique, écri­vait ceci :

« Le pré­sident Sánchez, dans son immense déma­go­gie mani­pu­la­trice, a dénon­cé l'a­gres­sion comme étant le fait d'« éléments d'ultra-droite » — bien sûr, qui l'eût cru ! Mais c'est tout le peuple, au-delà des idées et des sen­si­bi­li­tés poli­tiques, qui a réagi avec rage contre une classe poli­tique dont l'in­dé­cence ne connait pas de bornes ». Si le degré d'i­nef­fi­ca­ci­té des pre­miers jours de la tra­gé­die dépasse tout ce que l'on peut ima­gi­ner, le degré de mes­qui­ne­rie et de bêtise poli­tique les sur­passe encore. Le pré­sident du gou­ver­ne­ment a eu le culot de répondre aux auto­ri­tés valen­ciennes que « si elles ont besoin de plus de moyens, qu'elles les demandent », démon­trant non seule­ment son aveu­gle­ment et son igno­rance, mais aus­si un cynisme qui dépasse toutes les limites ».

Teresa Ribera

C'est la ministre de la « Transition écologique » du gou­ver­ne­ment socia­liste de Pedro Sanchez. Elle est dési­gnée par le gou­ver­ne­ment espa­gnol pour être com­mis­saire euro­péenne repré­sen­tant l'Espagne ; cepen­dant, le Parti Populaire espa­gnol a deman­dé à ses alliés du Parti popu­laire euro­péen de s'opposer à sa nomi­na­tion, car elle était sans doute, lors des inon­da­tions, trop occu­pée à pré­pa­rer sa future nomi­na­tion pour s'intéresser au sort de ses conci­toyens dans la détresse. Une belle bro­chette d'incapables égoïstes !

Nous avons les mêmes en France !

Ne soyons pas jaloux, nous avons les mêmes en France, et peut-être bien pires !

Je rap­pe­lais dans un article du 9 octobre à pro­pos de la réfec­tion de Notre-Dame-de-Paris, le com­por­te­ment scan­da­leux d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe, son Premier ministre de l'époque qui, « visitant le site dévas­té au len­de­main de cette ter­rible jour­née qui a vu Notre-Dame-de-Paris sous les flammes, se rete­naient de pouf­fer de rire ; quel que soit le motif de leur hila­ri­té, cette atti­tude déno­tait le peu de res­pect que ces his­trions mani­festent à l'égard de l'un des monu­ments les plus emblé­ma­tiques de notre pays ».

Et, pour finir sur une note plus gaie, comme en France, tout finit par une chan­son, ou autour d'un bon repas, nous allons évo­quer les excès gas­tro­no­miques du président de notre Sénat, Gérard Larcher, Président qui ne sert pas plus que le Sénat lui-même, mais qui se fait en revanche ser­vir copieu­se­ment puisqu'il emploie pas moins de quatre « Meilleurs Ouvriers de France » pour lui concoc­ter sa tam­bouille quo­ti­dienne ; il n'est pas utile de pré­ci­ser que c'est un bon vivant, mais qu'il pour­rait peut-être appor­ter au moins autant d'attention aux pro­blèmes des Français qu'à lui-même, Français qui payent gras­se­ment (sic) pour le nour­rir et qui vivent beau­coup moins bien que lui leur quotidien.